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    Metropolis
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    aberdeen76
    aberdeen76

    37 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2009
    Un film d'animation très largement surestimé. De bons graphismes ne font pas un bon film. Doté d'un scénario simpliste et creux, ce film est mou , long et l'on s'ennuie ferme. Les personnages sont niais et énervant et les dialogues plutot pathétiques. A des années lumières de certains chef d'oeuvre de l'animation japonaise...
    Julien D
    Julien D

    1 087 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    La façon dont Katsuhiro Ôtomo (le réalisateur d’Akira, ici au scénario) et Rintaro (le créateur d’Albator) adoptent le manga d’Osamu Tezuka, lui-même directement inspiré du chef d’œuvre de Fritz Lang, offre au cinéma d’animation japonaise une de ses plus belles perles. L’incrustation de personnages aux traits assez enfantins dans des décors aux designs soignés peut, dans un premier temps, déconcerter mais l’ampleur du scénario, véritable renouveau du style cyberpunk, prend vite le dessus sur cette esthétique hybride. L’intrigue se montre bien moins manichéenne qu’il n’y parait dès l’instant où chacun des camps des humains dévoile ses secrets, puisque le vil personnage de Rogue n’est poussé que par un amour qu’il porte à son père adoptif et que, alors que l’on adhère aux motivations des révolutionnaires, ils abattent froidement le gentil robot-policier. Ce sont donc, et c’est en cela que Metropolis utilise bien les interrogations fondamentales du genre, les robots qui, du fait de leur absence d’émotions, s’avèrent les plus attachants. La mise en scène nous réserve des passages d’une incroyable beauté, notamment dans l’explosion finale.
    Benjamin A
    Benjamin A

    635 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2015
    C'est à Metropolis, une mégalopole futuriste où humains et robots cohabitent, qu'un inspecteur japonais, accompagnée par son jeune neveu, vient enquêter sur les activités louches d'un savant...

    Finalement on est assez loin d'un remake animé du Metropolis de Fritz Lang, ce à quoi je m'attendais, et, l'auteur ne s'étant inspiré que d'une photo du chef d'oeuvre du cinéaste allemand lorsqu'il a créé le manga en 1949, on y retrouve uniquement le même univers et l'idée de base de la femme-robot. Rintarō prend d'abord le temps de bien mettre en place cet univers avec de hauts gratte-ciel à perte de vue, un rôle primodiale de la technologie et une répartition des classes bien définies, avec des robots servant d'esclaves pour les hommes et faisant le dur labeur. Un univers sublimé par la qualité des dessins, que ce soit sur les personnages, notamment les inoubliables yeux verts du robot, ou la ville de Metropolis, et la fluidité de l'animation, réservant quelques séquences de toutes beautés et inoubliables.

    Mais la force de Metropolis, c'est de dresser le portrait de personnages consistants et intéressants, à commencer par le mystérieux et mégalo méchant, cachant ses projets pour mieux diriger la ville dans l'ombre et souhaitant créer un robot prenant les traits de sa fille disparue et capable de dominer les humains. Personnage dont les apparitions sont d'abord limitées et Rintarō laisse régulièrement planer le mystère sur ses intentions et l'explication de ses actes. Mais c'est sa création, ce robot fascinant qui, contrairement aux intentions qui lui étaient d'abord destinées, va découvrir la vie via le neveu d'un détective et ressentir des émotions, tout comme nous. Les autres personnages, tels que Rock, le fils adoptif et jaloux du Duc ou l'enquêteur, apportent eux aussi de la richesse au récit et aux liens que vont tisser les protagonistes entre eux. Tant dans les personnages, que les dialogues ou l'avancement de l'histoire, Metropolis dévoile une belle qualité d'écriture, évitant tout manichéisme et sachant aborder divers thèmes sans nuire à l'intrigue et aux protagonistes.

    Là où Rintarō se montre aussi brillant, c'est dans sa mise en scène et l'atmosphère qu'il met en place. D'abord ambigu et intriguant, le mystère est de plus en plus fort et vient se mêler à la fascination, que ce soit pour certains personnages mais aussi ce monde, très bien exploité, et qui fait froid dans le dos. Toujours en donnant de l'importance au côté thriller, il bascule aussi dans des réflexions sur le rapport entre l'humain et la robotique mais aussi dans quelques moments lyriques et poétiques magnifiques ainsi que dans le drame où la puissance émotionnelle et tragique est présente, que ce soit à travers un androïde capable de ressentir des sentiments ou même d'un père marqué par la disparition de sa fille, négligeant par la même occasion son fils adoptif. L'ambiance bascule parfois dans la folie, à l'image de toute la dernière partie, et c'est totalement prenant, le tout est en plus rythmé par une partition jazz ou parfois une bande-originale inquiétante à souhait. Rintarō n'en oublie pas non plus la tension et le côté palpitant de cette aventure, sachant prendre son temps lorsqu'il le faut et retranscrire toute la nervosité ou le côté désespéré des enjeux.

    Quelle claque ! Et ce à tous les niveaux, que ce soit dans l'écriture, l'animation ou la mise en scène. Rintarō met en place l'univers du Metropolis de Lang pour livrer une histoire aussi fascinante que touchante, poétique et intelligente. Brillant.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 120 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juillet 2014
    Oui c’est beau, ça je ne le renie pas. Mais bon, j’avoue ne pas du tout comprendre la démarche du truc. Je m’y suis ennuyé comme jamais et je n’ai même pas su voir sur quel point Rintaro voulait se distinguer par rapport à l’œuvre originale. L’aspect flashy ? Non mais pourquoi ???
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    38 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2016
    Des graphismes magnifiques qui tranche avec des personnages dessinés de manière un peu classiques mais le problème vient surtout de l'histoire qui démarre bien mais qui s'enlise rapidement dans une suite de combats pas top.Reprendre l'idée du scenario du film de Fritz Lang c'est bien mais le cote manga déborde trop a mon gout avec un tas d'explosions et une absence poétique qui faisait l'intérêt de la version de 1925 ,reste des décors rappelant les jeux vidéos final fantasy et resident evil c'est déjà bien.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    Une étoile pour les splendides dessins faits par la Tezuka Production (Mr.Osamu Tezuka étant le seul mangaka dont je suis très fan) et parce que le seul personnage charismatique de l'histoire est spoiler: le général Skunk
    ,apparaissant dans d'autres animes de Tezuka (Astro Boy,Black Jack ect...)
    J'ai trouvé l'histoire assez lente et ennuyeuse,et la fin n'est pas terrible.Mais ceci dit je trouve l'héroïne du film Tima très mignonne.
    Je pense que l'ancien manga de O. Tezuka valait mieux et surtout son adaptation en anime d'est pas à la hauteur historiquement du sublime Metropolis de 1927 de Fritz Lang.
    bsalvert
    bsalvert

    308 abonnés 3 447 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2011
    Une réussite autour d'une histoire connue avec les moyens de la nouvelle génération.
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Je pensais juste avoir affaire à un remake en film d'animation du MONUMENT de Fritz Lang, ce n'est pas le cas et c'est la (seule !!!) bonne surprise de ce film... Il y a quelques gros points communs entre les deux œuvres (la fille robot, les ouvriers-esclaves dans les zones inférieures,... !!!) mais elles sont grandement différentes pour qu'on ait affaire à deux "Metropolis" à part entière.
    Reste que je ne placerais pas ce "Metropolis" à part entière dans les grandes réussites du cinéma d'animation japonais : rythme inégal, animation parfois un peu pauvre, ressort scénaristiques pas très bien mis en valeur, raccourcis scénaristiques qui font tâche, un univers qui manque d'approfondissement, un peu conséquence de ce dernier aspect des personnages peu approfondis et donc peu attachants.
    Il y a bien quelques bons trucs à l'instar de la séquence où la destruction et l'amour s'affrontent dans la "Tour de Babel" mais cette oeuvre s'avère décevant et bien vite oubliable.
    zhurricane
    zhurricane

    67 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Il y a de belles images, mais à part ça, rien du tout. Un film inutilement compliqué, pour un ennui abyssal.
    Peichan2
    Peichan2

    47 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2009
    Extrêmement déçu par ce film que je pensais énorme mais je ne n'y est pas accroché et cela peut être du fait des graphisme et de l'ambiance. L'histoire est un peu limite je trouve aussi et le seul personnage que j'aimais bien meurt... bref une désillusion totale.
    Apanage
    Apanage

    2 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Une adaptation animé du manga Metropolis de Osamu Tezuka (1949), qui lui-même s’était inspiré librement du film éponyme réalisé en 1927.
    A ce sujet, Osamu Tezuka avait largement revisité et renouvelée ce classique du cinéma.
    Ce film d’animation s’adresse à tous, il n’infantilise pas les jeunes personnages et répond aux attentes du spectateur adulte. Le scénario est intelligent, les décors sont grandioses et le choix des musiques est pertinent.
    Avant de payer pour le voir, il est conseillé de regarder préalablement une bande annonce pour vérifier si le style de dessin vous convient, car il est intentionnellement désuet. En effet, le character-design est fidèle au trait d’Osamu Tezuka. Cela peut déplaire selon les goûts mais le réalisateur a décidé d’être respectueux du manga original.
    Cependant, on nous offre une réalisation de grand style dans le choix des plan et mouvement de camera. spoiler: Avant la partie finale, nous assistons à une excellente scène de 2 tirs simultanés.

    La technique d’animation est très fluide, le trait est d’une grande finition. La colorimétrie des personnages est en accord avec les décors dans lesquels ils se fondent. Des effets spéciaux modernes sont judicieusement insérés, sans que cela ne contraste avec les graphismes. Dans ce film animé, la 2D et de la 3D sont en harmonie. Les images de synthèse s’intègrent à l’animation classique sans donner l’impression de corps étranger.
    Dans la forme, on nous livre des plan majestueux sur un urbanisme très densifié et foisonnant, visuellement extrapolé à partir des buildings américains des années 1920.
    Si le style architectural est ancien, on ne doute pas du caractère futuriste de cette cité aux proportions titanesques. Du point de vue d’un regard contemporain, le steam punk semble cohabiter avec la science-fiction dans cette œuvre. (L’explication plausible étant qu’il s’agit d’une science-fiction esquissé en 1949 dans le manga)
    Il est probable qu’un regard critique sur la modernité perce derrière ce tableau général, cet urbanisme semblant être un facteur de déshumanisation.
    Sur le fond cette œuvre conjugue inspiration mythique, problématique sociale et thème de science-fiction. Le récit se situe à Metropolis, une sorte mégalopole peuplée d’hommes et de robots. Cette citée est segmentée dans le sens verticale : des gratte-ciels en surface et des paliers souterrains constituant le soubassement de la ville.
    A la surface, l’occupation est majoritairement humaine, la présence des robots étant réduite au minimum nécessaire. Les humains modestes sont présents dans le premier souterrain.

    Nous observons une ségrégation géographique des robots qui sont répartie en surface et dans les trois paliers souterrains de métropolis en fonction de leur statut, leurs compétences et attributions. Ce qui peut symboliser la stratification d’une société.
    Dans la plus basse strate, les machines effectuent des travaux dans un environnement que les humains ne peuvent supporter longtemps.
    La cheville ouvrière de la ville est donc constituée par les robots, qui peuvent être comparés aux esclaves de l’antiquité.
    Le film aborde la problématique du remplacement progressif de l’homme par la machine et l’intelligence artificielle. A cet effet, on nous montre la présence au premier sous-sol d’humains inoccupés vivant de distribution alimentaire gratuite.
    On peut comparer cette situation à des sociétés antiques tel l’empire romain, dans lequel les « travailleurs » sont des esclaves tandis que les citoyens (libres) romains démunis subsistent au moyen de l’annone. Il y a une référence évidente à la tour de Babel : le richissime Duke Red fait édifier la zigourat, un immeuble constituant le point culminant de la cité, doté d’une technologie militaire à vocation impérialiste.
    Pendant le déroulement du film, l’intrigue joue sur les interrelations des politiques, de l’armée, des milices politiques, de l’opinion publique, des rebelles et des robots.
    Le récit développe des protagonistes correctement travaillés. Par exemple, l’antagoniste de cette histoire, le dénommé Duke Red, est doté d’une personnalité complexe. Au départ, ses motivations et intentions sont ambivalentes. D’une part, il finance et manœuvre les Maldiouk, un parti haineux envers les robots. D’autre part, il projette de placer l’androïde Tima au cœur de la Ziggourat. Tima est un robot fabriqué à l’image de la fille décédée de Duke Red. Les caractéristiques de cet être artificiel dépassent les autres robots. Elle est placée au cœur de cette histoire dont elle constitue un des enjeux.
    A l’issue d’un récit bien articulé et aéré, le film nous montre un dénouement spectaculaire et chargé de symboliques.
    Guarrafet
    Guarrafet

    5 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 novembre 2012
    Très déçu. Au début du film, on a l'impression d'être arrivé en retard et d'avoir manqué la première partie : les personnages et les situations ne sont pas présentés, de sorte qu'on a du mal à s'intéresser à ce qui arrive aux uns et aux autres. Une révolution se préparer, un complot se trame, et franchement on s'en tape. C'est un peu comme si on vous disait que machin est mort, alors que vous ne savez pas qui est machin: difficile de s'émouvoir. L'histoire elle-même n'a rien d'original, l'aspect philosophique est plus que sommaire et la petite histoire d'amour d'une platitude extraordinaire. Autre défaut de taille, le dessin des personnages est infâme et pas du tout adapté aux décors. Je ne suis pas fan du style manga, mais là on atteint des sommets de laideur et de ridicule (ces sourcils bouclés, ces nez gigantesque, ces mollets disproportionnés, ces chaussures toutes pareilles dans leur atrocité...). Mauvais, mauvais, et mauvais.
    Vrakar
    Vrakar

    34 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2012
    Cette version manga de "Metropolis" laisse sur sa faim. On reste partagés. Les décors, d'une finesse et d'une profondeur remarquables, sont un véritable dépaysement. Mais les personnages sont trop typés et fades. Le scénario mal maitrisé et les dialogues parfois confus n'arrangent rien. Outre les décors, ce manga compense un manque de dynamique par une très bonne b.o. jazzy, un poil trop discrète quand même. Dans le monde des animations mangas, il y a de tout. Ce "Metropolis" n'est pas ce qui se fait de mieux, surtout si l'on souhaite découvrir ce genre cinématographique.
    titiro
    titiro

    37 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2010
    Les graphismes et l'animation sont superbes, le scénario (qui est une adaptation) est très travaillé, sans sombrer dans l'inutilement compliqué. Les auteurs de renom, auquels on doit cette oeuvre, nous offrent un spectacle de toute beauté, original en certains points (comme la musique), qui nous fait passer un moment particulier et magique.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    225 abonnés 2 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Un film d'animation japonais d'une grande qualité graphique, et au scénario pour le moins foisonnant. Pour ne pas dire un peu fouillis. Mais l'atmosphère qui s'en dégage, ainsi que l'intensité de l'intrigue, en font une réussite quasi-totale.
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