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    Il était une fois la révolution
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    novemberromeo
    novemberromeo

    27 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2023
    "Il était une fois la Révolution" est sûrement l'un des plus grands films réalisés par Sergio Leone. Ici, dans cette grande épopée se déroulant pendant la Révolution Mexicaine, le tandem James Coburn et Rod Steiger est formidable...surtout ce dernier qui porte réellement le film. Le parallèle avec la période irlandaise est intelligent. Il y a bien quelques détails qui sont anachroniques, mais cela n'entache pas cette œuvre, magnifiquement soulignée par la musique magistrale d'Ennio Morricone.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2011
    pas du grand leone mais toujour meillieur que certin autre western et se film a un hummour agreable et les personnage tous haut en couleur un bon western mais leone a fait beaucoup mieux
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2019
    Derrière son sens aigu de la dérision et du ridicule, Sergio Leone était un profond pessimiste sans guère d'illusion sur la capacité de l'homme à maitriser ses plus bas instincts, mu qu'il est par sa pulsion de mort et sa soif de pouvoir. "Il était une fois la révolution" est sans doute l'expression la plus juste du tempérament torturé de celui qui affichait extérieurement une nature joviale et gargantuesque. S'il s'était surtout évertué dans la trilogie des dollars et dans le crépusculaire "Il était une fois dans l'Ouest" à démonter la légende fondatrice du western tout en lui rendant hommage, il franchit ici un pas supplémentaire en démontant le mythe absolu que demeure la Révolution toujours prometteuse de l'avènement d'un monde meilleur. Leone n'en retient que l'aspect sanguinaire et sa quasi immédiate récupération par ceux qui y voient l'occasion d'accéder au pouvoir et de jouir de toutes les formes de corruption qu'il offre. Pour rester dans l'Ouest de son enfance, la révolution mexicaine avec en frontispice les figures mythiques de Pancho Villa et de Zapata auxquelles il ne fera jamais référence, semble le vecteur idéal. Travaillant sur d'autres projets, Leone n'envisage pas de réaliser le film qu'il ne souhaite que produire via la société (la Rafran) de son ami Claudio Mancini et de son beau-frère Fulvio Morsella. Peter Bogdanovich puis Sam Peckinpah sont pressentis pour la réalisation mais sans suite. De fil en aiguille avec la United Artists à la manœuvre, Leone sera amené à prendre place derrière la caméra. Il reprend alors le scénario avec Sergio Donati qu'il connait bien pour conformer l'histoire à son propre univers. L'équipe avec Rod Steiger (Leone souhaitait Eli Wallach mais le studio imposa Steiger qui venait de remporter un Oscar) et James Coburn (en lieu et place de Jason Robards puis de Malcom McDowell) en vedette s'embarque pour le sud de L'Espagne que Leone connait maintenant comme sa poche. Toujours fidèle une esthétique où se mêle avec bonheur le grandiose et la dérision, il ne s'embarrasse guère de vraisemblance historique, faisant cohabiter un terroriste de l'IRA en fuite (James Coburn) spécialiste des explosifs et un péon (Rod Steiger) vivant de rapines pratiquées sur les diligences serpentant les routes poussiéreuses du désert mexicain. Cette rencontre improbable présentée avec toute la rouerie dont le réalisateur et son fidèle compositeur (Ennio Morricone) savent user, permettra d'observer les deux versants du processus révolutionnaire. Le dialogue entre l'intellectuel conscient des enjeux et le paysan qui après avoir été manipulé se rend compte de la duperie dont sont victimes ceux de sa classe est la grande force du film. Le constat auquel aboutiront les deux hommes finira par se confondre, même si le chemin pour y parvenir aura été bien différent. C'est même le péon devenu héros révolutionnaire par un hasard ironique qui expliquera à celui qui est devenu son ami, la supercherie consubstantielle à la promesse qui pousse le peuple à la révolte : "Ceux qui lisent des livres vont voir ceux qui n'en lisent pas et disent : " l'heure du changement est venue". Alors les pauvres font les changements. Ceux qui lisent s'assoient autour de tables bien cirées, parlent et mangent. Mais que sont devenus les pauvres ? Ils sont morts !". A la suite de cette phrase sans retour, l'aristocrate irlandais n'a d'autres choix que de jeter le livre de Bakounine qu'il était en train de compulser. Cette phrase résume assez bien où en est rendu Leone quant à sa relation avec la politique. Il parsèmera son film d'autres références historiques comme lors de la scène du massacre de la famille de Juan Miranda (Rod Steiger) qui évoque le massacre des fosses ardéatines (Rome, le 29 mars 1944) par les nazis. Pareillement les massacres des juifs dans les fosses communes par les mêmes nazis seront reproduites quasiment à l'identique. Sans doute pour toutes ces raisons "Il était une fois la Révolution" occupait une place à part dans le cœur de Leone qui s'il était conscient d'avoir marché sur le fil du rasoir en mêlant son ton sarcastique à des évènements aussi tragiques, savait aussi avoir livré, lui si pudique, une grande part de lui-même dans ce film parfois un peu bancal. Le chef d'œuvre était à venir une grosse dizaine d'années plus tard.
    this is my movies
    this is my movies

    620 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2016
    Abusivement inclus dans la trilogie "Il était une fois" à cause de son titre français (radicalement différent de l'original), ce film de S. Leone est sans doute celui qui m'a le moins touché. On y retrouve pourtant tous ses thèmes fétiches ainsi qu'un sens du grandiose qui ne dépareille pas avec tous ses chefs d'oeuvre mais bon, j'étais un peu moins enthousiaste au final. Les acteurs sont pourtant très bon, la musique de Morricone est toujours un sommet, les séquences d'action sont incroyables et ce qu'il raconte est d'un pessimisme et d'une cruauté sans nom mais c'est parfois aussi un poil tiré par les cheveux. Sans doute parce que au départ Leone destinait ce film à d'autres que lui (S. Peckinpah au début puis G. Santi avant que R. Steiger, imposé par la prod quand Leone voulait absolument E. Wallach, ne se fâche tout rouge et oblige Leone à faire le film) ou bien parce qu'il nécessitera plusieurs visions de ma part, en tout cas un excellent film, avec des séquences de très, très haut niveau, un cinéma total en tout cas, majestueux et tragique. D'autres critiques sur
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2018
    C’est le titre sous lequel sorti le film en Italie, seule la France respecta le choix de Leone de le voir intitulé sous le titre « Il était une fois… » ; titre qui l’inscrit dans la trilogie de Leone à mi-chemin entre l’Ouest et l’Amérique. Le mi-chemin entre les deux autres opus pour ce film central, car il allie le côté picaresque des grands westerns spaghettis (« Le bon la brute et le truand » et « Il était une fois dans l’Ouest ») et le côté onirique et complexité du récit du suivant (« Il était une fois en Amérique »). Même s’il démarre sur les chapeaux de roue avec un humour mordant très italien des 70’s (type « Affreux sales et méchants »), il se révèle par la suite plus désenchanté. Faisant allusions aux différentes tragédies du XXème siècle (fascisme, nazisme, Shoah,…) quitte à faire fi des réalités historiques, ce film marque franchement une distance envers l’Idéal Révolutionnaire. Peut-être une raison pour laquelle le titre français ne fût pas retenu dans différents pays tant il marquait une vision catastrophique du fait révolutionnaire. Sans habillage particulier voire sans pincette, Léone dit clairement dans ce film que les masses sont manipulées par quelques intellectuels, les conduisent à la mort en nombre pour la cause et finissent par récupérer le pouvoir. Dans le film celui qui parait le moins malin, Juan, est certainement dans le vrai ; la révolution est toujours récupérée par les puissants. Il le dit clairement à la fin du film : « La révolution ? C’est quand ceux qui savent lire vont voir ceux qui savent pas lire et leur disent qu’il faut tout changer. Les pauvres bougres se mettent au boulot. Puis, le boulot fait, ceux qui savent lire se réunissent, puis parlent, puis bouffent, puis parlent, puis bouffent. Pendant ce temps-là, les pauvres, eux, ils sont morts. Et après, eh bien tout recommence comme avant ! ». Tout cela sur fond mélancolique d’une B.O. au diapason signé Ennio Morricone. Malgré ces qualités, c’est loin d’être le meilleur Sergio Leone ; ce film trouve peu son rythme et il est hyper codé. Par contre, on peut voir ce qui a pu inspirer Tarantino ici ; une parentalité assumée.
    A voir pour la leçon de chose sur le fait révolutionnaire et l’art du cadrage de Sergio Leone.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    Jahro
    Jahro

    43 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2017
    C’est le dernier western officiel du metteur en scène. Après ça et un quasi break de treize ans, il reviendra par la pègre de New York, lui accolera les codes du genre et s’offrira pour la peine Robert De Niro. Avant l’est américain et après son far-west, donc, nous voici au Mexique à l’orée du XXe. Car si le nom d’origine se traduirait par un délicat « Planque-toi, spoiler: connard
    ! » (et c’est Wikipédia qui le dit), c’est bien le titre français qui honore le premier choix du réalisateur. Ce que ça change ? A vrai dire peu. Série ou pas, ça fait longtemps que Leone a prouvé l’étendue de son génie. Alternances de plans larges et de cadrages serrés, galerie de portraits haute en couleurs et rythme tour à tour stressant, nerveux ou contemplatif, les mélodies prodigieusement nostalgiques d’Ennio Morricone, et même une touche d’humour inattendue (à défaut d’être très légère), La révolution s’inscrit de fait parmi les chefs d’œuvre du maître. On remarquera l’apport de Juan, modèle du rustre sympathique, précurseur du buddy à movies, chicano terre à terre mais bourré d’honneur, qu’on doit à un Rod Steiger connu tant pour ses seconds rôles que ses problèmes sur les tournages. Il reste ici fidèle à sa ligne de conduite, mais cette fois c’est peut-être plus pour la bonne cause. Son alliance contre nature avec le pâle, flegmatique et un brin sournois irlandais John – rayonnant James Coburn – appuie la mise en scène tout en la renouvelant. Sergio n’en demandait pas tant ; alors nous, vous imaginez.
    bobbyfun
    bobbyfun

    30 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    Un film à vous émouvoir au plus au point tant le lyrisme et la mélancolie sont à leur paroxysme. Un classique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    Un western spaghetti en demi-teinte. Ce que j’ai préféré, c’est le côté buddy movie, qui occupe principalement la première heure, avec un comique très efficace porté par le personnage de Juan. La suite, entre explosions, coups de feu et flashbacks au ralenti, m’a profondément ennuyé. Même si c’est propre au genre, ce rythme très lent, qui noie les scènes les plus efficaces dans un montage fait d’ellipses à répétition, m’a souvent dérangé et il n’y a que la réalisation qui maintienne l’intérêt.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2011
    Beaucoup ont reproché au film un rythme trop lent et de nombreuses imperfections (notamment dûs à un tournage parfois difficile). Ils n'ont pas tort mais c'est aussi là la force du film. Certes, e nombreuses scènes auraient facilement pu être abrégées pour économiser 30 minutes seulement on connaît Leone et son goût pour les scènes longues qu'elles soient violentes ou intenses. Tant pis, cela ne gâche pas le spectacle offert par le duo Steiger - Cobburn et leurs deux personnages hauts en couleurs. Mais c'est dans le dernier tiers du film que se trouve la force du film: lorsque leurs aventures prennent une allures bien plus tragiques et que des scènes éprouvantes de révolution se déroulent sur leurs yeux et les notres évidemments. A travers les péripéties de deux têtes brûlées que tout sépare, Leone nous offre un film de révolution boulversant, porté avec force par la classe de Cobburn et la composition absolument mythique de Rod Steiger dans un rôle hyper bien construit.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2010
    Encore un chef d’œuvre signé du grand Sergio Leone. Deuxième film de la trilogie il était une fois : après le premier film qui est un autre chef d’œuvre Il était une fois dans l’Ouest, cette fois si il nous plonge en pleine révolution mexicaine. C’est à la fois envoûtant, drôle, engagé, émouvant et bouleversant. La musique d’Ennio Morricone est une fois de plus culte et magnifique. Le duo James Coburn et Rod Steiger marche à merveille. Du grand cinéma, un classique.
    GéDéon
    GéDéon

    55 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2024
    En 1971, soit trois ans après la sortie de « Il était une fois dans l'Ouest », Sergio Leone poursuit sa « Trilogie du temps ». En s’attaquant à la révolution mexicaine du début du XXème siècle, le réalisateur propose davantage une violente critique de la guerre qu’un western. En effet, après un début classique développé avec légèreté et humour, l’histoire prend une tournure désenchantée. Le regard cynique sur les idéaux politiques conduisant à des luttes sanglantes donne un parfum particulier au récit. Malgré une excellente mise en scène et une bande originale de qualité (merci Monsieur Ennio Morricone), l’ensemble contient trop de longueurs et finit par manquer de rythme. Bref, un film engagé mais loin d’atteindre le statut de chef-d’œuvre.
    cris11
    cris11

    48 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2012
    Encore une petite merveille de Sergio Leone. Des personnages, comme toujours chez Leone, très charismatique (ici Rod Steiger et James Coburn) et très bien interprété. Une histoire excellente, avec un savoir faire incontestable pour amener cette intrigue petit à petit et tenir le spectateur en haleine jusqu'au bout. L'histoire d'un escroc minable qui change sa vision des choses pour devenir un héros de la révolution mexicaine en étant au contact d'un révolutionnaire irlandais hanté par son passé. Même si je le trouve un cran en-dessous d'Il était une fois dans l'ouest, Le bon la brute et le truands, ou même Et pour quelques dollars de plus, ce "il était une fois la révolution" reste une référence incontournable dans le monde du western spaghetti, ou plus généralement du western en général. A voir impérativement.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    38 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2008
    Si je ne lui accorde pas la 4ème étoile c'est par comparaison à 3 autres Leone que je trouve un cran au-dessus (Il était une fois dans l'ouest, il était une fois en Amérique, le bon la brute et le truand)... Une fois la révolution n'en demeure pas moins excellent. Comme tout film de son réalisateur, c'est une pépite. On sent tellement de travail dans ses fresques, longues, savoureuses et savamment mises en scène, qu'on lui pardonnera d'avoir une filmographie finalement trop peu fournie...
    zinjero
    zinjero

    19 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2010
    À contourner, peu importe les critiques et les notes, à voir absolument pour un endormissement culturel certain.
    Vous n'avez aucune excuse si vous l'avez vu !
    dahbou
    dahbou

    175 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2010
    De l'aveu même de Leone, le film est un peu boiteux. Cependant si la maitrise n'est pas totale, il s'avère que le film regorge de scènes grandioses avec des passages mémorables dans le plus pur style "Leonien". Il se déroule évidemment durant la Révolution Mexicaine et marque clairement la fin du western pour se rapprocher du film de guerre. Le cynisme et l'humour cèdent peu à peu la place à la gravité et à la prise de conscience avec des images qui renvoient directement aux horreur de la 2ème Guerres Mondiales ou aux années de plomb qu'ont connues l'Italie. C'est donc une digne fin aux Westerns que Leone met en scène avec comme toujours en cadeaux la superbe B.O. signé par son vieux complice Ennio Morricone.
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