Avis : Le Chant du Danube - Page 2

Ce film réalisé par le grand Alfred Hitchcock est selon moi, considéré comme l'un des plus mauvais film de ce réalisateur. spoiler: Johann Strauss fils joue du violon dans l'orchestre de son père, Johann Strauss I, mais n'est pas encouragé à composer par celui-ci. Strauss donne tout de même des leçons de chant à la fille du pâtissier, Rasi à qui il dédicace toutes ses chansons. Puis, il fait la rencontre de la comtesse, qui a composé quelques vers et lui demande de l'aider pour les traduire en musique. Quand son mari le prince en entend parler par une servante, il débarque dans la salle de musique en furie, mais le nom de Strauss le calme un peu. La comtesse tombe peu à peu sous le charme de Strauss Jr. Avec un ami, elle complote pour que Strauss père reporte sa représentation et que la pièce de Strauss, Le Beau Danube bleu, puisse être présentée devant une assistance. Il conduit lui-même la valse, et devient la sensation de Vienne. Un peu plus tard, même si le prince a quelques soupçons quant aux intentions de Strauss fils, tous se réconcilient.
Je n'ai pas du tout aimé ce film, car il n'y a aucun morts, presque pas de suspense et trop de longueurs, ce n'est pas digne d'Hitchcock. Je met 2 étoiles, car c'est un film d'Hitchcock, mais sinon ça vaut 1.5, un film vraiment pas terrible, 2/5.

Un film assez bon d'Alfred, très romancé et sûrement inexact pas moments (volontairement ou non, je n'en sais, mais c'est un détail passif), mai assez bien réalisé, pour autant c'est loin d'être un de ses meilleurs (en même temps, la comédie musicale n'étant pas le genre qui fit et qui fait encore d'Alfred un réalisateur culte, on le pardonne, bien qu'à l'époque cet argument ne put être avancé, Alfred n'étant pas un spécialiste du suspense en ce temps-là), mais sa représentation de la vie des Strauss n"est pas mal. En revanche, les acteurs, hormis l'interprète de Johann Strauss (Senior à la fin du film), et encore ce n'est en rien magistral, les acteurs ne présentent rien de particulier, leur jeu n'est pas très convaincant, mais ils ne sont pas minables. La direction des acteurs est parfois mal maîtrisée, et la réalisation est très ordinaire. Avoir si vous aimez Alfred, et aussi bien-sûr pour sa musique, quand même !!! Ah, le Beau Danube Bleu !!! Sinon, vous pouvez passer votre chemin sans trop de regrets à avoir. Mais c'est pas trop mauvais !!

« Le chant du Danube » n’est pas le meilleur Hitchcock mais un film qui se laisse voir malgré une bande sonore qui crachote et des passage alternant le français et l’anglais (la traduction française ayant probablement été altérée par le temps). Du côté de l’intrigue, on reste dans un triangle amoureux sans grande originalité et une dualité entre le fils et le père qui ne reconnait pas les talents de sa progéniture. Mais les quelques touches humoristiques permettent de maintenir l’intérêt que l’on porte à cette modeste comédie.

Injustement oublié, et même injustement méprisé par le Maitre en personne, "Le chant du Danube" est loin d'être un mauvais film. Tout d'abord, Hitchcock réussit le tour de force d'être original dans sa réalisation, alors que le film n'en demande pas. Il y a vraiment dans ce film quelques belles trouvailles visuelles impressionnantes. Aussi parce que le réalisateur insère sa patte humoristique, aussi bien visuelle que verbale, et qu'elle fait mouche. Sans noms connus, les acteurs font le minimum, c'est-à-dire jouent juste. Du côté de l'écriture, on reste dans un triangle amoureux sans réelle originalité: un scénario sans surprise donc et très très librement inspiré de Johann Strauss. Un autre petit bémol: un léger ralentissement (pas d'humour, pas d'étincelle de mise en scène, pas de bouleversement de l'histoire) après 45min de film, qui heureusement ne dure que quelques minutes pour laisser place au dénouement. Non vraiment, il y a de belles choses dans ce film, voire très belles. Une bonne surprise!

Quoiqu'en dise le père Alfred Hitchcock dans la Bible (le Hitchcock-Truffaut), Waltzes from Vienna n'est pas du tout son plus mauvais film. Qu'il se fasse projeter Juno and the Paycock, The Farmer's Wife ou The Skin Game sur les murs de son caveau pour s'en convaincre. Non non: il y a là-dedans 2 ou 3 minuscules idées plutôt sympathiques, et qui ressemblent bien à du Hitch: un montage parallèle (cf Strangers on a train) très joli sur une scène musicale rondement menée, des gags purement hitchcockien c'est-à-dire poétiques (un gars qui sauve de l'incendie de sa boutique 2 fleurs et un gateau), la volonté tout à fait louable de faire une comédie musicale sans musique; le premier plan, un système de transparences et de maquettes ridicules qui a fait la gloire du maître (Number Seventeen, A lady vanishes). Et surtout l'ensemble du projet, dont je ne vois d'autre exemple que dans le culte-pour-moi Trois places pour le 26 de Demy: faire un biopic romancé, raconter la vie d'un personnage réel (en l'occurence Strauss) en l'inventant totalement.
Alors bien sûr, Strauss n'a peut-être pas composé le Danube Bleu en étudiant la fabrication des croissants (qui osera prétendre que cette scène n'est pas la même que dans Dancer in the Dark?), son père ne portait peut-être pas ce costume ridicule (il faudra un jour réhabiliter Edmund Gwenn, qui a tourné 3 fois avec Hitch sans en récolter aucune gloire); bien sûr il manque 30 minutes au film (perdues), ce qui fait que le scénar reste assez brumeux ; d'accord c'est très mal joué ; d'accord ça ressemble pas aux sujets d'Hitchcock habituellement ; d'accord la musique est infâmement mal jouée, d'accord d'accord... Mais...
... Mais le fait est qu'on s'en tape complet, et que le film est joli parce que fantaisiste et unique dans la carrière de Bouddha euh de Hitchcock.

Peut-être le moins bon film d'Hitchcock qui n'aurait jamais dû s'essayer au film musical. Ca reste léger, parfois amusant, charmant et ça n'a pas trop mal vieilli. Les acteurs sont moyens et le suspense est totalement absent.

Sorti en février 1933, Walzes from Vienna (trad. littérale : Valses de Vienne, titre français : Le chant du Danube), est une œuvre anglaise à part dans la filmographie d’Alfred Hitchcock.

L’histoire est celle d’un jeune musicien-compositeur, Shani, qui vit à l’ombre de l’imposante stature sociale de son géniteur, Joannes Strauss, ce dernier méprisant publiquement sa progéniture. Suite au refus du virtuose de composer une œuvre pour le couple des comte et comtesse Van Stahl, Shani s’en chargera et créera une œuvre magistrale : le chant du Danube. Ses péripéties et relations l’amèneront à la gloire, obligeant son père à reconnaître al fine son talent.

Walzes from Vienna est l’unique film en costumes d’époque réalisé par Hitchcock. Ce dernier se désintéressera très rapidement de ce projet, la reconstitution historique ne semblant pas avoir ses faveurs. Et pourtant, pour les amateurs du genre, malgré le plan de départ sur une brigade de pompiers nommée en anglais plutôt qu’en allemand, le film est plutôt réussi, transportant le spectateur dans l’ambiance romantiques des valses viennoises. Hitchcock se complaît surtout à tourner en ridicule les castes sociales, avec des domestiques totalement irrévérencieux envers leurs maîtres, et les cases générationnelles, avec la jeunesse tout aussi désinvolte envers leurs aînés.

Nous sommes donc loin des histoires de meurtres, d’intrigues policières, de mise sous tension auxquels on est habitué avec le réalisateur, qui ne crée de fait pas d’inconfort chez le spectateur. C’est peut-être ce qui l’a désintéressé, mais Walzes from Vienna demeure une œuvre originale, agréable à regarder pour qui n’y attend pas spécifiquement les atmosphères pesantes du réalisateur. Une certaine bouffée d’air frais dans sa filmographie donc.

Bon j'ai vu trois Hitchock et celui ci est celui que j'ai le moins aimé, je ne suis pas fan des comédie musical de toute façon! Mais il m'a bien fait rire!^^

Pas le meilleur Hitchcock bien sur mais un film qui se laisse voir. A noter la scène de l'orchestre particulierement réussie et un Johann Strauss senior excellent. Ce film montre que le maitre savait aussi nous surpendre sans toujours recourir au suspense mais en étant aussi là où on ne l'attends pas.