J'ai un gros problème avec ce film, je ne compte plus combien de fois je l'ai vu et revu !!!! Tant l'univers est original et baroque.... Une réussite esthétique, scénaristique du jamais vu en SF jusqu’à aujourd'hui ! Avec un vin diesel sans foi ni loi servit par un histoire solide et de l'action a l’état brut. Une référence du genre ! Bref un chef d’œuvre !!!
Aie ... Mauvaise suite ... Le réalisateur avait plus de moyens et peut être aussi plus de pression ... On a l'impression que le film veux toucher un plus large public et c'est assez dommage ...
N'attendez pas une suite de Pitch Black car ce n'est pas le cas. De Pitch Black, il ne reste que le nom des deux personnages, ensuite un Vin Diesel comme on a l'habitude de le voir, des effets spéciaux très mauvais pour la plupart, des musiques aussi mauvaises, une histoire remplie d'incohérences, bref à éviter.
Ces chroniques sont aux antipodes du premier opus: "Pitch Black". Lui avait un scénario très construit, avec finalement quelques scènes de baston savamment dosées, et un suspense qui s'épaississait de manière captivante, des dialogues souvent caustiques, et des rebondissement en nombre conséquent et inattendus. Ici c'est tout le contraire. Barbant!
Super film : vu ce soir sur RTL9. Dommage que je l'ai raté sur grand écran au ciné car en vue des images, (les statues immenses aussi), des effets spéciaux & des décors somptueux gris, graniteux et parfois macabres, sans parler des scènes des vaisseaux dans l'espace, tout est parfait pour un film de SF pure. Beaucoup d'actionS. 1h50 qu'on ne voit pas passer. Vraiment à voir!
David Twohy n’avait pas une thune pour faire Pitch Black. Après la réussite du film, on lui octroya un petit pactole pour faire ce dont il avait envie depuis le début : une saga de science-fiction.
Les Chroniques de Riddick est donc le premier film d’une trilogie introduite par Pitch Black, par le jeu vidéo Escape from Butcher Bay et par le court métrage d’animation Dark Fury. Se passant 5 ans après la fin de Pitch Black, Les Chroniques de Riddick profitent dès le départ de la créativité sans faille de David Twohy et de ses décorateurs, qui utilisent le maximum des 100 millions de dollars qui leur ont été impartis. Grâce au Director’s Cut (un des premiers films à s’être vendu en vidéo avec ce label), le film prouve aussi qu’on peut s’adapter à Hollywood sans y vendre son âme. Bien plus ambitieux que le petit film d’horreur qui l’avait précédé, Les Chroniques de Riddick ont gardé le ton très impoli qui avait fait de Pitch Black un tel sleeper hit. Là où on mettait en cause la menstruation d’une jeune adolescente dans le premier opus, on retrouve une mercenaire transpirante qui se frotte sur un Riddick endormi et enchaîné : voilà ce qu’on était venu chercher : de la saleté, du one-liner, de la provocation, une photographie aussi osée que dans Pitch Black et du talent.
Bien évidemment tout ceci est présent, en grande quantité, avec une petite cerise sur le gâteau : il y a deux ou trois apparitions de Judi Dench, qui fait partie d’un casting homogène et franchement excellent. Vin Diesel envoie du one-liner avec sa voix calme et grave, tue avec des armes improbables et drague de la nympho (nous sommes dans de la pure science-fiction et ça fait vraiment plaisir de voir qu’on peut aussi être tendancieux, crade et malpoli dans ce genre-là), Alexa Davalos évite tous les clichés inhérents à son rôle, Nick Chinlund joue la raclure de manière parfaite (on parle quand même de l’immense Billy le Barge dans Les Ailes de l’Enfer), Karl Urban et Colm Feore sont d’excellents méchants et Thandie Newton peut jouer une femme vénale comme personne. Quant aux scènes d’action, elles sont toujours filmées aussi intelligemment, avec des plans sortis de nulle part et toujours surprenants (la décapitation d’un Necromonger) en est une preuve parfaite. Il est alors dommage que le film soit trop long, surtout dans sa première partie et que la fin soit aussi rapide, alors qu’elle est franchement courageuse.
Les Chroniques de Riddick n’est pas un film parfait. En revanche, c’est un film cohérent avec son premier épisode, courageux, malpoli, vil et profondément réjouissant. Là où David Eggby était le véritable héros du premier opus, David Twohy remporte la Palme ici. Bravo et merci.
Suite fortunée du sympathique Pitch Black, Les Chroniques De Riddick est un space opera à mi-chemin entre la science-fiction et l’heroic fantasy. Les décors gigantesques, les costumes baroques, les vaisseaux spatiaux et certaines chorégraphies sont magnifiques. On imagine aisément qu’une grosse partie du budget a été englouti la dedans. Au détriment du scénario peut-être? Car il faut bien reconnaitre qu’a vouloir étoffer trop vite son univers, le réalisateur accouche d’une intrigue complètement bancale et indigeste. Trop inégal, le film de Twohy ne trouve pas le souffle nécessaire pour être une franche réussite mais reste malgré tout un bon spectacle ayant le mérite de développer l’univers de la licence.
Après le très bon "Pitch Black" et le décevant "Dark Fury", passons au véritable second chapitre de la trilogie Riddick. Adieu le survival horror, adieu le film intimiste se focalisant sur une certaine claustrophobie et un suspense extrêmement bien maîtrisé. Adieu car "Les Chroniques de Riddick" change complètement de genre par rapport à "Pitch Black". L'aspect horreur n'est plus pour laisser place à une aventure intergalactique. D'un côté, ça n'est pas pour me déplaire, l'univers de Riddick s'étendant plus vers une mythologie développée. Ainsi, l'horreur et l'intimisme laisse place à l'action lorsque les Necromengers, race extra-terrestre sectaire, s'attaquent aux différents mondes existants. Et comme par hasard, notre cher Riddick va devoir les arrêter. Quitte à choisir entre "Pitch Black" et "Les Chroniques de Riddick", j'ai plus apprécié l'ambiance du premier. "Les Chroniques" n'est pas mauvais, loin de là, il propose un bon divertissement, mais j'ai moins adhéré au côté action et plus fourre tout du récit. D'un côté, certes Twohy incorpore d'autres éléments façonnant son univers, mais soit il ne prend pas le temps de les développer, soit il ne les développe pas du tout. Contrairement à "Pitch Black" ou le scénario était simple mais maîtrisé, "Les Chroniques" se veut être un space opéra, avec une quête et une multitude de mondes à parcourir pour nuire aux "méchants". De ce fait, on a le droit à énormément de personnages contrairement au nombre limité du premier opus, sans qu'ils soient pour autant développés. Ce que je n'ai pas apprécié dans "Les Chroniques de Riddick", c'est le manque de développement, le manque de minutie quant au scénario, tandis que le film souffre de même de quelques longueurs. A vouloir faire trop grand, David Twohy se perd dans les méandres de son univers, comme si sa création prenait le dessus. Le spectateur est souvent perdu, et frustré de ne pas avoir les connaissances liées à la mythologie Riddick. Quoi qu'il en soit, le long-métrage reste plaisant à voir, avec toujours un Vin Diesel au top de sa forme, interprétant avec brio cet anti-héros de l'espace. Un film sympathique, mais qui ne procure pas autant de plaisir et d'investissement que "Pitch Black". Il me tarde quand même de regarder le récent "Riddick", voir ce que Twohy a fait de sa saga.