Avis : Les Chroniques de Riddick - Page 8

Si Pitch Black avait pu décevoir de par son manque d’originalité dans le traitement de l’univers spatial qu’il mettait en place, sa suite apporte à son héros une aventure bien plus audacieuse et aux enjeux bien supérieurs. Qui dit grosses ambitions dans un space-opera dit forcement gros investissements en effets spéciaux pour les mettre en images, et effectivement le budget cinq fois supérieur au premier film permet à celui-ci une ampleur remarquable. Son scénario plus épique n’en tombe pas moins dans un style d’écriture de simple blockbuster à grand spectacle pour durer trop longtemps. De son coté, Vin Diesel se confirme comme la masse de muscles la moins expressive d’Hollywood. S’il ne plaira au final qu’aux fans du genre, ce petit divertissement fut tout de même une occasion pour son réalisateur David Twohy de réussir à nous mettre sous les yeux des effets visuels impressionnants qui mériteront d’être réutilisés dans des productions plus créatives.

Ce que cette suite de "Pitch Black" a gagné en budget, elle l'a perdu en originalité. Seul le personnage de Riddick, criminel solitaire et impitoyable mais ayant conservé quelques valeurs, est ici intéressant dans l'écriture. Pour le reste, il s'agit d'une histoire très classique de domination de l'univers, de forces du mal, et de prophétie salvatrice. Avec les personnages caricaturaux que cela implique. Cependant, malgré un montage parfois proche du clipesque, les séquences d'action se laisse suivre sans déplaisir. D'autant plus que les effets spéciaux et surtout l'univers visuel, au baroque lorgnant parfois vers "Dune", sont assez soignés. Il est ainsi dommage que ces "Chronicles of Riddick" n'ai pas bénéficié d'un scénario plus évolué.

Suite de "Pitch Black" (2000), "Les chroniques de Riddick" souffre des mêmes défauts (mauvais scénario, mauvais acteurs, mauvaise mise en scène) que son prédécesseur à ceci près que les effets spéciaux sont ici réussi tout comme les scènes d'action. Mais bon, à part le côté bourrin, il n'y a pas grand chose à retenir de ce mauvais long métrage de science fiction.

Un vrai bon gros film d'action contemporain (rien à voir avec Van Damme et autres Seagal) et science-fictionnel complètement survitaminé. Un voyage galactique digne d'un Star Wars avec un anti-héros, solitaire, baroudeur sans passé... au destin surprenant. Franchement : on en prend plein les mirettes de cette guerre outre-spatiale palpitante (FX sublimes, un rien pâle et sâle, direction artistique parfaite), vécut de l'intérieur (la réalisation est envoûtante bien que le montage cède parfois à la frénésie inutile). Côté scénaristique, l'inspiration est tendance mulsulmane modérée, voir biblique, et le message à la tolérance, les Necromangers faisant office d'intolérants, d'extrémistes prônant une religion unique imposée par la force ; de vrais salops qui nous évoquent quelques groupes religieux actuels... Au finish, c'est un film guerrier, tendance résistant, barbare à la manière d'un Conan, très sombre et d'une beauté renversante. Il n'oublie pas pour autant de distiller de merveilleuses idées. Reste que le scénario est assez basique, sans véritable surprise, l'anti-héros vainqueur étant vu comme un nouvel héros. Un film d'action avant tout, on aurait tort de s'emporter... PErsonnellement, c'est moyennement passé ; mais sa envoit de quoi en réjouir plus d'un.

Une suite beaucoup plus spectaculaire mais moins surprenante. Certaines scènes sont à couper le souffle (la course poursuite contre le Soleil!) et Vin Diesel retrouve son rôle de prédilection entouré pour l'occasion de l'excellent Karl Urban, de la vénéneuse Thandie Newton, du méchant Colm Feore et, plus étonnant, de la doyenne Judi Dench.
Alors, qu'est ce qui cloche dans ce film ? Peut-être un scénario pas assez écrit ou des dialogues qui auraient pu être meilleur... En tout cas, un manque d'originalité et de renouveau surtout quand on a vu "Pitch Black". Reste un bon divertissement mais pas un grand film. Dommage aussi que le relatif échec public nous prive d'une suite (surtout au vu de la fin inattendue).

On retrouve Riddick après Pitch Black dans un film d'action plutôt original, mené par un Vin Diesel qui n'a certes pas ici son plus grand rôle mais qui maintient un bon suspens, bien que la fin laisse un peu à désirer, n'en étant pas du tout une, ce qui peut se comprendre pour certains films, mais... pas à ce point quand même.
Karl Urban est présent (acteur que je connais grâce à R.E.D., film qui m'a fait découvrir cet acteur bien après Les Chroniques de Riddick alors que j'avais vu ce dernier avant), jouant Vaako, l'homme de main du "haut commandeur", et Judi Dench aussi (M, dans James Bond), incarnant une "élémentarienne".

Un bon divertissement ni plus ni moins. Regardable même sans avoir vu le premier film.

Suite bricolée de "Pitch black" visant uniquement au recyclage du personnage de Riddick, ces deux films n'ont pas grand chose en commun. Le premier était une sorte de survival SF horrifique, alors que celui-ci a plus la volonté d'être un grand spectacle d'aventure SF. Qu'il soit accommodé d'un design kitsh d'opéra de Wagner le rend visuellement étrange et finalement original, mais on pourra encore déplorer un scénario bien médiocre franchement tiré par les cheveux.

Une suite bien inégale de Pitch Black, qui abandonne l'horreur à la pure science-fiction, qui, malheureusement, n'arrive pas à se démarquer avec son histoire grosse comme une maison qui arbore les plus gros clichés des scénarii du genre, ses effets spéciaux bas de gamme, et son ambiance oubliable. Mais il faut reconnaître que Les Chroniques de Riddick bénéficie de bons acteurs, une bonne mise en scène ainsi qu'un certain rythme qui ne permet à aucun moment un sentiment d'ennui.

Un film décevant surtout qu'il avait du potentiel! Ils ont investi des millions pour au final avoir un film plus proche d'un mauvais Star Trek qu'un Star wars. L'histoire est guère passionnante et le personnage de Riddick qui était énorme dans Pitch Black, perds de son "charme". Bref, au lieu de sortir l'artillerie lourde penser d'abord à écrire une histoire à la hauteur du personnage car il y a matière à mieux.

La force du film réside dans la présence dans l'incroyable charisme de Vin Diesel, et de la réussite du personnage en lui-même, Riddick, héros à la base charismatique, ambigüe, et redoutable, qui ne fait pas dans le sentiment. Heureusement qu'il est là, car pour le reste, "Les chroniques de Riddick" est un film d'action/science-fiction moyen et quelconque.

De la pure SF...au fait il est quoi Riddick ? En tous cas l'univers dépeint est captivant.
Très esthétique.
à voir si on aime le héros ;)

L'idée de départ est très stylisé, mais malheureusement cela ne suffit pas à faire oublier "pitch black" durant tout le film. Quelque chose ne fonctionne pas, la mayo tourne... Peut-être trop du budget... à force de vouloir en mettre plein la vue le réalisateur, à pour moi, complètement oublié la cohérence même de ses plans. La mécanique du film est du coup bringue ballante , et on ne rentre pas dedans. Dommage, le potentiel était là.

Un film moyen dans son ensemble, il y avait le moyens, mais ils ont fait les choses à moitié, entre des scène sympa, il y en a qui sont risibles, le jeu d'acteurs est également très inégal... Les visuels sont tout de même recherchés et impressionnants.

Après un solide premier volet sous le nom de Pitch Black, David Twohy remet le couvert avec le second volet de ce qui est à ce jour la trilogie de Riddick au cinéma et donc également la trilogie de Vin Diesel.
Si ce film de SF action bourré de thunes n'atteint pas la belle surprise qu'était le premier épisode, il parvient cependant à étoffer un univers autour du personnage badass incarné par notre baboulinet favori.

Les chroniques de riddick a avant tout pour ambition de présenter un univers, là où Pitch Black n'était avant tout qu'un concept de survival de SF.
Ainsi, une mythologie, pas toujours très poussée ni cohérente vis à vis du premier film, qui s'étend via une galerie de planètes et de cultures.
Si l'ambition épique du projet est montrée à l'écran notamment grâce à un budget confortable de 110 millions, budget qu'on voit clairement d'ailleurs, Les chroniques de Riddick pêche cependant sur quelques points qui sont surement dûs à l'aspect plus grand public du film.
Déjà, le montage est plus haché ce qui rend la lisibilité et la violence moins lisible et donc plus lisse.
Egalement, mis à part les deux personnages du premier volet, la plupart de ceux présentés ici sont assez oubliables tout comme la toile de fond qui n'est finalement pas si importante.

Reste donc Riddick et Kyra, très bien interprétés et qui sont des personnages d'envergure en plus d'évoluer dans un univers superbement vis en valeur que ce soit par la photographie, les effets spéciaux impeccables ou par les scènes dantesques auxquels ils participent.
La valeur ajoutée du film étant bien sur la BO exceptionnelle de Graeme Revell avec en point d'orgue le thème culte de Riddick.