Avis : Tron - Page 7

Une œuvre visionnaire, audacieuse et pour finir, marginale. Il fallut des années à Tron pour acquérir ses titres de noblesse, tandis que le mythe prenait place dans l'imagerie populaire. La suite est connue de tous aujourd'hui : l'œuvre marginale, telle une chrysalide, s'est transformée en franchise relativement lucrative, avec l'apparition d'une suite 27 ans plus tard, reprenant les codes de son ancêtre. Il semble qu'à l'instar de la saga Starwars, Tron ai fait le pari de repousser toujours plus loin les limites de la technologie. Et c'est tant mieux.

Il fallait être sacrément culotté en 1982 pour oser produire un divertissement se passant à l'intérieur d'un jeu vidéo!Steven Lisberger l'a fait,et "Tron" est né avec l'appui financier de Disney.Pour apprécier l'originalité,il faut se replacer dans le contexte de l'époque avec une informatique balbutiante,des jeux vidéos basiques et amas de pixels.Bien sûr qu'aujourd'hui,le film est techniquement totalement dépassé,et "Tron Legacy" ne manquera d'ailleurs pas de lui mettre une bonne claque.Au niveau créativité,on ne peut qu'être admiratif.Mélange de prises de vues réelles et d'animation par ordinateur,le tout sur des couleurs fluorescentes,et avec des décors rappelant l'intérieur d'un programme informatique.Les meilleurs moments sont ceux,inventifs,des courses de moto à traînée et des combats de disque.En ce qui concerne le cheminement,le bât blesse,puisque pour attirer le jeune public,le film suit son cours linéairement,presque de façon puérile.Rien à voir avec "Matrix" par exemple.De fait,passé la surprise visuelle et la satisfaction de voir Jeff Bridges s'amuser,il y a peu,trop peu à retenir,sauf un côté kitsch insistant.

Connu pour être le premier film contenant des images de synthèse, "Tron" fut un échec commercial à l'époque, la faute à l'originalité poussée de sa forme. Notre héros (charismatique Jeff Bridges) évolue ainsi dans un monde virtuel et dialogue avec des programmes ou participe à des jeux d'arcade. Bien que totalement kitsch et à mainte reprise copié, l'univers du film est suffisamment singulier pour que l'ensemble vieillisse plutôt bien. On regrettera en revanche que la trame de fond soit assez bateau, ce qui laisse penser que le film ne voulait être qu'une démonstration technique. A (re)découvrir tout de même.

Sans vouloir faire un cours d'histoire du cinéma, il est peut-être nécessaire de rappeler ce que ce film pouvait avoir de novateur à l'époque. Ce fut d'abord le premier film contenant des séquences entièrement constitué d'images de synthèse (!!) à une époque où les PC ... n'existaient pas encore (!!!!!).

Steven Lisberger a vraiment eu une idée absolument hors normes en imaginant cette histoire de créateur de jeu vidéo qui finit par intégrer ses propres programmes. Que Disney ait accepté de financer un projet pareil laisse encore perplexe, ça ne pourrait probablement plus se passer maintenant.

Le scénario est absolument quelconque, d'ailleurs, mais on s'en fout pas mal, car le film valait beaucoup par son esthétique. Le vaut-il toujours ? Oui, et ce n'est pas la moindre des surprises. L'esthétique du film, servie par deux pointures (Moebius, qu'on ne présente plus, et Syd Mead, créateur de l'environnement de Blade Runner), fonctionne toujours.

Ce qui m'a impressionné, ce sont les audaces dans les associations de couleurs, qui donnent un effet visuel véritablement frappant et créent un objet qui fournit un univers cohérent, dans lequel les références sont multiples (Tati, Alice aux pays des merveilles, Star Wars, qui date de 1977), magiques et élecTRONiques. Une très agréable surprise. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/

Premier film avec autant d'effets spéciaux et doté d'une imagerie bien à lui, et parfois vraiment surprenante et géniale comme toutes les séquences avec les motos, tout à fait excellentes et dotées d'un rythme vrombissant, Tron est resté longtemps comme une référence dans le genre.

Aujourd'hui, il faut admettre que c'est totalement vieillot et parfois très ennuyeux malheureusement. Jeff Bridges, véritable mélange entre Matthew McConaughey, Matt Damon et Nick Chinlund a un personnage juste excellent en la personne de Kevin Flynn, mais Steven Lisberger ne gère pas trop bien son film dans les scènes d'expositions, absolument pas même avec certains moments vers la fin du film très (trop) longs. La musique de Wendy Carlos manque d'un souffle épique réellement critique par moments. Les acteurs sont excellents, Jeff Bridges bien sur, mais Bruce Boxleitner, David Warner, Dan Shor et Cindy Morgan aussi.

Les scènes live sont excellentes, et même si le tout paraît très désuet, on s'y amuse beaucoup quand même. Le tout est très divertissant, sans être non plus un excellent film.

Ce film réalisé par Jeff Bridges, produit par Disney et sorti en 1982 est vraiment très bon ! J'en suis d'autant plus surpris car je ne pensais vraiment pas accrocher et au final, j'ai beaucoup apprécié ! C'est l'histoire d'un concepteur qui se retrouve littéralement dans un ordinateur et il doit, à l'aide de programmes, détruire le MCP. Bon, tout de suite, cela fait très futuriste mais c'est vrai que dans les années 80, ce genre de scénario, ce n'est même plus de la science-fiction, c'est de l'expérimental ! Cela devait être un pari énorme à l'époque car si nous sommes aujourd'hui familiarisé avec l'informatique et les ordinateurs, ils étaient à l'époque assez inconnus du grand public étant donné qu'ils ne sont arrivés dans les foyers que dans les années 90. D'ailleurs, le film fut un échec au box office mais fort heureusement, il a depuis gagné en reconnaissance. Alors certes le scénario est un peu facile, si on enlève tout le côté technique et science-fiction, c'est une histoire assez banale dans laquelle le personnage principal doit accomplir une quête que l'on a déjà vu de nombreuses fois au cinéma. Malgré tout, on se prend d'affection pour ces personnages et si l'histoire n'est pas forcément passionnante, elle en est au moins divertissante. Mais bon, soyons honnête, ce n'est pas pour son histoire que l'on retiendra le film mais bel et bien pour ses effets spéciaux ! Ils ont certes aujourd'hui bien vieillis, notamment des scènes qui piquent les yeux (surtout vers la fin avec la représentation du MCP) mais il ne faut pas oublier qu'ils étaient très novateurs à l'époque. C'est en effet le premier film comportant d'aussi longues séquences en images de synthèse réalisées entièrement par ordinateur. Et c'est d'ailleurs dingue de se dire qu'il s'est vu refuser l'Oscar des effets spéciaux car ils ont été conçus à l'ordinateur alors que maintenant, ils sont tous (ou presque) conçus de cette manière. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Jeff Bridges, Bruce Boxleitner, David Warner etc. qui jouent très bien. "Tron" est donc un classique de la science-fiction qui, malgré son côté kitch, ne se démode pas.

Tron n'est pas un grand chef-d'oeuvre du cinéma mais il reste une curiosité vraiment créative et dingue. Visuellement bizarre et remplit de prouesses techniques, une histoire absolument étrange. Dommage que par moments des évènements échappent un peu aux spectateurs.

Certes le film à visuellement eu du mal a veillir mais que ce récit d'anticipation était énorme pour l'époque.
Cela a fait l'effet d'une mini révélation pour beaucoup d'informaticien et de jeune gamer de l'époque.
Ce film a midifier beaucoup d choses sur la conception d'une IA.

"Tron" c'est une révolution. Excellent film qui montre l'intérieur d'un ordinateur version "Disney". Le film établit d'une façon poétique voire philosophique un parallèle entre la réalité à l'intérieur d'un ordinateur et celle qui nous est montrée et où l'univers des impulsions électriques prend la forme de combat entre "êtres" vivants. On peut voir à différents niveaux : film d'action un peu magique pour un enfant, et film métaphysique pour un adulte. Pour l'époque, Tron est une vraie révélation. Mais une innovation avant toute chose car il fut le premier à utiliser des images de synthèses pour un long-métrage. L'époque n'est plus la même mais en étant vraiment objectif, c'est tout simplement une claque dans la tronche. Comme le fût Matrix en son temps, par exemple. Il y a bien sure une histoire à suivre et celle-ci vaut bien plus que beaucoup de films post-2000 à gros budget. Le réalisateur Steven Lisberger s'est surpassé. Car au-delà de la « simplicité » de cette aventure, il y a un parallèle important à souligner. En plus d'une matérialisation ingénieuse du monde virtuel, il y a un réel combat entre le réel et le virtuel. Une idée fabuleuse pour une mise en place qui l'est tout autant. Sans jamais oublier l'époque d'où il provient, je me dois de souligner l'évidente qualité de cette oeuvre unique en son genre malgré les rides dues aux années écoulées. Dommage que la suite n'a pas la même capacité scénaristique et émotionnelle. A noter aussi que le casting est juste parfait. Je le recommande fortement, « Tron » vous fera évader dans un nouveau monde aussi magique que fascinant.

Premier film à exploiter les images de synthèse et à s'intéresser au monde de l'informatique et du jeu vidéo, Tron est un film de science-fiction d'une beauté visuelle rare grâce aux travaux de graphiste de Moebius (Jean Giraud de son vrai nom) qui, en plus d'être un divertissement très réussi, est une intelligente réflexion sur l'informatisation de la société et de ses dérives potentielles. Echec commercial à sa sortie, Tron est pourtant un film original qui nous amène à voyager à l'intérieur d'un ordinateur en présentant les programmes comme des êtres humains. Les acteurs sont assez convaincants et le MCP (Maître Contrôleur Principal), ordinateur à l'intelligence artificielle surdéveloppée et avide de pouvoir, est un méchant original et très dangereux puisque'il est l'univers dans lequel évolue le héros Flynn (impeccable Jeff Bridges), informaticien dépossédé des jeux vidéos qu'il a mis au point et qui cherche une preuve pour faire valoir ses droits dans les circuits du MCP. Tron est un film à découvrir pour son esthétique et ses graphismes sublimes mais aussi pour la qualité de son scénario mêlant divertissement et réflexion et aussi parce qu'il est une oeuvre d'une grande originalité promise à passer à la postérité.

J'avais 6 mois à sa sortie, je m'en souviens parfaitement ^^ Si vous percutez pas vous êtes un abruti...Bref..
Le film n'a pas de scénar, je voulais le voir parce que je m'intéresse à l'histoire du cinéma et je l'ai vu. Sa déco minimaliste fait penser au clip des daft punk, au moins on saisi la filiation ^^.
Visuellement intéressant le film ne va pas chercher plus loin, on peut lui prêter également cette explication qui fut coupé au montage et qu'on retrouve dans les bonus sur l'existence d'une réalité virtuelle encore une fois fondement de la myhtologie matrix.
Les perso n'ont aucun intérêt, il est amusant de contempler l'évolution des compétences infographiques. On serait assez proche du style 'constructivisme russe' avec une géométrie ultra prononcée et les couleurs sont juste celle des néons chers aux années 80.
Et une curiosité visuelle satisfaite, une !

Un film que je n'avais pas revu depuis tout gosse et que j'ai voulu revoir avant de voir TRON : Legacy. Gosse j'étais époustouflé par la technique FX de l'époque, mais à côté des &ères images du 2nd film, ça a a pris un sacré coup de vieux. L'histoire à proprement parlée est plutôt sympathique et pas trop compliqué pour notre génération. Mai je suis sûr que ceux qui sont allé voir ce film à sa sortie au début de la démocratisation des ordinateurs devaient être un peu perdu.

Vieu et dépassé, mais une revolution pour l'époque a voir quand meme :)

J'ai horreur de commencer un film et de ne pas le regarder en entier mais la c'est atroce. Ce film est nul, aussi nul que Matrix... Il a bien vieilli et visuellement c'est très ennuyant. Il devait y avoir une bonne idée de départ mais ça ne vaut vraiment pas le coup du tout. Je mets 2/5 car l'idée est assez novatrice pour l'époque mais y a pas grand chose la dedans.

Une introduction de l'univers et des personnages assez catastrophiques ! Heureusement les idées et l'originalité compensent le reste.