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    Retour à l'aube
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 893 abonnés 12 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2014
    Honneur au rapide 475 et à ses voyageurs! D'après une nouvelle de Vicki Baum, Henri Decoin signe un petit film français de l'avant-guerre pas dèsagrèable! Danielle Darrieux est dèlicieuse en jeune hongroise qui se perd une nuit dans la capitale hongroise! C'est en quelque sorte la Vènus de Milo...avec les bras, qui pènètre dans la vie mondaine et luxueuse avec une belle naïvetè! Quand elle est soûle, elle voit des trains partout! Et quand elle chante « Dans mon coeur » , c'est pour faire honneur aux hirondelles avec une tête remplie de rêves et d'espoirs! Le film ne survivra que par elle! A ses côtès, on reconnaîtra Pierre Dux et Jacques Dumesnil, un grand voleur mais pas un lâche! Ne ratez surtout pas le rapide de Budapest car dèsormais le rapide 475 s'arrêtera tous les jours à Thaya (paisible village de Hongrie) à 12h45! Six minutes d'arrêt seulement, vous avez juste le temps de le voir! Mais dépêchez vous car "Retour à l'aube" est un Decoin qui se fait rare sur nos ècrans de nos jours...
    Estonius
    Estonius

    2 443 abonnés 5 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2017
    Le pari n'était pas évident, tourner une histoire somme toute classique de désillusion autour d'une seule vedette ! Seulement la vedette c'est Danielle Darrieux et elle est sublime de beauté et de talent dans ce film. Le ton est donné dès le début, on fait dans le kitch avec ce mariage impossible, mais Decoin en superforme transcende tout ça avec maestria pour notre plus grand plaisir. Et il ose recommencer ensuite avec l'inauguration de l'arrêt du train en appelant à la rescousse les oies et les vaches (un moment on se croirait dans Duck Soup). Les choses sérieuses commencent avec le voyage de Darrieux vers Budapest ce qui permet au réalisateur de nous montrer qu'il peut aussi faire dans l'humour (la scène spoiler: de la couronne mortuaire
    ). Dans ses tribulations dans la capitale Darrieux joue étonnamment juste altérant la naïveté, l'émotion, la passion, l'insouciance et dans les dernières scènes la culpabilité (c'est quand même quelque chose de voir Darrieux spoiler: se rouler par terre
    ). Le film se terminera par spoiler: une fin ouverte entre le grand benêt qui refuse d'en savoir davantage et Darrieux en pleine confusion mentale
    . Chef d'œuvre !
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2007
    "Retour à l'aube" (France, 1939) est un des meilleurs films d'Henri Decoin. C'est l'histoire d'une jeune hongroise : Anita qui vient de se marier avec le chef de gare d'une bourgade méprisé. Peu de temps après elle touche un héritage et afin de le percevoir, elle doit se rendre à la ville. Cette jeune femme est jouée par la tout aussi belle Danielle Darrieux, intérprétant encore une jeune première. Son personnage sera éblouis par les apparats de la ville, par les simulacres de beauté et de bonheur. Le film se révèle finalement assez pessimiste, point fort du film ( et de la plupart de la filmographie de Decoin ) qui nous évite le happy ending mielleux. Tout au long du film, on assiste à la perversion d'Anita par la ville. Les gens se moquent de ses lacunes et profitent de sa naïveté. Et Danielle Darrieux réagit avec justesse, son jeu est de bonne qualité. Presque de bonne qualité, en effet lors de la scène de l'interrogatoire, l'actrice irrite le spectateur en jouant la folie avec démsure. Cette intéprétation justifie la réaction d'Anita mais elle m'a personnellement agacé. Hormis ceci, le film est doté d'une réalisation originale et intelligente, avec des plans tordus comme Gilliam, de nos jours, sait les faire. Le réalisation de "Retour à l'aube" est à Decoin ce que la réalisation de "Maldone" est à Grémillon, c'est à dire un onirisme parfois psychédélique, ce qui est très avant-gardiste pour le cinéma français des années 30. En conclusion, "Retour à l'aube" (France, 1938) est un de mes films préférés de Decoin parce qu'en plus de raconter une histoire de "rise and fall", la réalisation est tout à fait merveilleuse. Seul Danielle Darrieux tribuche , mais en vue du film on oublie se défaut.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2014
    Je pense qu’il est préférable de prévenir les spectateurs que pour apprécier au mieux ce film il faut repérer la partie onirique, ce qui n’est pas évident d’emblée. A mon avis, c’est celle durant laquelle Anita porte la robe de soirée, qui disparaît d’ailleurs sans que Decoin nous le montre. Il est toujours possible de voir cela autrement mais le scénario alors ne tient plus la route. Déjà , il n’a été conçu que pour mettre Darrieux en vedette américaine ce qui n’est jamais complètement satisfaisant. Ce film contient des moments de grâce comme la séquence de la chanson dans le cabaret , des moments de grande comédie comme les trois crises de nerf dans le commissariat mais aussi des moments de lourdeur, principalement lors du mariage en début de première bobine. Quelle idée d’avoir transporté toute une troupe de comédiens français pour une histoire se passant en Hongrie! C’est dur à croire. Darrieux est éblouissante, Pierre Dax fatiguant , Pierre Mingand (le châtelain) extrêmement séduisant et Jacques Dumesnil (le voyou) très présent mais incompréhensible. Dans son livre extraordinaire (l'encinéclopédie), trésor de la mémoire française du cinéma des années 30 et suivantes, Paul Vecchiali accorde 4 cœurs, sa note maximale, à ‘’Retour à l’aube’, c’est indiscutablement du à son admiration inconditionnelle pour Danielle Darrieux.
    Caine78
    Caine78

    5 986 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2017
    J'ai toujours aimé le cinéma d'Henri Decoin, même si j'en venais presque à regretter parfois qu'il soit si humble, presque modeste. Ici, le réalisateur a su porter haut son ambition tout en s'offrant une histoire et des personnages à la hauteur de celle-ci. Il n'y a presque qu'un seul mot qui me vient à l'esprit pour décrire ce film : beau. Séparé en deux parties bien distinctes, Decoin sait nous émouvoir d'emblée à travers cette héroïne, ses rêves, ses espoirs, ses désillusions, à qui Danielle Darrieux donne une douceur, une émotion comme peu d'actrices en auraient été capables. Au-delà du cadre assez original qu'est la Hongrie, c'est sur la durée qu'on se rend compte à quel point l'auteur de « Premier rendez-vous » sait exactement où il veut emmener le spectateur, le troubler, le déconcerter, mais surtout lui offrir une expérience inoubliable, où l'on se perd à la fois avec délice et tristesse dans les mésaventures qui vont accompagner la jeune femme. La réussite est d'autant plus forte que totalement inattendue : faisant preuve jusque-là d'un beau classicisme, le cinéaste se lance presque d'un coup dans une course à l'onirisme assez subjuguante, enveloppant son film d'une lumière envoûtante, le contraste entre la douceur infinie du rêve et la douloureuse réalité ne faisant que renforcer le statut à part de « Retour à l'aube » à sa sortie comme pour ceux le découvrant aujourd'hui. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu une œuvre française aussi audacieuse pour l'époque, au moins dans ce registre. Tout fonctionne, limpide, touchant, saisissant spoiler: (à l'exception du « craquage » de DD à la fin, franchement « too much »)
     : ce qui aurait probablement pu être un mélodrame bancal et ringard chez d'autres devient ici un titre magnifique, empreint d'une poésie et d'une élégance rares... Un autre mot : merci.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2017
    Beau film romanesque de Decoin sur une Cendrillon à Budapest qui rêve à une autre vie avant que la réalité ne la rattrape. Le dernier tiers est superbe et imprégné de mélancolie. Danielle Darrieux est excellente. Voir ma critique complète sur mon blog.
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