Avis : La Grande évasion - Page 7

Il faut, pour accepter ce film, faire fi de toute considérations historiques. Le nouvel Hollywood des Coppola, Friedlkin, Scorsese , consort et leurs travails sur la dualité, l'ambiguité ne sont pas encore passé par là. C'est donc à un film d'aventure, et plus précisément à un film d'évasion auquel on assiste. Et de ce coté là, il n'y a rien à redire, les personnages, nombreux, sont attachants (mention à Donald Pleasance qui savait aussi bien jouer les hommes candides que les purs salauds), les scènes de tunnels sont remarquablement réalisés, le spectacle est au rendez-vous et il faut souligner l'incroyable suspense de l'évasion qui continue de résister malgré les nombreux passage TV, ce qui prouve bien la qualité de ce film.

Inspiré de faits réels mais librement adapté, ce film relate l’évasion de 76 prisonniers alliés d’un Stalag. Evasion d’envergure prévue initialement pour 250 prisonniers, celle-ci avait pour objectif premier de déstabiliser l’ennemi et de mobiliser ses forces pour les surveiller et pour les retrouver. Les forces engagées ici et sur le front russe n’étant alors pas mobilisées sur d’autres fronts, une forme de résistance. John Sturges pour en faire un film à spectacle force le trait sur le caractère héroïque de cette opération.
Après le succès de « Les sept mercenaires », Sturges remet le couvert avec un casting peu renouvelé et une recette similaire pour un film hollywoodien qui sera comme son prédécesseur un film marquant. Cette recette se résume en quelques points :
- Un casting de folie (Bronson, Mc Queen, Attenborough, Coburn, Mc Callum…)
- Des personnages définis par un trait de caractère saillant (le cool, la tête pensante,…)
- Un rythme sans faille
- La musique entêtante d’Elmer Bernstein, une des plus populaires de l’histoire du cinéma
- Des enjeux simples et bien énoncés dès les premiers plans
- Des scènes d’anthologie ; et pour celles-ci Mc Queen remporte la palme avec celles du frigo et le final en moto qu’il imposa à Sturges et qui mit le feu aux poudres entre lui-même et Bronson. Ce dernier se voyant voler la vedette par ce jeune loup qui restera longtemps l’acteur cool du cinéma américain.
Dès l’ouverture Sturges ballade sa caméra dans tous les recoins du Stalag dans lequel se passera les 2/3 de l’action. De fait, le spectateur ne sera jamais perdu et tous les lieux seront exploités par le scénario. Rien n’est laissé au hasard, tout ce qu’il montre est utile à l’intrigue. Et pour tenir près de 3 heures, ce film a plus d’une corde à son arc : action bien entendu, suspense aussi, drame parfois ; et humour en sus.
Et surtout, la grande originalité pour un film de guerre, c’est l’absence de scène de combat, de chars,… Ce film sonnera la naissance d’un micro genre du film de guerre : le film d’évasion.
Vu en famille, mon fils de 12 ans fût tout autant subjugué par celui-ci que par « Les 7 mercenaires » ; du grand cinéma populaire et familial. Indémodable.
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Classique du Cinéma américain, The Great Escape possède encore, plus de 60 ans après sa sortie, une ampleur, une mise en scène, un suspens, qui ne peuvent qu'inspirer le respect. L'immersion dans ce camp de prisonniers dédié aux aviateurs de la Royal Air Force est particulièrement réussie. Ces hommes qui ont su déployer des trésors d'ingéniosité pour parvenir à leurs fins reçoivent ici un bel hommage (l'histoire étant inspirée de faits réels). Ajoutez à cela un casting plus que costaud, et le compte est bon !

C’est un film qui se regarde à plusieurs reprises dans sa vie. En tout cas dans la mienne. Il faut dire qu’il y a Charles Bronson et Steve McQueen. Deux géants du cinéma américain. L’ambiance des stalags. La grande évasion. La Suisse à l’horizon. La liberté. C’est bien tourné et bien réalisé. On a dans ce film, un bel exemplaire du génie humain afin de trouver les moyens et les stratagèmes pour s’enfuir du camp et aussi de l’Allemagne.

Film culte et très connu de Sturges, à la fois drôle et dramatique, c'est une réussite indéniable. De très bons acteurs viennent parfaire l'ensemble tels que James Dean, Charles Bronson ou encore Donald Pleasance. La toute dernière heure est vraiment la plus intéressante, on vit pleinement cette fuite avec les personnages, on a envie que ces prisonniers anglais s'en sortent. On ressent vraiment un stress constant pendant la dernière heure, ils sont poursuivis, passent des barrages, ont des contrôles d'identité, c'est vraiment palpitant. Un film légendaire et de qualité. A retenir, Donald Pleasance qui dit "Splendide" quasiment à chaque scène, cela m'a bien fait rire.

Un très grand film devenu un classique. Plus de 60 ans après sa sortie il a gardé toute sa vigueur. Cette histoire de tentative d'évasion massive de prisonniers durant la seconde guerre mondiale reste toujours aussi prenante. On suit avec bonheur les stratégies mises en place pour réussir cette spectaculaire évasion. Le film s'appuie sur un casting en or massif : Steve McQueen, James Garner, Charles Bronson, James Coburn, et tant d'autres... Filmé avec talent par John Sturges ce spectacle reste un modèle du genre qu'on ne se lasse pas de voir ou revoir.

Généralement, les films des années 60 ont mal vieilli... pas "La grande évasion" qui reste un chef-d'oeuvre peu dépassable. C'est peut-être en premier lieu grâce au casting 5 étoiles, à la carrure et au jeu des acteurs, dont un grand nombre avait fait la guerre... puis la qualité de l'histoire, la solidité du scénario, la précision de la mise en scène, la légendaire musique !

Considéré à juste titre comme un classique du film de guerre et du film d'évasion, ce méga blockbuster réunissait une distribution XXL de stars US et anglaises. L'histoire est simplissime (inspiré d'une histoire vraie) mais le script nous raconte en détail les péripéties de ses hommes pour se faire la belle. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils en ont rencontré des obstacles et subies des déceptions. Éloge du courage et du système D (contre un ennemi allemand plus que nazi, grande intelligence du script), le film est surtout dominé par la présence de la nouvelle superstar US de l'époque, le charismatique S. McQueen qui acceptera le rôle à condition que son rôle soit étoffé et qu'il puisse faire des cascades à moto (d'où la scène de poursuite, complètement fictive). Il incarne donc le héros américain archétypal : beau, insolent, débrouillard, fort et provoquant l'admiration. Le reste du casting est impeccable également et le rythme imposé par J. Sturges permet de ne pas voir passer les presque 3h de film ! C'est du cinéma à l'ancienne très bien fait, très bien mené, généreux et intelligent et jamais racoleur. D'autres critiques sur

The Great Escape s'apprête à fêté ses 60 ans, il y'a comme cela, des films qui vieillissent avec une certaine distinction.

L'héroïsme du long-métrage est dépeint sur quasi trois heures et entrouvre les portes avec panache entre une posture très ténu et un gout prononcé pour la comédie, une bravade dont Steve McQueen en est le plus beau représentant. La musique d'Elmer Bernstein est une autre accentuation du couplet pondu par John Sturges, les transitions sont d'ailleurs assez improbables pour l'époque je trouve ...

L'organisation de la manœuvre est très entrainante, la fuite est aussi hyper haletante, la course poursuite en moto d'ailleurs figure au panthéon dans le registre de la cascade, il y'a de quoi !

Un film brillant, porté par une garnison imbriqué à défendre une vue réaliste et cinématographique de cet épisode historique. Bien jouer !

Grand classique des années soixante, ce film réunit une brochette d'excellents acteurs de cette époque. On suit avec plaisir la préparation minutieuse et l'évasion inspirée de faits réels, mais on peut regretter qu'aucun personnage ne soit mis en avant, particulièrement celui interprété par Steve Mc Queen qui reste le plus marquant avec la célèbre scène de moto. "La grande évasion" est avant tout un film populaire qui montre qu'on pouvait faire du cinéma de qualité et distrayant avec autre chose que des effets spéciaux et des super héros.

Un chef d'oeuvre avec Steve McQueen et Charles Bronson sur deux officiers de la seconde guerre mondiale qui s'évadent d'une prison.

Ce film culte, réalisé par John Sturges et sorti en 1963, est très bon ! Vu il y a longtemps, je n'en avais gardé que quelques (très bons) souvenirs et je n'ai pas été déçu en le revoyant, bien au contraire ! Le film relate, à partir du récit homonyme de Paul Brickhill, l'évasion de plusieurs soldats anglais et américains du camp Stalag Luft III. Je n'ai cependant pas lu le livre, je ne peux ainsi pas savoir si le film est fidèle ou non à la réalité, même si je me doute bien que certaines scènes ont été romancées. Comme au premier visionnage, j'ai tout d'abord été impressionné par le fait que le film ne tombe pas dans quelque chose de lourd et de "larmoyant", ce qui aurait pu être le cas, comme n'importe quel film historique ayant pour thème la Seconde Guerre Mondiale. Le film a au contraire opté pour une relative bonne ambiance, certaines scènes sont mêmes plutôt drôles ou en tout cas légères. C'est donc avec un certain plaisir et entrain que nous suivons la vie de ces soldats dans le camp et surtout leur projet de fuite, la construction de tunnels etc. Et on ne peut d'ailleurs s'empêcher d'être admiratif devant ce déploiement de travail, de ténacité et surtout d'espoir, d'autant plus lorsque l'on sait que c'est adapté d'une histoire vraie. J'avais, je l'avoue, un peu peur quant à la durée du film. Finalement, je n'ai honnêtement pas vu les deux heures quarante-cinq de film passer, le tout s'enchaine assez rapidement et puis le film est assez captivant, du début à la fin ! En ce qui concerne les acteurs, nous avons un très bon casting puisque nous y retrouvons, entre autres, Steve McQueen, Richard Attenborough, Charles Bronson, James Garner, Donald Pleasence etc. et tous jouent très bien. "La Grande Évasion" est donc un très bon film, tout simplement !

Un classique du film de guerre qui respecte les codes de l’époque (le casting à l’ancienne, l’indispensable musique, le ton léger et dramatique à la fois…). Inspirée d’une histoire vraie, "La Grande évasion" brille par sa galerie de personnages attachants campée par un exceptionnel casting (le cool Steve McQueen, le charismatique James Garner, l’excellent Richard Attenborough, Hannes Messemer dans un rôle de nazi étonnamment humain mais aussi James Coburn, Charles Bronson, Donald Pleasence, Gordon Jackson, David McCallum…) et ses scènes d’anthologie (les aller-retour de Hilts au frigo, l’évasion, la cultissime course-poursuite en moto…). Et la fin est particulièrement bien vue ! Seul petit regret : la longueur du film (2h45 !).

Attention, spoilers. La grande évasion est le genre de film d'action/aventure bien foutu qu'on ne retrouve plus vraiment dans les productions cinématographiques actuelles (le genre action étant, malheureusement, le plus souvent relégué vers des films de seconde zone).
Le film est surprenant sur plusieurs aspects. Déjà parce qu'il se présente presque "bon enfant" en adoptant un ton assez léger pendant une bonne partie de l’œuvre, malgré la situation (des prisonniers militaires retenus par des allemands, certes, pas inhumains mais pas drôles non plus). Le film joue d'ailleurs beaucoup avec l'humour à travers le personnage de Steve McQueen.
Mais cette légèreté est, à certains moments du film, tout d'un coup complètement remise en question. C'est assez surprenant cette alternance de moments assez bons enfants avec de rapides retours à la dure et cruelle réalité des protagonistes du film.
Pour la suite, John Sturges applique de façon assez efficace le film d'évasion de prison, avec une partie assez longue finalement sur l'après-évasion (qui continue à trancher avec l'aspect bon enfant qu'on aurait pu croire au début), pour livrer finalement un film intéressant, efficace et réussi. Pas un chef d'oeuvre, mais un film qui vaut le détour.

L’important succès populaire de ce film est logique. Réunir un grand nombre d’acteurs aussi magnétiques est une recette de réussite garantie. Sauf qu’en plus de sa distribution charismatique le film de Sturges a un scénario d’autant plus extraordinaire qu’il est authentique. D’ailleurs, le souci d’authenticité du réalisateur était si grand qu’il a eu recours à une accumulation impressionnante de détails. Or, ceux-ci, même bien intégrés au drame, ralentissent un peu le rythme de l’action. Il s’accélère heureusement après l’évasion. Mais hélas plus d’une heure trente après. Une attention toute particulière doit être apportée à la fantastique performance de Charles Bronson qui donne ici toute la formidable étendue de son talent. Talent trop peu utilisé par de trop nombreux réalisateurs.