J.J. Annaud adapte une nouvelle fois un roman, "Le Grizzli" (1916) de James Oliver Curwood, pour un film produit par Claude Berri après que le cinéaste lui ait envoyé ce billet : "Ourson orphelin, Youk. Un grand ours solitaire, Kaar. Deux chasseurs dans la forêt, Tom et Bill. Le point de vue des animaux."... Malheureusement J.J. Annaud signe un film ambitieux et attachant mais pêche par quelques maladresses. Un poil surestimé sans doute mais aux charmes certains "L'Ours" reste un film magique à voir et à conseiller.
Il fallait quand même être assez barré pour se lancer dans la réalisation d un film racontant les débuts dans la vie d un ourson suivant la mort de sa mère et ses premiers pas dans le sillage d un Grizzli devenu l obsession de deux chasseurs. Jean Jacques Anneau dans sa meilleur période (celle du nom de la rose et de la guerre du feu) l a fait. Ce film est une véritable ode à la nature dans des paysages magnifiques. C est tellement bien fait qu on a l impression que les animaux jouent la comédie. La nature y est à la fois fragile sous la menace de la destruction humaine mais aussi incroyablement forte, neutre et puissante pour exemple la scène d opposition du grizzli face à Tcheky Karyo dans la grotte est un moment absolument fabuleux du film. Seul le passage du rêve loupé selon moi fait un peu tâche dans ce film d une beauté pure.
Malgré un excellent Tcheky Karyo, un projet audacieux (un film quasiment sans dialogues) et des paysages somptueux, la sauce ne prend pas. Peut plaire aux enfants cela dit.
JJ Annaud est un de mes réalisateurs préférés, notamment parce qu'il est l'un de ceux qui arrivent parfaitement à proposer un récit passionnant où les animaux sont les héros. Ce genre de film me semble essentiel et intéressant pour toutes les générations. L'ours est dans ce sens un film précurseur. Un travail colossal à été fait pour mettre en scène ces ours si attachants et rendre crédible l'intrigue, dans une sorte de traque à la conclusion humaniste. Au cœur de paysages somptueux (mais des Dolomites, pas de Colombie-Britannique) en plus !
Avec son cinquième long-métrage sorti en 1988, Jean-Jacques Annaud livre un conte très attachant. On suit les péripéties d’un ourson orphelin recueilli par un vieux mâle solitaire qui découvre l’apprentissage de la vie. Malheureusement, les deux ours sont poursuivis par des chasseurs (Tchéky Karyo et Jack Wallace). Sans tomber dans le documentaire animalier et avec très peu de dialogues, le réalisateur parvient à restituer une quantité d’émotions. Bref, le périlleux exercice de style est parfaitement réussi tout en rendant un vibrant hommage à la cause des animaux sauvages.
Quel bonheur de revoir ce beau film de Jean Jaques Annaud, qui aura marqué mon enfance. Un film simple, mais tellement beau, touchant et relais de messages simples. Un classique du cinéma français qu'il faut absolument avoir vu, pour sa poésie naturelle, la beauté des paysages, le "jeu" des ours, et l'affrontement homme-ours.
Gros souvenirs marquant de mon enfance, revoir "L'Ours" aujourd'hui m'a relativement déçu... Ce n'est pas que Jean-Jacques Annaud n'a pas réussi son pari, mais il manque quelque chose à ce film très original - à la limite du documentaire - pour me captiver tout le long. L'absence de voix-off n'aurait pas dû être un problème en soi, mais la musique est soit trop absente, soit mal choisie à mon goût. Il y a aussi pas mal de longueurs dans ce film contemplatif, et j'ai souvent décroché. Mais le pire c'est que les rares paroles du film, celles des chasseurs, sont incroyablement creuses. Ceux-ci auraient pu être un peu plus malin quand même, parce que là... En revanche, les paysages, la réalisation, les rêves de l'ourson et les 15 dernières minutes du film sont vraiment réussis. A voir une fois.
Un film particulier assez réussit pour mettre en scène des animaux, des ours notamment un ourson dans des situations dramatiques. Assez réaliste et la confrontation avec les hommes difficile à éviter mais cela donne aussi du relief.
Le défi était de taille : réaliser une fiction avec des ours comme acteurs principaux. Défi relevé avec talent. La direction d'acteurs est au poil ; les ours sont d'une expressivité étonnante, même si l'on peut regretter qu'il y ait trop d'anthropomorphisme dans leurs réactions. Jean-Jacques Annaud s'appuie sur une belle histoire de James Oliver Curwood (The Grizzly King), bien adaptée par le scénariste Gérard Brach. Sa mise en scène cultive habilement action, émotion, drôlerie, tandis que Philippe Rousselot, à la photo, exploite parfaitement la beauté des lieux de tournage. Quelques bémols cependant. Sur la forme : des scènes de rêves un peu kitsch, deux-trois ralentis superflus et quelques notes de musique (signées Philippe Sarde) parfois trop signifiantes. Dans le déroulé dramatique : la guérison du gros ours, après qu'on lui a tiré dessus, est pour le moins rapide ; quelques léchouilles et ça repart. Sinon, tout fonctionne bien. La narration est fluide. On suit avec plaisir le roman d'apprentissage de l'ourson et celui du chasseur interprété par Tchéky Karyo, pour une approche croisée de la vie sauvage.
Une oeuvre magnifique. Pas vraiment un film cause absence de scénario et même quasi absence de paroles, pas non plus un documentaire cause absence de voix off. Si vous cherchez un film construit, ordonné, vous allez être déçus. En revanche, si vous cherchez une oeuvre à part entière, pleine de sérénité, alors ceci pourrait vous plaire. Jean Jacques Annaud réussit à nous captiver avec ses images fabuleuses pendant 1h40. Un film inhabituel, on en regarderai pas des comme ça tous les jours, mais pour une fois, ça change.
Un film magnifique à la limite de la perfection. L'histoire est très originale : "Un ourson orphelin, un grand ours solitaire, deux chasseurs dans la forêt. Le point de vue des animaux." Telles sont les quatre lignes envoyées par Jean-Jacques Annaud à son producteur Claude Berry pour expliquer le projet de son film. "Après la "Guerre du feu", explique le réalisateur, je voulais aller plus loin, essayer de transmettre les émotions communes à toutes les espèces supérieures du monde animal. Eviter que les animaux aient des comportements calqués sur ceux des hommes, affublés de raisonnements de midinette, avec une voix off pour expliquer ce qui se passe." (synopsis Allociné). Essayons donc d'analyser ces phrases : on nous parle d'abord du point de vue des animaux. C'est exactement cela et c'est précisément cela qui fait qu'on accroche au film. Les protagonistes ne sont pas les hommes mais les animaux (le petit ours). On pourrait néanmoins faire une petite critique : les réactions des ours sont un peu trop humanisées. Ensuite, Jean-Jacques Annaud nous parle de ses intentions à l'égard du film. Il dit qu'il souhaitait transmettre les émotions communes à toutes les espèces supérieures du monde animal. Il s'agit un peu d'une phrase complexe mais je l'interprète comme le fait que les hommes sous-estiment les animaux et les considèrent simplement comme des choses d'une manière générale. Grâce à la réalisation, on est touché par la relation du petit ours avec sa maman et la disparition nous apparaît comme un choc. On peut finalement se mettre à la place du petit ours tant cette histoire a des connotations réelles. Mais dans un sens c'est assez discutable car, comme je l'ai dit plus haut, ces réactions animales sont un peu trop humanisées. La limite est là et elle est difficile à cerner. Enfin, on nous dit "éviter que les animaux aient des comportements calqués sur ceux des hommes". C'est là où le travail n'a pas été fait correctement : on ne sait plus quoi penser. Compassion ? Pas de compassion ? Ah, ce film, "L'ours", est un beau film, très touchant et qui nous montre que les hommes peuvent être cruels envers les animaux mais faut-il considérer les animaux comme des hommes ? D'une certaine manière oui il faudrait
Chef d'oeuvre de JJ Annaud. Ce mec est un génie, avec des ours en acteurs principaux, il arrive à nous raconter une histoire passionnante. Tcheky Karyo est toujours aussi bon même si les rôles humains sont relayés au second plan. Une fable animalière bouleversante. JJ annaud mérite ses 2 césars (meilleur réalisateur et montage). Culte à ne pas manquer.
Un film touchant qui montre bien la nature avec ses habitants. L'histoire est bien interprété pour résumer la vie d'un ours et de son ourson dans la nature. Ce qui est curieux ce que les ours ne parlent pas et pourtant on ne peut pas s'ennuyer. On ne pas dit grand choses sur le casting car ce sont les l'ours qui sont les vedettes de ce film. Des bons moments de tendresse à regarder sans se lasser et même à rigoler comme au moment où on voit l'ourson qui essaie de casser un petit arbre. tout les émotions sont réunis comme la tendresse, l'amour, la rage et ce qu'on ressent quand on est perdu et en danger. Des beaux ours à admirer. Des décors de la nature jolies à voir. Un film à regarder pour passer un moment tranquille.