Avis sur Petites coupures

Maladroit, mal foutu et... assez chiant. Le constat est sévère, mais ces « Petites coupures » ne m'ont vraiment pas plu. Trop long, partant dans des directions complètement absurdes et souvent mal joué (on comprend un mot sur deux, étonnant de la part de comédiens tels Daniel Auteuil et Kristin Scott-Thomas!), l'oeuvre n'a ni queue ni tête, et nous apparaît très vite comme un exercice de style complètement foireux et surtout bien prétentieux. Alors je ne suis pas contre un peu d'audace, surtout dans le cinéma français, mais si c'est pour arriver à un tel résultat, je crois que je préfère encore la fadeur. Heureusement néanmoins qu'un ton décalé fait de temps à autre mouche, mais c'est bien peu... Ainsi ce qui aurait pu être une étrange et sensible romance devient du quasi n'importe quoi, où les réactions des uns et des autres deviennent de plus en plus ridicules au fil des minutes, malgré une fin bizarrement pas trop mal. Reste que c'est clairement le négatif que je garderais d'un film certes pas comme les autres, mais vraiment pas pour de bonnes raisons...

J'ai beau etre amoureux (cinématographiquement) de Kristin Scott Thomas, elle ne suffit pas au film pour en faire un film de qualité; surement parceque c'est trop "chiant". Dommage car il y a quelques belles scenes.

Un film assez étrange que nous propose le cinéaste Pascal Bonitzer !! Un homme d'une quarantaine d'années cumule les conquètes féminines qui le quittent et dont elles rèvèlent chacune leurs faiblesse comme tuer le conjoint et je te quitte, j'aime quelqu'un d'autre qui m"écoute, l'atmosphère est assez bizarre . J'ai eu un peu de mal a rentrer dans ce long métrage mais plus ça avance, mieux on suit. Pascal Bonitzer, scénariste et réalisateur, offre des roles tourmentés, complexes et romanesques à chaque personnages du film à de brillants comédiens qui le lui rendent bien comme Daniel Auteuil excellent plus les actrices sublimes comme Kristin Scott Thomas, Ludivine Sagnier, Sophie Fillières, Emmanuelle Devos plus sans oublier Jean Yanne dans un second role. La musique qui accompagne le film est trés belle plus quelques plans de la région Rhone-Alpes et ses montagnes enneigés magnifiques. Ca se regarde.

Film naviguant entre le réel et le fantastique d’un metteur en scène peu connu mais au long passé de scénariste. On comprend difficilement ce qui pousse à agir les personnages et la nature exacte du milieu dans lequel ils évoluent. Il ne s’agit certainement pas d’un manque scénaristique mais d’un choix de Bonitzer pour donner ce ton si particulier au film. Il veut sans doute par ce procédé nous mettre dans la peau de ses personnages qui se retrouvent dans ces rares mais intenses moments de la vie où tout peut basculer. C’est ce que vont vivre Daniel Auteuil et Kristin Scott Thomas qui vont finir par se perdre dans la nuit. Auteuil est en effet venu accomplir un plan foireux dont on se demande bien comment il a pu l’accepter. Tout ceci est abracadabrantesque mais l'on se prend tout de même au jeu de ces deux amants qui ne le sont pas vraiment. Cet équilibre fragile ne peut tenir que par le jeu des acteurs et en dehors des seconds rôles tous parfaits, Catherine Mouchet notamment, le couple Auteuil/Scott Thomas fait merveille. Décidément en vieillissant Auteuil devient une bête de sexe à l'écran.

Comme dans ses deux prècèdents longs-mètrages, "Encore" et "Rien sur Robert", le rèalisateur Pascal Bonitzer èvoque les dèboires sentimentaux d'un homme vellèitaire! Autour d'un Daniel Auteuil hagard (on n'a l'impression que l'acteur n'est pas sorti totalement du personnage de "L'adversaire") et d'un Jean Yanne machiavèlique, les femmes impressionnent: Kristin Scott Thomas (qui marque son grand retour en France) joue double jeu et la jeune nymphe Ludivine Sagnier dècouvre les affres de l'amour! Attention tout de même aux incisions et aux entailles car les petites coupures chez Bonitzer se rèvèlent souvent morales et profondes! Avec toujours chez le cinèaste des dialogues bien ècrits et ce respect pour le texte...

Merci le casting... Grande qualité du film est d'avoir des acteurs superbes et habités. Ca veut le détour et notamment Auteuil encore grandiose dans un rôle d'homme à femmes mais perdu dans une solitude plus profonde que l'on ne le croit. Quelques moments trop en longueurs et trop écrits (même si les dialogues sont bien écrits) cassent la bonne évolution du film.

Ayant vu le dernier film de Pascal Bonitzer la veille (Tout de suite et maintenant), j'ai eu l'impression qu'il avait utilisé deux fois le même personnage de bourgeoise déjantée, une fois avec Kristin Scott Thomas, l'autre avec Isabelle Huppert. Quelques scènes sont plus ou moins réussies, d'autres plus ou moins ratées, bavardes et longuettes, Bonitzer sait installer de temps à autre un climat d'étrangeté ; en revanche, il ne parvient visiblement pas à tenir un film d'un bout à l'autre. On a droit au final à une accumulation de scènes décousues.L'impression que le scénario a été négligé domine. Un cinéma assez prétentieux, creux, qu'une pléiade d'excellents comédiens ne parvient pas à rendre intéressant.

Marrant je n'avais pas reconnu tout de suite Ludivine Sagnier, efficace le relookage! Le film est à l'image de bruno, à la dérive. On s'intéresse à des personnages à des situations puis ils disparaissent. Enfin le scénario semble s'accrocher à quelque chose mais on reste totalement sur notre faim. Un fort potentiel très mal exploité, une ambiance notamment qui me rappelle plusieurs films.

Comme toujours la bon vieux drame bidon à la française !rien d'intéressant du déjà vue comme d'habitude ca devient chiant.

Un peu trop intello mais pas inintéressant, Petites coupures vaut surtout par l'interprétation de ses acteurs. Auteuil est surprenant (même si son talent n'est plus à démontrer), et la ronde des femmes qui l'entourent tient la confrontation. Un film qui aurait gagné à se lâcher.

Rien sur Rien. L'insignifiance du cinéma français. Servie par d'excellents comédiens. Mais un produit de zéro donne toujours zéro.

Ou comment en prendre plein la gueule quand on se laisse aller.
Et Auteuil est très fort pour incarner ce genre de personnage, mi-lâche, mi-nul, pour ne pas dire inconsistant mais jamais idiot.
Des longueurs, parfois mal filmé, parfois de la facilité, parfois de vraies surprises.
Un scénario correct et quelques beaux moments. Très belle musique en tout cas.

Le film est à deux doigts de tourner à vide, avec son récit anecdotique et très programmatique (un homme sans qualité - ni grande conviction -, mais bercé par un idéalisme sentimental aussi décalé qu’émouvant, chute de femme en femme, à la fois victime et bourreau), heureusement, la plume magistrale de Bonitzer (depuis combien de temps n’avons-nous pas vu un film si brillamment dialogué ?), son incroyable sens du décalage absurde (on se croirait parfois chez Beckett !) et ses talents de directeurs d’acteurs (tous sont à tomber) sauvent le film du trivial et nous entrainent sur une évocation du malaise existentiel aussi ludique qu’émouvante. Sans conteste son meilleur film, tenu du début à la fin.

Bruno et les femmes, telle est la formule qui pourrait résumer le sujet de Bonitzer. Daniel Auteuil compose le personnage central de ce film d'apparence austère mais dans lequel le comportement des protagonistes relève finalement de la comédie sentimentale.
Bruno passe éperdument d'une femme à l'autre, non pas dans une attitude de prédateur mais parce qu'il est incapable d'être seul, de se passer d'une présence féminine. spoiler: Séducteur fébrile et indécis, il n'est pas davantage apte à entretenir une vraie relation et ses tergiversations, ses faux engagements se retournent forcément contre lui, lui occasionnant à chaque fois des "petites coupures", blessures ou morsures symboliques stigmatisant ses maladresses et ses déconvenues
. Et Bonitzer semble vouloir opposer l'irrésolution de Bruno à ses convictions d'idéologue (communiste), fidèle au moins à ses théories politiques.
C'est un film aux personnages originaux, parfois cocasses spoiler: -avec, donnant la réplique à Bruno, ces jeunes femmes destabilisées par son attitude-
au terme duquel la personnalité de Bruno n'apparait pas tout à fait élucidée. Ce film, avec ses dialogues chargés de sens et ses caractères finements composés, témoigne d'un certain cinéma français: intelligent mais étriqué; un cinéma un peu figé et volontier intello, on n'ose pas dire nombriliste, porté à la rhétorique et dépourvu de passion, de sensibilité, d'invention. Cela n'enlève rien à la jolie prestation d'amant égaré de Daniel Auteuil.

Un film d'une nullité inouie. La seule fois de ma vie ou je suis parti du cinéma avant la fin du film. J'arrive pas à croire que j'ai payé pour voir ça.