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selenie
5 425 abonnés
6 014 critiques
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5,0
Publiée le 22 mai 2023
Ce qui frappe d'abord c'est la cohérence du scénario avec les faits historiques, de la montée en puissance des tensions entre les communistes et nationalistes menant au conflit au système des concessions étrangères en passant par la ville de Changsha, lieu d'origine de la guerre civile. Et ainsi l'importance du navire n'est pas à négliger, comme le parallèle avec la guerre du Viêt-Nam. Mais sur ce dernier point, si certains y voient une propagande américaine, on constate pourtant que le film refuse l'héroïsme bête et simpliste de la plupart des films de guerre américains, ne serait-ce que par son anti-héros, soldat mais avant tout mécanicien flegmatique et solitaire, mais aussi par son ami (Attenborough dans un de ses meilleurs rôles) qui est prêt à déserter par amour, ou par le fait d'insister sur l'importance de ne pas se mêler des affaires chinoises. L'évolution des individualités se fait très progressivement, au sein de leur communauté, puis vis à vis du contexte chinois avant une montée en tension jusqu'à cette fin inattendue, où les protagonistes sont rattrapés par une guerre qui n'est pas la leur. Un grand film, et rappelons que Steve McQueen citait ce film comme son préféré parmi sa filmographie. Site : Selenie.fr
A travers le destin d'un marin entre colonialisme et revolution chinoise des années 20, une fresque historique intéressante mais plombée par des grosses longueurs, malgré la présence charismatique de McQueen en héros désabusé.
Un film de guerre civile dans le pays de Chine sur fond humain et avec du suspense qui dure presque 3 heures, c'est long, cela aurait été mieux plus court, mais il y a des moments forts, intenses, spectaculaires, réalisé par le talentueux Robert Wise. "La canonnière du Yang-Tsé" a des séquences d'émotions comme tuer peut ètre difficile (surtout des gens qu'on tient qui sont en dangers) mais aussi de l'intimité comme la Chinoise qui se marie avec un marin secondaire entre autres, c'est servit par de très bons comédiens comme Steve Mc Queen dont sa performance remarquable lui vaudra sa seule nomination aux Oscars de sa carrière, Richard Attenborough très touchant en collègue , Richard Crenna excellent en général du navire, Candice Bergen plus le reste du casting Chinois ou Américain. La mise en scène de Robert Wise est efficace avec une belle photographie du fleuve Chinois en guerre. La musique de Jerry Goldsmith est sensationnelle. A voir.
Un film culte, qui certes, date un peu, mais se laisse voir avec plaisir malgré sa durée et ses longueurs. Sur fond de guerre nationaliste en Chine dans les années 1920, on suit un vieux rafiot militaire et son équipage qui tente d'assurer la présence américaine dans le pays malgré les conflits et le rejet grandissant de la population. Le néosocialisme est dénoncé, mais aussi les modes de management au sein de la Marine américaine, illustrés par la rébellion d'un chef mécanicien compétent et finalement haï parce que très humain. Au delà des situations tendues et batailles bien rendues, on suit aussi 2 histoires d'amour impossibles et sans avenir qui équilibrent les aspects géopolitiques du film par un un côté romantique. Il y a une forme de désenchantement et presque de désespoir inéluctable dans ce film que peut-être on peut interprété à 'aune de l'enlisement des américains au Vietnam au moment où le film fut tourné/ Première heure qui traine en longueur, mais les choses se compliquent dans la deuxième partie et le film trouve toute sa puissance dans la dernière heure. Une jolie photographie qui enchante le regard, des reconstitutions grandioses de la chine, de ses ports, de ses ruelles grouillantes, de ses bouges, de ses mœurs supposés barbares. Malheureusement un doublage en français des plus médiocres.
Ce film est formidable. Steeve McQueen est génial car il incarne avec brio le rôle d'un marin mécanicien. Et que dire de l'histoire... sinon qu'elle est émouvante dans un contexte difficile (la Chine s'éveille et tolère de moins en moins les occidentaux) l'atmosphère dans laquelle baigne l'équipage d'un navire de guerre désuet, est saisissante. La fin du film avec la mort d'Holman (qui dans un dernier éclair de lucidité se demande ce qu'il vient faire en Chine) est touchante.... c'est un film sensationnel avec de très bons acteurs et un très bon scénario... et surtout un inoubliable Steeve McQueen !!!
Historiquement intéressant et bonne reconstitution pour ce récit anti-colonialiste de Robert Wise. Entaché de scènes qui rallongent inutilement le film, « La Canonnière du Yang-Tsé » offre cependant à Steve McQueen, l’un de ses plus grands rôles
On n est pas à l abris des clichés néanmoins c est un des films les plus dépaysant avec Steeve Mc Queen. Une distribution et un décorum hollywoodien avec un scénario qui reste évidemment sans surprise, voire simpliste. À apprécier en replaçant dans son contexte...
Robert Wise a toujours apporté un soin particulier au choix de ses sujets et à celui de son angle d’attaque. Évoquer la présence Américaine en 1926 en Chine en pleine guerre du Vietnam en 1968 n’était rien moins que très prometteur. Malheureusement le film ne fait guère preuve d'ambition mais plutôt ambigu, se contente de dérouler un anti-communisme de circonstance et d'opposer sommairement la naïveté des missionnaires à la bêtise des marines. De surcroît on doit supporter 2h30 Steve Mc Queen et ses horripilants tics de jeu.
VIDEO. C'est rare de voir un film aussi ambitieux et maîtrisé (à part quelques rares scènes, comme celle du combat de boxe), tant dans le développement de la fresque historique que dans celui des relations intimes. Steve McQueen m'impressionne énormément - sa gestuelle d'une incroyable précision, son don de faire oublier la caméra quand il est à l'écran (c'est vraiment comme s'il n'y avait aucune caméra autour de lui quand il joue). Je ne sais pas, au bout du compte, pourquoi je ne suis pas plus ému par le film (la vidéo, bien sûr, et peut-être aussi l'histoire d'amour un brin artificielle de Holeman)...
Avec ce nouveau navet soporifique et prétentieux, au jeu d'acteur inexpressif et à la lenteur ridicule, le duo Steve McQueen-Candice Bergen donne au mot "ennuyeux" une nouvelle dimension.
Un grand film dont certaines scènes très fortes sont étonnement empruntes d'une certaine intensité ce qui était rare pour l'époque, la musique joue un rôle non négligeable dans cette puissance émotionnelle. Personnellement je n'ai pas vu passer les 3 heures de ce film à la reconstitution léchée et qui nous transporte littéralement vers cette époque. Il est bien dommage que Steve MC Queen n'ait pas décroché l'oscar pour son rôle., il le méritait.
Malgré quelque longueur ce film reste indémodable ne serais ce que pour son message sur la colonisation qui rend fou et qui étouffe les hommes. Il montre la volonté impérialistes de l'homme qui va jusqu'à vouloir posséder l'être. Culte également pour la prestation de Steeve Mcqueen sûrement sa meilleur tant son rôle prend une ampleur dramatique et tragique tout au long du film. Un personnage fort qui derrière ses airs nonchalant cache l'humanité qui se livre tout en finesse.
Un beau film avec comme histoire la période colonialiste en chine. De très bons acteurs avec comme héros Steeve McQueen. Un rôle qui lui va parfaitement. De belles images de la rivière Keelung et de cette canonnière. La fin est tragique et ma toujours déçu mais il faut bien faire des fins différentes. A voir et a revoir tellement ce film est prenant ! Je mets 5 étoiles car pour moi c'est un des chef d'oeuvres des années 60. La qualité du film est très bonne pour cette époque car il a été filmé en format panavision et son stéréo 6 pistes.
Trop long. Beaucoup de remplissage, de scènes inutiles, de romances sentimentales à la guimauve. Steve Mac Queen svelte et bon acteur dans la sobriété. Crenna , sentencieux, grandiloquent, grimacier, a de faux airs de William Holden qui aurait été meilleur que lui dans le rôle du commandant . Candice Bergen fade. Attenborough anglais. Le film s'anime vers la fin. Robert Wise, plus avisé de tourner West Side Story, avait des westerns à son actif. Cela se ressent dans la finale qui est une sorte de Sept Mercenaires à la chinoise. En revanche, la bataille navale entre la canonnière américaine et la jonque chinoise remplie de fusiliers marins, spectaculaire, n'est pas convaincante. On dirait du Rambo. On se demande pourquoi le commandant se met à jouer les pirates des Caraïbes au lieu de flanquer quelques bons coups de canon. Et le fond de l'histoire alors ? Nos bons amis yankees, comme d'hab, se mêlent de ce qui ne les regarde pas, et se trouvent là où il ne faut pas, entre Mao et le Kuomintang. N'écoutant que leur bon coeur, ils vont à la rescousse d'une mission religieuse dont le pasteur, peu reconnaissant, les envoie aux petites soeurs des pauvres avant de se faire tuer par ses amis de souche. On ne peut s'empêcher d'un léger sourire rétrospectif quand on compare à la situation de 2023. Les figurants du film sont taiwanais. Souhaitons leur de ne pas revivre le même scénario en live avec leur voisin continental Si Jin Ping. Quant aux pasteurs, anglicans ou catholiques, leur sort est terriblement aléatoire depuis l'empereur Mingdi, contemporain de Saint Thomas l"Apôtre.