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    Il était une fois la révolution
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    315 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 janvier 2010
    Détonnant et explosif, ce film anthologique a de quoi rester culte pendant longtemps : l'histoire étonnante (la rencontre entre un dynamiteur et un pilleur de banques) de Leone qui met à plat sa technique de réalisation - la photo est d'ailleurs magnifique - face à un duo tonitruant, implacable et qui restera gravé dans les annales du septième art : James Coburn (La grande évasion)-Rod Steiger (Sur les quais). La musique d'Ennio est tout simplement somptueuse et le final réserve bien des surprises (la scène du train est culte).
    Avis aux spectateurs pour une violence caractéristique d'un Sergio mais qui appuie parfois sur les bords.
    Stephenballade
    Stephenballade

    354 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2016
    Sergio Leone est devenu un réalisateur incontesté de tous avec sa fameuse trilogie du dollar, poursuivie par une nouvelle trilogie, celle des "Il était une fois…" entamée avec un succès retentissant par le biais de "Il était une fois dans l’ouest". Sur le deuxième volet de ce nouveau triptyque, on reconnait tout de suite la patte du réalisateur, qui sait s’accommoder des silences pour faire parler les personnages, par des plans serrés sur les visages, jusqu’aux gros plans sur les yeux. Grâce aux plans plus généraux, il parvient à implanter dans le contexte un scénario manquant pourtant de précisions sur les événements et l’époque dans laquelle ils se déroulent. Pourtant les faits parlent d’un événement bien précis et ayant réellement eu lieu : la révolution mexicaine, entamée en réalité en 1910 pour se terminer dix ans plus tard. Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de ce pays d’Amérique centrale, le contexte se révèle quelque peu déroutant, surtout s’ils ne connaissent pas le film et n’ont pas lu le synopsis. Et c’est d’autant plus déroutant que le film commence par une citation de Mao Tsé-Toung, le fondateur de la République Populaire de Chine et accessoirement l’incarnation de l’idéal révolutionnaire alors qu’il a mené son pays au bord de l’effondrement. C’est donc un peu circonspect que j’ai découvert ce film, me rendant compte que la trame générale n’est pas aussi immersive que les précédentes réalisations de Sergio Leone. Bien qu’estampillé du genre western, "Il était une fois la révolution" se démarque du western auquel le réalisateur nous avait habitués avec le style très personnel qui l’a rendu définitivement célèbre. C’est comme si le cinéaste italien cherchait à nous dire que le temps du western était révolu pour laisser la place à l’ère moderne. Malgré quelques petits raccourcis vraiment minuscules ici et là, "Il était une fois la révolution" ne comporte pas vraiment de défauts. La mise en scène est parfaitement orchestrée, subjuguée par une grande maîtrise de la caméra. Ces qualités sont mises en évidence par une bien jolie photographie. "Il était une fois la révolution" nous propose une fois de plus une association improbable de personnages très différents. Et je n’ai pu m’empêcher de me dire qu’à travers Rod Steiger je voyais Eli Wallach, de la même façon que je voyais Clint Eastwood à travers James Coburn. Si le personnage de Juan Miranda a été effectivement écrit pour Eli Wallach, Jason Robards finalement jugé trop vieux et Clint Eastwood furent pressentis pour le rôle de l’irlandais Sean. Malgré un charisme légèrement (pour ne pas dire un chouia) en dessous c’est finalement James Coburn qui emporte la timbale, et il faut reconnaître qu’il remplit honorablement son contrat, en s’accaparant la sagesse de Jason Robards et de son personnage Cheyenne ("Il était une fois dans l’Ouest"), ainsi que l’intelligence de Clint Eastwood et de son personnage de l’homme sans nom. Quant à Rod Steiger, avec ce rôle écrit pour Eli Wallach, il a réussi à faire par moments du Eli Wallach, tout du moins tel qu’on le connait dans la peau de Tuco ("Le bon, la brute et le truand"), et s'est révélé du même coup très convaincant. Pour finir, il faut bien sûr évoquer la composition du génial Ennio Morricone qui, bien qu’elle ne soit pas la plus connue, accompagne parfaitement le film une fois de plus. Alors oui ce film est réussi et ce ne sont pas les quelques anachronismes ici et là (notamment en ce qui concerne l’armement) qui écornent la qualité de ce long métrage, malgré les conditions particulières du tournage évoquées déjà par quelques internautes cinéphiles. Pour autant, ce n’est pas le meilleur film de Sergio Leone, et si je donne un 3,5/5, c’est simplement parce que je n’ai pas trouvé le film aussi immersif que les précédents, et parce que James Coburn n’a pas le même charisme que Jason Robards ou Clint Eastwood pour interpréter un tel rôle.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    153 abonnés 2 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2023
    Beaucoup de confusion dans cette révolution, qui laisse une certaine rigueur de côté. Étonnant venant de Sergio Leone. Les silences éloquents après tempête ont laissé place à la surenchère d'un langage cinématographique bien trop marqué. Une potiche révolutionnaire qui bénéficie difficilement de l'inspiration des projets passés. Ce n'est évidemment pas de ce film qu'on pourra prétendre connaître l'artisan. Juste pour l'audace d’exécution jusqu'à l'âpreté du final; Pour le thème de Morricone bien évidemment et surtout pour sa présentation des personnages des plus réussie.
    Wagnar
    Wagnar

    65 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2017
    Déjà que je ne suis pas fan des westerns traitant de la Révolution Mexicaine, celui-ci m'a achevé de me désintéresser complètement ce genre. Sergio Leone sombre dans sa propre caricature dans cette farce pesante et vulgaire (dès la première scène avec Rod Steiger qui se pisse sur les pieds) qui est plus proche des médiocres parodies avec Bud Spencer et Terence Hill que des exercices de style avec Clint Eastwood.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2010
    Si il est sans doute moins puissant émotionnellement que ses deux compères, Il était une fois la révolution reste un grand film d'un point de vue historique et cinématographique, avec des scènes mélant les révolution Irlandaise à la chaleur mexicaine le tout bercé par la douce mélodie de Morricone. Un vrai, un bon western, qui semble frappé d'une certaine portée historique bienvenue.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2020
    J’avais gardé le souvenir d’un film inférieur aux deux autres qui forment la trilogie de Sergio Leone. Une nouvelle vision a généré un nouvel avis : il s’agit là d’un immense film. La première partie, qui consiste en la rencontre entre Juan et Sean s’inscrit dans le style précédent du cinéaste, caractéristique de sa trilogie du dollar (dramatisation des situations, longs moments d’attente, gros plans expressifs, le tout teinté d’un certain cynisme), et dont l’influence sur Tarantino est évidente. Quand nos deux héros rencontrent la révolution, le film prend une tournure plus profonde et plus personnelle. Il s’agit, sur un excellent scénario et sous une forme virtuose, d’une démystification de l’idéal de révolution qui était bien présent dans les décennies soixante et soixante-dix. Démystification par les faits racontés, et par le monologue poignant de Juan, en milieu de film, dont on comprend qu’il exprime la vision de Sergio Leone lui-même. Le propos n’est jamais caricatural (même si les personnages peuvent l’être), et d’une très grande richesse. De nombreux thèmes sont ouverts : l’accession au statut de héros (le mérite, le hasard, l’utilisation du dit statut, …), la question de la trahison (qui n’en est plus une sous la torture). La dénonciation de la violence est prenante : voir cet incroyable travelling sur les fosses où les opposants au régime sont exécutés, ou celui, lent et beau (oui !) sur le charnier des cadavres des révolutionnaires massacrés dans la grotte. En plus de cette dimension politique, le film est une magnifique histoire d’amitié, ou deux êtres très différents vont se lier et s’influencer réciproquement. Sean va relativiser son idéal révolutionnaire et Juan va sentir monter en lui le sentiment de révolte contre le système dictatorial en place. Après la formidable scène de confrontation avec le gouverneur tyrannique, la dernière partie est extrêmement émouvante (la « rédemption » du docteur, le dernier bâton de dynamite de Sean) ; même les flash-backs au ralenti, souvent synonymes de mièvrerie, contribuent ici à l’émotion des souvenirs de jeunesse et des illusions perdues. Il faut ajouter que la partition musicale de Ennio Morricone est une composante essentielle de l’ambiance générale de cette monumentale fresque épique, aussi humaine que désenchantée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2011
    un film de gringo dirigé d'une main de maitre par sergio leone qui nous livre un super film sur la révolution
    rayonvert
    rayonvert

    16 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2009
    C'est le 3ème film de Sergio Leone que je vois et une fois de plus je suis bluffé par la mise en scène absolument magistrale. Viens ici en plus un humour que l'on ne trouve pas dans "Il était une fois dans l'ouest" et qui accentue la gravité de la deuxième partie lorsque le scénario montre que les révolutions sont une barbarie et que le plus important c'est la famille et les amis. Les deux acteurs principaux sont excellents et la musique, une merveille.
    Miamsolo
    Miamsolo

    179 abonnés 1 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2010
    Après s’être occupé de l’ouest, Sergio Leone tourne un film sur la révolution. Et quel film ! Les acteurs sont vraiment bons et le scénario très bien écrit. Même si Rod Steiger a tendance à en faire parfois un peu trop, James Coburn est parfait dans son rôle. La plupart des scènes sont cultes. Il n’y a pas de temps mort. Le rythme est assez bien soutenu, même si le film peut paraître trop lent pour certains. C’est surtout ça que j’ai apprécié. Il se crée une ambiance lors des longues séquences. Je trouve que ça donne une crédibilité au film. La plupart du temps, dans d’autres films, tout se passe tellement vite que l’on sature. Ici, avec ‘Il Était une Fois la Révolution’, on peut savourer les répliques et dialogues sans s’ennuyer une seconde. La musique d'Ennio Morricone est magnifique, malgré les "Sean Sean" un peu trop répétitifs.
    _Royal_
    _Royal_

    109 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2011
    Trop sérieux pour être drôle, trop débile pour être pris au sérieux, Leone à encore une fois tout gâché, mais maintenant on est habitué, il n'y a donc pas à s'en faire, tout va pour le mieux
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Sergio Leone nous livre un nouveau chef d'oeuvre. Comme dans ses précédents films, il aime prendre son temps, filmer de longues scènes sans dialogues, faire des zooms pour accentuer un détail ou valoriser les yeux d'un personnage. Son style est toujours aussi iconoclaste (qui aurait imaginé commencer un western avec un carton sur lequel est écrit une citation de Mao Tsé-Tung?). Rod Steiger et James Coburn sont parfaits dans leurs rôles d'antihéros: le premier est un bandit intéressé par l'argent, sorte de deuxième Tuco (à noter que le rôle avait été écrit pour Eli Wallach) et le second est un ancien révolutionnaire qui a perdu la foi en ses idéaux. La musique d'Ennio Morricone est sublime comme toujours. Un des meilleurs westerns du monde.
    SuperMadara
    SuperMadara

    73 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2011
    Un western d'action drôle et épique , une petite histoire dans la grande de la révolution mexicaine et de ses héros . Alliant un duo improbable , le scénario arrive a nous raconter la révolution et en même temps , fait de cette guerre pour la liberté une quête de rédemption et de vengeance pour ses deux héros , deux personnages aux styles bien distincts et qui alignent les répliques comme un échange de coups de feu ! Duo incroyable et improbable , James Coburn et Rod Steiger arrive a faire vivre leurs personnages comme des amis et des héros malgré eux , une amitié qui explose a l'écran comme si ils étaient frères , entre des moments de rivalités ou d'amitié honnête . Légende absolu du western , Sergio Leone montre que sa mise en scène compte beaucoup sur l'excellente BO de Morricone , il transpose une ambiance et une nation entière en s'alliant avec justesse aux mélodies , et crée des entractes poétiques avec les flashback de John !
    Un très bon western , pas le meilleur film de Leone mais vraiment a voir pour passer un moment drôle et épique .
    David GEORGES
    David GEORGES

    34 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2006
    Epique, épique, épique, hourra ! Injustement moins célèbre que ses aînés « Le bon, la brute et le truand » et « Il était une fois dans l'ouest », ce western sauce mexicaine réunit pourtant tous les ingrédients du film culte par excellence. Aventures mouvementées, humour et dialogues implacables, toujours aussi géniale musique de Morricone, personnages savoureux et pittoresques… sont ici purement jubilatoires. Bien sûr les acteurs sont impeccables et hissent leur jeu au niveau des exigences de maître Sergio : dégoûtant et sublime Rod Steiger, envoûtant James Coburn. De plus, une touche tragique supplémentaire plutôt inhabituelle – des sources de l’IRA à l’instauration sanglante de la dictature militaire mexicaine – rend cette œuvre peut-être encore plus indispensable que les précédentes. A (re)découvrir impérativement donc !
    WalterDiBobyLapointe
    WalterDiBobyLapointe

    31 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2014
    Deuxième volet de sa trilogie de l'Amérique, Leone continue son avancée dans le temps et en vient à la révolution mexicaine. Bien plus film de guerre que western, "Il était une fois la révolution" peut se ressentir de temps à autre comme le film de transition entre ses deux chefs-d’œuvre, petits protégés de Leone. Néanmoins, le film est génial pour deux raisons au minimum. La première, c'est le ton abordé, tantôt ironique, franchement drôle (grâce aux répliques des deux "amis") dans la première partie, puis tragique soudainement dans une deuxième partie. L'alliance peut sembler maladroite, mais il n'en est rien, Leone joue habilement sur les deux tableaux. La deuxième, c'est le propos, très engagé, antimilitariste. Le réalisateur prend clairement parti dans ce contexte et, en nous les montrant crûment, rejette les affres de la guerre. C'est osé et admirablement réussi. Il pourrait y avoir une troisième raison pour laquelle le film est génial, la musique, mais Ennio Morricone se surpassant toujours davantage, cela en devient presque normal. Pour exemple, les flash-back déjà d'une beauté rare, sont relevés encore plus grâce à la musique. Les deux acteurs principaux sont excellents, Rod Steiger, rappelant non sans mal Eli Wallach, qui d'ailleurs était prédestiné pour ce rôle, et James Coburn, à la fois drôle, touchant et diablement charismatique. On peut regretter quelques longueurs et un montage de temps en temps jouant sur la facilité, mais l'ensemble tient le distance par rapport au premier volet tout de même. Une nouvelle réussite pour le réalisateur italien, qui prouve à chaque fois qu'il a tout compris de l'Amérique.
    twingolot
    twingolot

    17 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2010
    La marque d'un grand film est parfois de s'imposer par la seule force de son sujet. "Giu la testa" est de ceux-là. Au départ, Leone ne voulait pas réaliser le film, pensant en avoir fini avec le western, préférant se focaliser sur ce qui devait être son ultime chef-d'oeuvre, soit une certaine saga du gangstérisme fantasmé. C'est donc à contrecoeur que Leone accepta de tourner le film ci-présent. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça se fait ressentir. La réalisation semble par moments complètement bâclée, le montage assure des changements de tons abrupts entre les différents actes, les effets spéciaux sont un peu approximatifs (on reconnaît en effet trop facilement les maquettes et mannequins en mousse, mais avouons qu'il s'agissait d'une nouveauté pour Leone), et les anachronismes sont légions (oué les armes de la 2nde guerre mondiale en pleine révolution mexicaine du début du siècle). Bref Leone ne s'applique pas trop cette fois. Le résultat n'en sera que plus étonnant. Car "Giu la testa" est vraiment un "beau" film. Le caractère surréaliste de la direction artistique contribue finalement à en faire une oeuvre singulière, presque abstraite dans son propos. La trame du récit est absolument brillante. La courte introduction est là pour nous plonger de façon radicale dans la boue, nous ramenant au niveau de ces bouseux analphabètes consanguins qui seront les acteurs de la révolution. Puis on assiste à la rencontre improbable entre l'un de ceux-là, sous la figure d'un bandit balourd (Rod Steiger grotesque à souhait), et un ex-membre de l'IRA obsédé par la dynamite (inoubliable figure torturée de James Coburn). Deux personnages exubérants, auxquels on s'attache de suite, car de leurs chamailleries va naître une amitié sincère. Cette amitié naissante passera néanmoins par la case manipulation, et dans un jeu ou chacun se renvoie la balle, c'est naturellement le plus naïf des deux qui finira par se faire avoir, entrant de plein pied - et de façon grossièrement involontaire - au coeur de la révolution. Puis ce sont les succès de la révolution, la libération des prisonniers politiques, l'anéantissement d'un bataillon, l'explosion du pont sur laquelle enchaîne la magnifique mélodie de Morricone. Mais la désillusion arrive bien vite, et surtout, elle coûte très cher. Rod Steiger, qui jusque-là semblait parfois cabotiner pour faire du sous-Eli-Wallach, devient l'une des figures tragiques les plus belles du cinéma, à la profonde tristesse et au désenchantement palpables. Et c'est là qu'arrive le vrai propos du film. Qui avait déjà été présenté par la citation de Mao venant en introduction : "La révolution n'est pas […], la révolution est un acte de violence". Tout est là. La révolution ne véhicule aucune vraie valeur en définitive, c’est un échec total, le gâchis de la vie de quantités de pauvres gens (le monologue de Steiger en milieu de film est le plus juste qui soit). Au milieu de ce déchainement de violence sans aucun sens, seuls comptent la famille et la religion. Le sage est celui qui sait se planquer à temps. "Duck you sucker", la phrase qui clôt le film (qui devait être le titre original aux USA) vient compléter ce plan fabuleux sur le visage de Steiger (l'un de ceux dont Leone avait le secret), pour lui expliquer une dernière fois ce qu'il aurait du faire dès le départ. Bien que plastiquement foireux, "Giu la testa" reste le plus beau film de Leone. Celui qui est allé le plus loin dans l'émotion.
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