Avis sur La Vallée des géants

Que ce ne soit pas un "vrai" western" n'a aucune importance, le problème est ailleurs. Au niveau du scénario on remarquera quelques énormités comme l'arbre qu'on fait tomber juste sur la maison du "gentil", ou le faux suspense dans la scène du train. Au niveau de la réalisation c'est pire, nous seulement c'est faible, mais les magouilles de Kirk Douglas ne sont absolument pas lisibles. Enfin pour ce qui est des acteurs, Kirk Douglas fait son numéro, les acteurs secondaires sont d'une mollesse à peine croyable, la vedette féminine déçoit, reste éventuellement Miss Patrice Wymore qui nous fait une jolie danse dans le saloon ! C'est bien peu pour ce film aux accents lourdement bibliques et qui ne suscite aucune empathie

un film aux décors superbes qui respire la santé !!! superbe kirk douglas

La lenteur du rythme de ce film vient du fait que Felix Feist y fait des choix fort peu judicieux. Tant dans sa mise en scène, que dans les scènes servant de transition dans sa structure narrative peu dynamique. C'est grâce à la force des deux couples symétriquement antinomiques que le film est "sauvé". Le couple masculin joué par Kirk Douglas et Edgar Buchanan est parfait. Le couple de femmes jouées par Patrice Wymore et Eve Miller est d'autant plus génial que la mutation qui s'opère en chacune d'elle est très bien rendue. Ceux qui connaissent le parc Yosemite seront ravis.

Western sans en être vraiment un, le scénario tente un peu de renouveler les codes du genre mais l'action et les situations sont trop convenues. Pas de surprise, une scène relève le niveau le sauvetage sur le train fou. Les couleurs ne sont pas très jolies (technicolor médiocre). Kirk Douglas est bondissant et roublard comme toujours.

Tourné dans le magnifique parc de Redwood en Californie, "La vallée des géants" est le meilleur film de Felix Feist, un illustre inconnu en France. Décédé d'un cancer à 55 ans, il a tourné plusieurs documentaires en début de carrière avant de passer au cinéma entre 1943 et 1953 et terminer sa carrière par des séries TV jusqu'à sa mort en 1965. On lui doit entre autres, "Les amants du crime" et "La reine du hold-up". Morale, argent, affairisme, jalousie, vengeance, religion, écologie, complot, voilà quelques-uns des principaux ingrédients de cet excellent western de 1952, qui tient plus du drame que du pur film de cow-boy. Kirk Douglas et Edgar Buchanan sont les atouts maîtres de cette superbe histoire. Edgar Buchanan incarne admirablement le rôle du vieux marshal, imprégné de justice, malgré un passé douteux tandis que Kirk Douglas personnifie l'homme d'affaires sans scrupules, manipulateur et charmeur. Il se trouvera, à un moment donné, confronter à sa conscience et devra trouver le bon chemin ou terminer la corde au cou. Bâti autour d'un scénario original, ce drame est intéressant à visionner. Kirk Douglas est impressionnant de vérité et donne toute la force à son personnage.

Si ce western n'atteint en rien les sommets du genre, l'ensemble n'en demeure pas moins assez plaisant, sans doute du en partie au charisme infaillible de Kirk Douglas, qui nous épate toujours autant, et cela même dans les films mineurs. Il apporte une classe maximale à l'ensemble, qui à défaut de beaucoup renouveler les codes, les respecte proprement, offrant au passage à Douglas un rôle de "gentil-méchant" d'un réel intérêt. Bref, rien de bien nouveau, mais rien de déplaisant pour autant, bien au contraire. Un bon moment.

Un géant gentil-méchant Kirk, il veut décimer tout cette vallée d'arbres géants. Le final est doté d'une bonne scène d'action, baston, déraillement d'un train, explosion d'un barrage.

Une belle histoire ayant pour décors une vallée peuplée d'arbres millénaires convoités par des bucherons sans scrupules. Kirk Douglas y fait un numéro d'acteur extraordinaire, tandis que le solide scénario et les images de forêt sont splendides. Attention ! En DVD le Warnercolor passe mal, les transferts sont faits par des "pignoufs" qui n'ont aucune idée de l'étalonnage de ce procédé, alors que celui du Technicolor est encore utilisé, même en numérique. Heureusement, j'ai une copie 16 mm de ce film ce qui me permet de le voir et le revoir avec toute la fraîcheur d'origine. Une bonne histoire pour un western détonnant.

Finalement La Vallée des géants est une bonne surprise moi qui avait peur d'un film vieillot certes ce western l'est un brin mais il reste encore agréable à suivre notamment pour Kirk Douglas très à l'aise dans le rôle d'un filou charmeur et sympathique. Une certaine morale égaye La Vallée des géants mais l'aventure est entraînante et le film se situe au sein de magnifiques arbres géants et millénaires. La Vallée des géants doit beaucoup à la gouaille de Kirk Douglas.

Superbe film d'époque, je m'attendais à un vulgaire western, et bien non. C'est un genre comme on n'en fait plus qu'il y a là, un film d'aventures. Kirk Douglas est excellent en business man-aventurier- anti héros-homme de main. Surtout il est servit par un scénario exemplaire dans sa narration. Une communauté vit dans une forêt d'arbres géants, et n'a que le mot bible à la bouche. Les arbres sont tellement majestueux qu'ils font office de temple à ciel ouvert, on ne voit même plus le ciel, (garanti sans photoshop). Lui il veut abattre les arbres et vendre, et doit pour cela leur "voler" leur terre, cela aurait dût être facile car ils n'ont pas de titre de propriété, mais...s'ensuit un combat symbolique entre philosophie matérialiste et le dogme religieux de pionniers. La mise en scène est habile à faire rebondir les situations sans raccourcis faciles genre: lui, mal incarné, nous gentils, trop gentils. Les personnages évoluent sans cesse au contact du "monstre", qui finira par se faire avoir par une femme. Souvent drôle, cynique, un brin de bons sentiments qui ne gênent nullement la lecture car le film est bon.Bonne surprise pour vieux film.

Un film plaisant qui se laisse voir même si, visuellement, l'image n'est pas très très belle. Kirk Douglas est en revanche magnifique dans cette histoire de bucherons où il incarne un entrepreneur sans scrupules dont on devine malgré tout les pieds d'argile. A voir avec plaisir.

Plus un film d’aventures qu’un western. On y perd cette tension particulière devant le danger qui semble moins réel ici, même à son point culminant lorsque le train libéré par des mains criminelles dévale le flan de la montagne. La mise en scène est un peu trop molle et Kirk Douglas fort loin de sa future personnalité. Il est déjà bien plus à l’aise dans la deuxième partie qui le voit changer de camp. Eve Miller ne se remarque pas spécialement, elle manque de plans américains sur elle. Pour une fois Buchanan n’en fait pas trop et se comporte presque comme un acteur ordinaire ce qui est rare, en général il dessert ses films. Ceux qui comptent le plus sont les Quaker et les séquoias mais ni les uns ni les autres ne seront mis en valeur comme ils le méritent, d’autres réalisateurs sauront le faire plus tard. En fait, avec un tel scénario et autant de figurants, ‘’La vallée des géants’’ aurait du être une réussite alors qu’il faut se contenter de beaucoup d’à peu près, ce qui laisse évidemment des regrets.

Un excellent western de la Warner devenu un classique du genre! On l'a depuis un peu oubliè mais il mèriterait d'être repris ne serait-ce qu'à la tèlèvision! C'est davantage une èpopèe sur les bûcherons californiens qu'un western! Nèamoins les splendides extèrieurs et les images de forêt et sèquoias gèants sont très bien filmès! Kirk Douglas semble encore une fois avoir ètè fait pour interprèter le personnage de Jim Fallon, un exploitant forestier toujours fourrè dans des tas de combines peu avouables! Un propriètaire très portè sur les nouvelles lois, strictement lègales...ou pas! Bref, tout "The Big Trees" repose sur ses èpaules! Quelques remarquables sèquences dont celle en forêt (et en plan-sèquence) où Douglas mesure la circonfèrence d'un sèquoia aux côtès de la charmante Eve Miller! C'est un plaisir qui ne se refuse pas surtout si on n'aime le genre et les films à la Howard Hawks (l'aventure) ou à la John Ford (la symbolique religieuse)...

Un film écologique avant l’heure avec un KD cynique et sans scrupules face aux défenseurs des séquoias géants qu’ils considèrent comme leur temple.
Excellent western de la loi contre les amoureux de la nature jusqu’à l’accident fatal où la femme doit rester fidèle à ses principes d’aimer son prochain et en quelque sorte montrer la voie à celui qu’elle aime secrètement...

J’ai une appétence particulière pour les films avec Kirk Douglas à l’affiche. Encore une fois, je n’ai pas été déçu. « La vallée des géants » (un excellent titre en français pour une fois) est l’histoire assez singulière qui, 70 ans auparavant, nous parle de l’antagonismes entre capitalisme/consumérisme et écologie/protection du milieu naturel. Kirk Douglas joue le rôle d’un homme d’affaire peu scrupuleux et particulièrement manipulateur qui va s’en prendre à une forêt de séquoias géants et ancestraux protégés, spirituellement parlant, par une communauté religieuse de bûcherons. Le film raconte la lente prise de conscience de Kick Douglas et sa transmutation « miraculeuse » de méchant en bon. Kirk Douglas, pour une fois, est plutôt sobre, mais toujours aussi charmeur. L’intérêt du film réside dans les rapports entre les différents personnages. La psychologie n’est pas trop fouillée et un peu plus d’humour aurait été le bienvenu. « La vallée des géants » est un western assez sage ; sponsorisé par IKEA et Maisons du Monde.

Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.