Avis : Le Château dans le ciel - Page 6

Premier long-métrage "officiel" du studio Ghibli, Le Château Dans Le Ciel nous invite à l'aventure pour un résultat satisfaisant. J'ai bien aimé le début de l'histoire avec cette rencontre entre Pazu et Sheeta qui se lient vite d'amitiés si ce n'est plus puis j'ai trouvé qu'il y avait un petit passage à vide au milieu de l'intrigue pour finir par rebondir dans la dernière partie avec la découverte de Laputa. Il faut dire qu'au final on assiste quasiment constamment à une course poursuite et même si le passage en train est prenant, il y a un peu trop d'action et d'explosions ça n'arrête jamais. J'aurais préféré d'avantage d'émotions et moins d'action. Pour autant c'est dépaysant avec une direction artistique grandiose qui nous offre des environnements très inspirés que ce soit au sol ou dans les airs. Visuellement c'est une pure réussite que ce soit dans les décors ou le design des personnages avec la ville et les robots notamment. Les personnages justement parlons en. Je les ais vraiment apprécié notamment les deux jeunes enfants qui ont une relation qui devient forte très rapidement mais de façon naturelle et j'ai beaucoup aimé ça. Les autres personnages qui pour la plupart sont les méchants sont tout aussi réussis et la maman et ses fils pirates de l'air sont marquants. En plus de ça ils évoluent donc ils sont bien travaillés. Reste une bonne b.o. avec quelques thèmes particulièrement jolies. La fin pour sa part n'est pas folichonne mais reste correcte. Au final, Le Château Dans Le Ciel est un bon film d'animation qui n'a pas pris une ride et qui mérite d'être vu une fois même si ce n'est pas un incontournable pour ma part.

Le château dans le ciel : Un des premiers Miasaki et il faut dire qu’il avait déjà tous son génie, sa créativité et sa force. On retrouve son coté poète et mystérieux avec de l’humour et de l’action, et tous ça pour une aventure riche en émotion. Il a donc déjà instauré à l’époque tous ses codes qui feront de lui un réalisateur de dessin animé des plus uniques. Et la encore une fois, j’ai trouvé l’univers et l’histoire riche et captivante. Avec des personnages attachants des la premières secondes. Et c’est souvent des jeunes enfants et la, on va suive une jeune fille qui est tombe d’un dirigeable attaquer par des pirates car elle possède une pierre précieuse qui attise toute les convoitises. Elle va être recueillie par un garçon très débrouillard qui va la protégé coute que coute dans ce voyage extraordinaire. Donc voila, on est touche émerveillé et prit dans cette aventure avec un rythme toujours aussi soignée avec un humour sincère grâce aux personnages. Et bien sur, les musiques nous emportent et l’animation était déjà fort riche en détail et créativité, c’est du Miasaki. Donc voila, ce qui son fan de Miasaki seront pas dépaysé et les autres, laissez vous emporté.

Curieusement j’ai vu encore très peu de films de Miyazaki. Le château dans le ciel est un film à contempler. Un comte merveilleux, à la fois poétique, magique, drôle avec en plus une pointe d’aventure. Il faut aussi souligner la richesse de personnages plus complexes qu’ils ne peuvent laisser penser au premier abord. Avec en plus une animation magistrale et qui ne prend pas une ride. Ce film m’a donner envie d’en découvrir d’autres.

Considéré pour bon nombre comme LE chef d’œuvre de Miyazaki, ceux qui comme moi apprécieront ce créateur pour le côté fantastique et métaphorique de ses œuvres ne partageront sûrement pas ce sentiment à l'égard de ce long-métrage. "Le château dans le ciel" est certes, un magnifique film d'animation mais n'impressionnera pas dans son récit et son approche comme peuvent le faire "Le voyage de Chihiro", "Mon voisin Totoro" ou encore "Le château ambulant", ceux-ci renfermant quelque chose d'encore plus poétique et mystérieux.

Le château dans le ciel est une merveille de l'animation à tout point de vue. Cette uchronie steampunk met en avant la perversité de la nature humaine qui use la technologie à des fins personnelles, mettant alors tout un écosystème en danger. Le discours sans relâche que tient Miyazaki est formidablement mis en valeur par des dessins somptueux et un scénario aux aspects mythologiques.

Troisième film d'Hayao Miyazaki, "Le château dans le ciel" témoigne de l'influence de la culture occidentale sur le réalisateur qui s'inspire de l’œuvre de Jonathan Swift et des paysages du Pays de Galles. Miyazaki aspire cette culture et se l'approprie à la sauce japonaise, privilégiant toujours un certain aspect poétique et une thématique de la nature détruite par l'homme de manière quasiment récurrente. Mais si les trouvailles visuelles sont toujours aussi réussies, l'histoire traîne souvent en longueurs et le film gagnerait à durer vingt minutes de moins. Ce qui est étrange, c'est qu'il s'y passe tout de même beaucoup de choses et que les péripéties sont nombreuses. Un peu trop peut-être.

L'aventure que propose "Le château dans le ciel" est belle, faite de rebondissements inventifs en questionnant le problème de l'origine et du mythe à travers la cité de Laputa, terre des ancêtres de Sheeta, jeune fille poursuivie à la fois par l'armée et par une bande de pirates qui se révélera finalement sympathique. Car le film est sans cesse l'histoire d'une poursuite, la première heure sur terre, la seconde dans l'air, mais où les alliances se modifient, preuve que le récit sait distiller quelques surprises tout en ne perdant pas de vue sa destination finale. Mais ce fabuleux voyage aux personnages attachants finit par faire ressentir une pointe de déception dans sa dernière demi-heure et sa résolution en deçà des promesses initiales. Là où l'on était en droit d'attendre un final plus merveilleux et poétique, Miyasaki préfère aborder une réflexion plus critique sur l'ambition et l'absurdité du pouvoir, qui ne brille pas par son originalité, à cause d'un méchant assez caricatural. Reste que "Le château dans le ciel" est un très beau divertissement, traversé par quelques fulgurances lyriques émouvantes et faisant surtout preuve d'un remarquable sens du récit.

Que dire... Encore un chef d'oeuvre d'Hayao Miyazaki. L'animation est superbe, la musique est sublime et l'histoire est prenante. Le Château dans le ciel est un film bourré de poésie et d'amour qui nous plonge dans un monde magique. Ce n'est pas mon préféré des Miyazaki mais cela reste un grand film d'animation. A voir, comme tous les autres Hayao Miyazaki d'ailleurs.

Le Maître nous permet là de vivre une extraordinaire aventure. Les héros sont attachants, les péripéties sont haletantes, on n'a pas le temps de s'ennuyer, les graphismes sont de qualités, l'histoire excitante et passionnante. C'est une vraie quête, avec au bout une découverte qui nous laisse sans voix. Maître Myiazaki passe encore une fois dans cette belle histoire, un message pacifique et écologique, tout en finesse. "Le château dans le ciel" ne fait pas exception à la règle: c'est fantastique.

Un Miyazaki, même mineur, reste un très grand film d'animation. L'écologie, la technologie, l'enfance, font encore partie des thèmes abordés par le cinéaste japonais et visuellement c'est toujours du très haut niveau.

Le château dans le ciel fonctionne grâce à 2 éléments clés du succès d'un film d'animation : des personnages attachants et drôles (que ça soit les 2 enfants ou la géniale sorcière et son équipe), et le côté "mystique" et magique d'un univers, avec ici la découverte du château dans le ciel, grand moment de l'oeuvre.

Le Château dans le ciel est un dessin animé très poétique.
Le film nous plonge dans un nouvel univers d'aventure SF dès la scène d'introduction.
Cet univers est extrêmement riche, c'est très créatif : les véhicules (notamment les vaisseaux pirates avec des ailes de libellules). Les visuels sont très beaux, les décors sont magnifiques.
Les personnages sont très intéressants, la grand-mère pirate est un personnage très fun.
La musique est très belle.
Le film est tout de même un peu longuet, malgré une très belle fin.

Enième fable écologique, Miyazaki, on le voit a été imprégné de culture occidentale dans ce film, dans sa conception d'une société guerrière gouverné par la richesse, peut être veut-il témoigner de sa vie, né en 1941, donc dès 4 ans il voit le japon sous le régime occidentale de la SCAP des USA. Donc oui on ressent bien cette acculturation, plus que dans le Chateau Ambulant. Ce film n'est pas pour moi le plus réussi, loin de là, la beauté visuelle est moins flagrante que pour d'autre film du réalisateur animiste nippon. Cependant il est, comme les autres, porteur d'un message énoncé simplement, par les images, par le simple constat de la beauté de la nature. Miyazaki semble plus convaincu que jamais que l'homme n'est pas fait pour vivre en accord avec la nature, la destruction de l'arbre propose une métaphore très poétique qui est l'élément essentiel à retenir de ce film plutôt moyen dans l'ensemble. Lorsque l'île se décompose, elle se vide littéralement de toute présence humaines, toute la partie architecture se décompose, et seul reste l'arbre et ses racines, le véritable château dans le ciel, paradis céleste condamné à ne jamais recevoir d'homme. Donc, comme toujours un Miyazaki salvateur et important mais il ne représente ni le choc visuel annoncé, ni le massage le plus intéressant.

Il s'agit en quelque sorte du film d'aventure absolu. Drôle, entrainant, accessible à tous, offrant des personnages terriblement attachants et un méchant charismatique, rythmé, onirique et exotique, Laputa est un émerveillement à chaque seconde. La bande-son est inoubliable, le scénario merveilleusement écrit, les personnages sont plus intéressants qu'il n'y paraît... On peut lui reprocher son manichéisme, inhabituel chez le maître, mais dans l'ensemble le film est un miracle de tous les instants.

Un grand film d'aventure et d'amitié, aux dessins somptueux, émouvant et poétique. On retrouve les thèmes qui sont chers à Miyazaki : écologie, aventure, amitié. Les héros sont à nouveau de jeunes adolescents attachants.