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    Les Ensorcelés
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    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 730 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2014
    Mélodrame flamboyant et fascinant aux six oscars de Vicente Minnelli qui évoque le rôle impitoyable des producteurs à Hollywood, avec un Kirk Douglas sublime en mégalomane ambitieux et perfide.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2020
    Dès son titre le film pose une ambiguïté. « The Bad and the Beautiful ». S’agit-il de l’opposition entre deux personnages : Jonathan Shields (Kirk Douglas) the Bad et Georgia Lorisson (Lana Turner) la Beautiful ? Ou plus probablement les deux aspects de la personnalité de Shields, charmeur ou abject, dont la fin justifie tous les moyens à ses yeux. Homme fragile qui souffrit dans son enfance à l’ombre d’un père dictatorial (dont la photo est celle de Jack Warner le concurrent détesté par Louis B. Mayer), qui peut éprouver des sentiments : amitié, admiration, amour, mais prêt à tout sacrifier pour réussir les films qu’il produit, ne reculant devant aucune manipulation, si vile soit-elle. Ce portrait de David O’Selznik, que Minnelli n’appréciait pas, offre aussi une certaine ironie acide, car le grand film sur la guerre de sécession qui se plante lamentablement est bien sur “Gone with the Wind” (Autant en emporte le vent).
    Découpé en trois flashes back, chacun représente un étage de la descente (morale) aux enfers de Shields. Tous inspirés de personnages réels. A commencer par Fred Amiel (Barry Sullivan) de Maurice Tourneur (Minnelli au passage se moque de CAT PEOPLE et des séries B fantastiques), qui eut maille à partir avec le producteur Val Lewton. Puis Georgia Lorisson (Lana Turner), fille alcoolique d’un acteur fameux est clairement basée sur Diana Barrymore. Enfin le couple Bartlow (Dick Powell et Gloria Grahame) l’est du couple F. Scott et Zelda Fitzgerald. Cette démonstration en règle d’un système auquel appartient pourtant le réalisateur qui après le succès de « Meet Me in St Louis » put faire le cinéma qu’il désirait (les majors d’aujourd’hui ne financeraient pas un film comme « The Clock »).
    Elégant quant à la mise en scène avec la caméra de Robert Surtees (oscarisé) aux éclairages si significatifs qu’ils en deviennent illustratifs des situations, aux travellings si fluides qu’ils ne se remarquent pas. Exigeant dans les décors, l’ancien métier de Minnelli à Broadway, pour lesquels Cedric Gibbons, Edward Carfagno, Edwin B. Willis et Keogh Gleason reçurent un Oscar. Ce film somptueux met une fois de plus en exergue la qualité exceptionnelle de la direction d’acteur du cinéaste. En effet, Lana Turner, actrice fragile, se réfugiant derrière son physique, à la réputation d’un jeu limité et cantoné dans les rôles de femme sexy ou de garce ou les deux de manière presqu’exclusive si l’on excepte sa transparente apparition dans le « Dr Jekyll & Mr Hyde » de Fleming dix ans plus tôt, manquait de confiance en elle face à celui qui était considéré comme le directeur prodige de la MGM. Minnelli débriefa avec elle la première scène qu’elle venait de tourner, lui démontrant qu’elle n’était pour rien dans chacune des reprises. Sa carrière de grande actrice commença avec ce film (1). De même, selon Kirk Douglas, le réalisateur en lui expliquant que son personnage serait d’autant plus odieux qu’il serait doux et sympathique, plutôt que violent et agressif, plus ambigu que manichéen, ouvrit des possibilités d’interprétation qu’il ne soupçonnait pas en lui. Enfin, l’insignifiante Gloria Grahame livre une prestation oscarisée, malgré le peu de temps à l’écran.
    Ce chef d’œuvre incontestable est aussi, avec « The Band Wagon » (Tous en scène), le sommet de l’œuvre cinématographique de ce génie. La profession, plus rancunière qu’il n’y paraît au travers des cinq oscars attribués, ne le retint pas pour celui du meilleur film, ni du meilleur réalisateur. Pourtant à chaque nouvelle vision, le seul regret est que malgré près de deux heures, le film paraît trop court.
    (1) Minnelli avec sa gentillesse et sa patience désinhiba ainsi l’immense talent de la star. Elle obtiendra une nomination pour « Les plaisirs de l’enfer » de Mark Robson (1958) et surtout livrera une extraordinaire performance dans le « Mirage de la vie » de Douglas Sirk l’année suivante.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2016
    Ce film n'est pas sans rappeler sur le même thème "la comtesse aux pieds nus" allant même jusqu'à démarrer également dans un cimetière!!!
    Mais le récit en trois parties est un bel objet de cinéma, traitant le milieu du cinéma avec un certain cynisme et une dose de raffinement certain. Il est dur de parler autrement d'un film élégant et soigné tant dans la mise en scène que dans le jeu des acteurs. Et Lana Turner toujours fascinante
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 088 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2016
    En 1950, Billy Wilder avait brisé un tabou avec "Sunset Boulevard", son film noir dénonçant la face sombre d'Hollywood à travers les destins tragiques d'un jeune scénariste ambitieux (William Holden) et d'une star du muet (Gloria Swanson) tombée dans la folie après avoir été abandonnée par les studios lors de l'arrivée du parlant. Quoique salué par la critique, le film n'avait remporté que des oscars mineurs, les pontes des studios n'appréciant que modérément ce miroir tendu à leur cynisme. Deux ans auront malgré tout suffi pour que Vincente Minnelli enfonce le clou de manière sans doute moins brillante et moins désespérée mais tout aussi juste. Le projet lui a été paradoxalement proposé par John Houseman, le nouveau producteur de la MGM, alors que Minnelli était jusqu'alors spécialisé au sein du studio dans des comédies ("Le père de la mariée", "Allons donc papa !") et des comédies musicales ("Yolanda et le voleur", "Le pirate", "Un américain à Paris") qui l'avaient amené au sommet. Ecrit par Charles Schnee à partir d'une nouvelle de George Bradshaw remaniée par Dore Schary, le scénario prend appui sur la place centrale du producteur dans le système des studios pour proposer le portrait de Jonathan Shields (Kirk Douglas) sorte d'hybride de Val Lewton et de David O'Selznik se hissant à la force du poignet jusqu'à la production de séries B (une parodie savoureuse de "La malédiction de hommes chats" de Robert Wise est concoctée par Minnelli) pour finir par réaliser lui-même une superproduction qui causera sa chute. Minnelli montre tous les méandres qui jalonnent le chemin menant à la réussite au sein de la Mecque du cinéma, parsemés de fausses promesses, trahisons et autres bassesses auxquelles sacrifiera l'ambitieux producteur pour parvenir à ses fins. La narration en flashback emprunte de manière successive le récit de trois victimes de la soif de pouvoir de Shields. spoiler: Tout d'abord, Georgia Lorrison (Lana Turner), fille d'acteur vaguement inspirée de Diana Barrymore (fille de John Barrymore) à la psychologie fragile que Shields sauve de son alcoolisme pour la mener au sommet en lui faisant croire qu'il est amoureux. Fred Amiel (Barry Sullivan) ensuite, réalisateur de série Z, compagnon des débuts à qui Shields dérobe ses idées et qu'il n'hésitera pas à évincer pour monter son premier film important. James Lee Barlow (Dick Powell) enfin, écrivain en vogue qu'il convainc de se reconvertir à l'écriture de scénarios et dont il trahira la confiance en provoquant accidentellement la mort de sa femme (Gloria Grahame) suite à un stratagème diabolique destiné à détourner Lee Barlow de l'emprise de celle-ci
    . S'ils ont eu à subir la détermination cynique de Shields, force est de constater que, le succès leur a souri à tous les trois après leur rencontre avec celui qui a fini par payer un lourd tribu à son ambition et à sa morgue en devenant un paria de la profession. Le portrait que l'on pourrait croire à charge rétablit au final une certain équilibre, Minnelli considérant sans doute que la position d'homme orchestre occupée par le producteur l'oblige quelques fois malgré lui à user de tous les ressorts pour faire éclore les films qui sont commandités, il ne faut pas l'oublier, par des financiers exigeant un retour sur investissement. Il tente donc et réussit plutôt bien à éviter une démonstration manichéenne mais son sens du mélodrame trop appuyé qui sied merveilleusement aux comédies musicales rend les enchainements de situations parfois un peu prévisibles ce qui nuit ici à la force de son entreprise. Un péché mignon que l'on retrouvera par la suite faisant dire à certains que Minnelli est un réalisateur certes doué mais incapable de sacrifier ses artifices à son propos. On reste donc assez loin de la fascination que dégage le chef d'œuvre de Billy Wilder même si le film a reçu des critiques dans l'ensemble favorables. Kirk Douglas fort satisfait du résultat et content d'avoir pu varier son registre qui le cantonnait jusqu'alors aux rôles de durs travaillera deux nouvelles fois sous la direction de Minnelli. Quant à Gloria Grahame elle remportera l'oscar du second rôle lui laissant entrevoir une brillante carrière qui ne sera malheureusement pas au rendez-vous. Enfin Lana Turner grâce à ce rôle difficile confirme un talent d'actrice qui lui était jusqu'alors contesté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 janvier 2012
    Beau film, bien interprété, bien écris et avec une intrigue très agréable.
    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2011
    Vincente Minnelli, loin des comédies musicales pour lesquelles il est plus connu, signe là un grand film sur ce mythe qu'est Hollywood et donc le cinéma à travers une histoire fragmentée en flash-backs de plusieurs points de vue comme le tout aussi sublime "La Comtesse aux pieds nus" de Mankiewicz avec qui il partage de nombreux points communs. Filmé en un superbe noir et blanc et teinté de mélancolie, "Les ensorcelés" permet à Kirk Douglas de trouver un de ses meilleurs rôles face à des acteurs tout aussi excellents comme Lana Turner, toujours aussi belle ou encore Dick Powell.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    Fascinant jeu de miroirs dans lequel les personnages semblent se rèpondre! On ne saurait enfermer Vincente Minnelli dans la comèdie musicale! il a tournè aussi des drames puissants tel que "The Bad and the Beautiful", turbulent et très violent dyptique sur le monde du cinèma, dont le soin apportè au dècor est typique de la dèmarche du cinèaste! La mise en scène est prècise, efficace et souvent audacieuse! L'interprètation est grandiose, de Kirk Douglas en producteur sans scrupules à Lana Turner en actrice fragile malmenèe par les hommes! Et puis comment oublier cette scène au lyrisme superbe, d'une Lana Turner èperdue et fuyant au volant d'une voiture, sur les routes escarpèes de Malibu! Trahison, dèchèance et manipulation sont au centre de ce chef d'oeuvre virtuose qui remporta pas moins de cinq Oscars à Hollywood (actrice dans un second rôle pour Gloria Grahame, scènario, direction artistique, photographie et costumes) dont sa folle sensibilitè donne au sujet un mèlange subtil de charisme et d’ambition! Un joyau...
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Dans le milieu du cinéma hollywoodien, un ambitieux jeune producteur, fin stratège, résolu, autoritaire, mégalomane, sachant flirter avec l’argent, les hommes et l’immoralité s’il le juge nécessaire, bâtit sa maison cinématographique à force de talent et de pragmatisme.
    Son portrait se dessine en trois parties, au travers de l’histoire de trois célébrités de Hollywood qui l’ont côtoyé, aimé, puis haï : un réalisateur, une actrice et un écrivain, respectivement spolié, séduite et endeuillé. Néanmoins leurs expériences communes les ont transcendés vers la gloire, la fortune et l’accomplissement de soi. C’est donc dans une ambiance lourde et tendue que les affaires les rattrapent de nouveau à la table d’une terrible ambivalence, où se disputent haine, mépris et rancœur d’une part, et amour, fascination et reconnaissance de l’autre.
    Ce drame de 1952, hollywoodien dans le fond comme dans la forme, et porté par de jeunes, beaux et regrettés Lana Turner et Kirk Douglas, nous invite à découvrir les coulisses d’un univers de pouvoirs, de contraintes, et de la disproportion des drames comme ses succès du cinéma américain. Il illustre surtout une intéressante apologie culturelle dans un pays en pleine voie de domination mondiale, où les règles de la morale cèdent déjà le trône au pragmatisme et au culte de la réussite à tout prix, avec la bénédiction de tous.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    "Les Ensorcelés" où comment un scénario ingénieux doublé d'une mise en scène magique parviennent à tutoyer par instants, le sublime. Il s'agit d'une oeuvre sur le cinéma, engagée, sans concessions, et malgré quelques clichés inévitables, intéressante et réaliste. Le paradoxe, c'est qu'il s'agit d'un film Hollywoodien de l'âge d'or qui le (et se ?) critique ouvertement. C'est dans cet aspect qu'il trouve toute sa force et sa puissance, et parvient à troubler véritablement le spectateur, au point de lui faire se poser la question de savoir où est-il réellement ? Tout cela, Minnelli l'acquiert sans dérouter au point de perdre. Mais le duo principal reste Kirk Douglas-Lana Turner et tous deux livrent une performance époustouflante, dans un rôle proche de la vraie vie. Ils sont imposants et il est admirable de les voir prendre tant de recul sur le métier. De plus, la gloire n'est pas toujours au rendez-vous et on peut les retrouver par la suite déchus, loin de leur ancestrale apogée. Pourtant, malgré tous ces éléments originaux, "les Ensorcelés" ne m'a pas entièrement convaincu. On peut également l'interpréter de manière très négative en disant que la première partie ressemble à n'importe quel banal making-of actuel et que la deuxième n'est qu'un condensé de déjà-vu dans l'évocation des producteurs Hollywoodiens, avec leurs propos que l'on peut deviner une demie-heure à l'avance. Il y a également un classicisme certain dans la mise en scène, même si les cadrages et travellings sont extraordinaires techniquement. Ce que je veux dire, c'est qu'en dehors de la voix-off, il y a toujours cette musique orchestrale, cette photographie marquée annés 50, ces baisers filmés comme d'ordinaire... Quelque part entre ces deux extrêmes se situe cette oeuvre adulée et reconnue mondialement, qu'il faut voir pour sa culture ciné et surtout pour se forger sa propre opinion.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2010
    Après «Citizen Kane» (1941), «All about Eve» (1950) et avant «The Barefoot Contessa» (1954), Vincente Minnelli dresse, dans «The Bad and the Beautiful» (USA, 1952) le portrait d’une icône de l’industrie médiatique, en l’occurrence un producteur hollywoodien ambitieux (Jonathan Shields interprété par Kirk Douglas), par le biais des différents témoins qui l’ont côtoyé dans le passé. Par le truchement d’un vieil acolyte réalisateur, d’une ancienne compagne actrice et de l’écrivain qu’il invita à Hollywood, tous trois partageant une rancœur tenace à l’égard de Shields, le portrait de l’homme et du producteur s’esquisse progressivement. Derrière la bête de cinéma se cache la beauté d’un homme fragile, meurtri par la réputation de son défunt père, anciennement connue dans la profession du cinéma pour être sévère et détestable. Le procédé des flash-backs à répétition, outre de complexifier le fil narratif, permet de soutenir l’attention du spectateur. Renfermant trois films en un, «The Bad and the Beautiful», avec la belle-brochette d’acteurs, comme toujours chez Minnelli, en donne au spectateur pour son argent. Tout le film en donne pour son argent, jusqu’à la façon dont le cinéaste, derrière les travers hollywoodiens qu’il dénonce, dore la carrosserie du système des studios. Ce serait une déclaration d’amour à Arthur Freed, le producteur de ses grandes comédies musicales, qu’on ne s’étonnerait pas. «The Barefoot Contessa» de Joseph L. Mankiewicz brosse une image moins arrondie et moins galvanisée d’Hollywood. Il faut toutefois mentionner Kirk Douglas dont l’interprétation est d’une remarquable complétude. Tant dans sa voix, ses intonations et ses inflexions que dans ses gestes, Douglas éclaire le noir et blanc désaturé d’une présence éclatante. Qu’il n’ait pas eu l’Oscar du meilleur acteur auquel il était nommé, alors que son personnage apparaît en fondu avec la statuette dorée, est un triste coup du sort qu’il faut déjouer aujourd’hui en rendant justice à l’acteur.
    Eselce
    Eselce

    1 196 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    Le film est basé sur de longs flash back des trois personnages fréquentés par Jonathan Shields (Kirk Douglas) et de leurs relations cinéma avec ce dernier. Personnellement, je me suis ennuyé. Trop vieux malgré de bonnes prestations. Difficile d'atteindre le final. D'autant que, lorsque les premiers flash back arrivent, on peut quasiment aller directement à la demie minute finale.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2022
    Le portrait d'un ambitieux producteur visionnaire à travers les souvenirs de trois êtres qui gravitèrent autour de cette figure symbole des paradoxes du système hollywoodien, entre erreurs de parcours et inspirations géniales, travers de personnalité et nobles desseins, créations artistiques et destructions individuelles. Portée par un impeccable casting au sein duquel trône un charismatique Kirk Douglas (honoré par la voix remarquable de Jacques Dacqmine) et loin d'un manichéisme faussement annoncé, l'intrigue illustre la douce amertume des douloureuses expériences ainsi que l'ambivalence des bénéfices accompagnant les échecs. Une brillante démonstration!
    this is my movies
    this is my movies

    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2016
    Véritable classique de l'âge d'or hollywoodien, ce film nous plonge dans les arcanes de la fabrication d'un film (voir le passage fabuleux du projet sur les hommes chats, référence directe au film "La féline" de Tourneur) et plus généralement des coulisses du cinéma avec le portrait dur et contrasté d'un producteur (formidablement campé par K. Douglas) à travers le destin de 3 de ses collaborateurs qui ont tous finit par être trahi par cet homme. Les différents destins sont rendus avec à chaque fois de moins en moins de temps et il se dessine petit à petit le caractère difficile à appréhender d'un homme complexe, passionné par son art mais aussi manipulateur, séducteur, auto-destructeur et charismatique. La mise en scène de Minnelli est discrète mais il coordonne parfaitement ses séquences, maîtrisant sa narration éclatée et signant au passage quelques plans fabuleux. Un film passionnant, truffé de rebondissements et d'une finesse psychologique assez exceptionnelle. Du beau et grand cinéma, dominé par des acteurs accomplis qui se donnent à fond ! D'autres critiques sur
    Roub E.
    Roub E.

    726 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2020
    Un film à flash back ayant pour décor le vieil Hollywood. On va suivre l’histoire d’un réalisateur , d’une actrice et d un écrivain qui ont pour point commun un producteur avide de succès (Kirk Douglas) et vont se remémorer les rencontres, leurs succès, les trahisons. Ce qui m’a plu c’est vraiment le portrait de cet Hollywood, la manière de montrer l’envers du décors, dans ses côtés magiques et usine à rêves mais aussi plus tragique et cynique. Kirk Douglas l’un des géant de cet Hollywood est formidable dans son rôle de producteur ambitieux avide de succès. En racontant ses trois histoires le film à malheureusement par moment quelques redondances qui l’alourdissent un peu mais ce fut tout de même un vrai plaisir de le découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Un film hollywoodien à flashbacks très classique. Très réussi aussi, mais l’enjeu du scénario et son point de départ ne m’ont pas vraiment accroché. C’est très bien écrit, joué et réalisé, mais les trois flashbacks sont un peu répétitifs, comme dans Chaînes conjugales, et chacun illustre la même idée, ce qui rend les deux tiers du film assez prévisibles.
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