Avis : Nausicaä de la vallée du vent - Page 2

Un Miyazaki qui commence à dater, mais qui garde une puissance poétique intacte.

Le second film de Miyasaki et son premier gros succès est Nausicaä de la vallée du vent. Alors certes aujourd'hui l'animation a vieilli, et certaines musiques électro sont inappropriées, mais au-delà de ça, ça reste du Miyasaki, l'histoire parvient à nous captiver, on a un univers poétique, original, une sorte de Mad Maw mixé à Pandora dans Avatar, un personnage principal très réussi : fort et attachant, de la musique plus appropriée que l'électro à certains moments et une morale nuancée et intelligente.
Encore un très bon film du maître.

Malgré un début intéressant et prenant, le film s'enlise peu à peu dans discours écologique un peu prétentieux, assez banal, et qu'on retrouvera plus tard dans la filmographie de Hayao Miyazaki, dans "Princesse Mononoké". De plus, les dessins ressemblent à ceux des séries d'animé japonais, et sont donc de basse qualité comparés à ceux du reste de l'eouvre de Miyazaki. S'ajoute à cela un scénario sans surprise, un poil nunuche, et qui repose sur des personnages trop caricaturaux. On ne vole donc pas aussi que l'héroïne sur son planeur. Mais la fin, profondément humaniste et optimiste, sauve les meubles, et la musique mélodique, comme pour tous les autres films de Miyazaki, est très agréable et détendante et le film est dans son ensemble très divertissant. Une légère déception, mais un bon film tout de même.

Même si le côté écologique est prégnant, tout concourt ici pour faire de ce film un manga de "guerre". On y parle que de vaisseaux, de batailles, de monstres tueurs, de vengeance, d'extermination et de guerriers. C'est assez malsain au final. "Sauver la planete" peut-être mais au prix de massacres, de tueries sans fins. Il y a des dessins animés beaucoup plus beaux et poétiques

Quel film , quelle histoire , quelle créativité on reste vraiment sans voix
d'un tel travaille artistique et technique .
Une perle qui sera à la base de la création du meilleur studio d'animation au monde.
Inoubliable tout simplement.

Au niveau du scénario, c'est moins riche que Mononoke ou Chihiro. Très tôt Miyazaki s'attaque déjà à l'écologie, c'est de même pour Nausicaä de la vallée du vent, la nature, le bien et le mal, graphisme agréable avec cette héroïne fort attachante avec son planeur, il se trouve que les meilleurs scènes arrivent quand il y à de l'action, surtout dans les airs, vous le savez Miyazaki est un passionné des machines, notamment les avions, les détails ne manque pas.

Probablement la plus grande oeuvre de Miyazaki. Comme à l'acoutumée, l'ambiance est merveilleuse, la réalisation sublime, la musique magnifique. Mais Nausicaa s'impose grâce à son message, grâce à la portée d'un fond bouleversant. La reflexion est d'une telle profondeur qu'elle transcende parfaitement une oeuvre extraordinaire.

Le seul film de Hayao Miyasaki que j'ai vu. Un film beau et trés bien réalisé par le maitre incontesté de l'animation japonaise.

Si l’histoire n’en demeure pas moins originale tout comme l’univers on ne peu plus gracieux et paradoxalement noir de cette œuvre, je n’irai pas le classer tout de même parmi les chefs-d’œuvre. Mais on regarde cette NAUSICAA ET LA VALLEE DU VENT sans ennui grâce à l’imagination de Miyazaki eceptionnelle d’un tel monde et de tels dessins magnifiques.

Un film qui faisait quasiment office de pélerinage pour le fan de Miyazaki que je suis... Certes, le film n'a pas encore les qualités techniques et esthétiques des œuvres suivantes, mais ne nous trompons pas : il s'agit d'un vrai chef d'œuvre d'une incroyable beauté. L'artiste pose là les bases de son œuvre : une magnifique fable écologique avec sa part de poésie et d'émotion, sa jeune princesse très concernée par l'environnement, le jeune garçon qui se ralie à sa cause, un peu de mythologie et d'anciens démons, une femme de pouvoir qui ne comprend rien, une vieille femme qui ressemble fort à une sorcière, d'horribles bestioles très énervées par les hommes et sa dose d'humour. Une œuvre belle et émouvante doublée d'une réflexion sur le devenir de l'humanité et sur la guerre.

Superbe, épique à souhait, excellent, émouvant, dur, sérieux. C'est du très grand déssin animé.

Les critiques l'ont érigé ces dernières années au rang de film immense, au côté des meilleurs Myazaki. Mais pour moi, la contradiction est immédiate.
Si j'en viens à critiquer ce culte, c'est pour des raisons artistiques et éthiques, et non pour le plaisir du tournage. Si j'ai une vision moins enthousiaste que nombre de spectateurs, ça doit être en partie que j'ai commencé par la série manga sur papier : là, Myazaki déployait un récit d'une richesse et d'une ambition phénoménale, très innovant, quel seul un film de 4 heure, ou d'une moins une saga, pouvait restituer avec fidélité. Pour les besoins d'une adaptation d'une heure 30 sur l'écran, cette richesse et cette ambition ont été asphyxiées. Édulcoration totale d'un chef d'oeuvre imposant, ce premier succès de Myazaki est une sélection d'éléments de l'original papier, pas souvent les meilleurs, et une simplification des subtilités de l'original frôlant l'infantilisation. Très frustrant pour le lecteur, mais aussi de quoi se fâcher contre les producteurs, dont on se demande quel était l'intérêt artistique de réduire tout un univers à une poignée de personnages et quelques décors pas très détaillés : aucun bien sur, l'idée était purement commerciale, exploitative, et franchement artistiquement autant que moralement révoltante (imaginez vous donc les Misérables en un téléfilm d'une heure 30). Ne désavouons pas pour autant le résultat. Dessin-animé aux ambitions pauvres, mais d'une forme incontestablement réussie. Le dessin, bien qu'un peu daté, n'a pas été bâclé et permet un moment sans antipathie. Et surtout, on retrouve la sympathie des personnages de tous les camps, l'humour moderne mordant du réalisateur, les scènes originales, les petites idées de récit appréciables (bien que dans des dimensions limitées). Les qualités manquantes des animés japonais de l'époque (bon, j'avoue en avoir bien peu vu). Néanmoins, le talent, les ambitions et l'immensité visuelle Myazakienne sont ici confinés, emprisonnés, par les barreaux de la production et du budget, donc l'explosion attendue ne sort pas. Au contraire de Princesse Mononoké 13 ans plus tard, qui permettra au talent Myazaki de s'exprimer dans toute la démesure et la liberté sans limites, indispensables à leur auteur-réalisateur.

Une fois de plus, je reste enchanté face à une tel chef-d'oeuvre du grand Miyazaki. Ne perdez plus de temps, ils restent encore de bonnes choses dans ce monde animé de notre époque, Nausicaa en fait partie.

La seule incursion proprement dite de Miyazaki dans le genre de la science-fiction. Côté cadre, Nausicaä se déroule dans une nature à la fois futuriste et post-apocalyptique, pleine de trouvailles visuelles, et qui rappellera aux spectateurs francophones la planète Vinéa dans la BD Yoko Tsuno. Jusque-là rien à redire. Sauf que, pour une fois chez Miyazaki, la magie ne prend pas au niveau de l'écriture. Difficile dans cette histoire fort complexe et fort riche en bons sentiments de s'accrocher à quelque chose de véritablement consistant en termes de scénario. La fin apporte un certain regain d'intérêt, mais trop tard. Bref, un film servi comme toujours chez Miyazaki par d'excellentes qualités visuelles, mais assez décevant sur le fond.

Décidément, Hayao Miyazaki est bien avec Tim Burton et Terry Gilliam le dernier génie créateur du cinéma. Nausicaä en est l'incarnation parfaite, magnifique film d'animation, manquant un tantinet d'explication parfois, mais visuellement superbe et d'une poésie inégalable. C'est ce que l'on pourrait tout à fait appeler cela un film magique, tant le scénario regorge d'imagination et d'intelligence, avec en plus de cela un message écologique des plus subtils. De plus, la grande force de Miyazaki est d'arriver à toujours éviter la niaiserie; et de pouvoir à chaque film créer quelques mises en abyme brillantissime, ou le spectateur est porté par la beauté visuelle de l'ensemble, des moments rares (presque uniques) dans le cinéma. L'extraordinaire sensation que provioque ces moments va d'ailleurs encore plus loin grace à une musique envoutante au possible, qui nous berce pendant tout le film. Enfin, on peut constater un message également très brillant sur la différence et sur la compréhension, a travers les omus, sortes d'immenses insectes effrayants en apparence mais profondément "humains" sur le fond. Mais je pense que tous les mots ne suffisent pas pour pouvoir décrire ce genre de films, qui est énormément dans la sensation et dans la sensibilité du spectateur. Vous aurez donc compris que c'est un film qu'il faut avoir vu à tout prix. Surement l'un des plus beaux films sortis ces derniers mois au cinéma.