Avis : Kaena, la prophétie - Page 2

Animation franco canadienne de 2003 résolument S.F. mais d'un esthétisme assez ingrat, ce n'est vraiment pas ce que j'appelle joli plutôt à la limite de l'horreur. Il a fallu que je m'accroche pour adhérer un peu à l'histoire peu explicite dans ce graphisme trop compliqué et peu attrayant. Il y a un fond de bonne S.F. mais un traitement opiniâtre notamment sur la religiosité qui le dévalorise. S'il n'y avait pas quelques qualités narrative et personnages potables après un début pénible ce serait juste mauvais.

Le livre était mauvais, le film l'est également. Graphismes moches pour l'époque, images de synthèse mal faites. Gnan gnan, pas intéressant et ennuyeux. Un beau ratage dont je garde un gout amer.

L'histoire est pas mal mais le scénario pas vraiment réussi. L'animation des personnages est pour moi vraiment ratée, alors que le design du film est très réussi, c'est dommage... C'est un peu tout qui est comme ça (pareil pour les voix françaises, parfois très bien, parfois ça tombe à plat comme les voix de la foule...). Globalement, je n'ai pas accroché, mais je ne peux que louer l'ambition, on voit ce qu'ils ont voulu faire, même si pour moi ils n'ont pas réussi.

l'histoire reste vraiment nulle dés le début dommage on s'ennuie à mourir alors qu'il y'a du potentiel .

Ce film m'a donné le vertige, je ne m’attendais vraiment pas à ça... "Final Fantasy, les créatures de l'esprit", et les films d'animation américains peuvent aller se rhabiller !

J'ai trouvé ce film sublime, des dessins et des graphismes magnifiques, une histoire complexe à souhait, une très bonne BO, et des personnages assez complexes, bref ça me fait penser à Miyazaki... Bien sur c'est pas le même dessin c'est certain, là ça rappelle plus un jeu vidéo, mais c'est le même principe, les personnages ne si ni totalement bons, ni totalement méchants (les méchants veulent avant tout survivre)...
A rapprocher, pour la qualité d’un autre film d’animation, "Appleseed", et aussi de "Ghost In the Shell" et sa suite, même s’il n’atteint pas bien sur sa qualité, il a quelques points communs au niveau de la philosophie de l’histoire et du scénario complexe…

Franchement j'ai été agréablement surpris par ce film, et je suis pressé de voir ce que donnera cette équipe dans le futur !

Film d'animation de synthèse français, le premier du genre si ma mémoire est bonne. Produit par Marc du Pontavice (Les Zinzins de l'Espace, la Famille Pirate à la télé, c'est lui...), le film ne cache pas des influences croisées entre la BD d'aventure à la française (une amazone sexy tient lieu d'héroïne) et le manga japonais tendance apocalyptique. L'ensemble tient bien la route, avec des personnages expressifs et des voix convaincantes. Reste que j'ai noté d'étranges saccades à plusieurs moments du film, et j'ajouterais que les jeux de lumière sont souvent trop marqués, ce qui plonge à plusieurs reprises l'écran dans une pénombre un peu génante... Un très bon moment tout de même frais et plaisant, mettez-y un peu d'argent plutôt que de redonner 50 balles aux frères Wachovsky...

La seule technique permet à Kaena de bénéficier d'un effet d'annonce impressionnant ; mais à la vue du film, on reste assez perplexe ; même si le résultat n'est pas désastreux, le film n'a pas vraiment d'ampleur, ennuie parfois et ne captive jamais vraiment. Proche de Final fantasy, il n'atteint pas son niveau, à trop vouloir montrer une histoire qui ait besoin d'effets visuels impressionnants. Pourquoi faire simple alors qu'on peut faire compliqué...

Né de l'imagination de deux infographistes, Kaena est d'abord un projet de jeu vidéo avant de se transformer en téléfilm de 52 minutes. Le succès appelant le succès, le concept s'étend au long-métrage pour devenir le premier long d'animation français en images de synthèse. Le film ne sera que très peu remarqué, l'animation française n'ayant pas les faveurs sur son propre sol. Toutefois, par son ampleur formelle, Kaena entre dans la course, intégrant même avec une certaine aisance le marché américain.

Kaena est une jeune fille rebelle défiant les autorités religieuses et les croyances ancestrales pour s'en aller à la découverte du monde d'en face dont son peuple ne sait rien ; c'est qu'il y a urgence, toute vie sur son ''astre'' est menacée de disparaître. Agréable par sa grandiloquence aux confins du soap roturier, le scénario très emprunté n'est certainement pas la locomotive du film, en dépit du beau gadget que constitue son athéisme revendiqué ; en quelque sorte, il ne fait qu'illustrer le riche univers graphique. Après une scène inaugurale vouée toute entière à l'immersion [très réussie], le film déballe son pitsch avec cette petite lourdeur que n'esquive pas toujours l'animation, c'est-à-dire par le biais de dialogues didactiques et démonstratifs. Les personnages, souvent schématiques de ce fait, sont néanmoins attachants à défaut d'être plus profonds que ceux d'un produit bessonien type Le cinquième élément.

Si l'émotion est reléguée au second plan, l'ambiance ténébreuse, entre Final Fantasy et Giger, embarque sans contrainte. Fluide et speedé, le film accumule rencontres impromptues, gracieuses scènes d'actions et séquences d'une solennité toute aérienne. Imprégné de la fluidité et du goût des intrigues aux voies multiples que suggèrent son support initial, ce beau spectacle envoûtera tout particulièrement un public relativement jeune ou celui d'ados sensibles à l'heroic-fantasy.

Ce film mérite la moyenne pour son ambition visuelle (malgré des personnages un peu raides) et son univers (décors, monstres). Kaena, la prophétie est le premier film d'animation français tout en 3d, une performance pour l'époque. Malheureusement, il y a un gros hic. Le plus gros souci du film est son scénario, trop mince. de plus, l'histoire met trop de temps a décoller et provoque chez moi en tout cas l'ennuie. Un film d'animation qui ne méritait pas le four monumental qu'il a eu lors de sa sortie au cinéma. Note 5.7/10

Bienvenue dans l'univers du "Walt dysney" à la Francaise, la "French Teutche". Kanéa comprend tout ce qu'on peut trouver en termes de clichés chez les personnages de films d'animation SF à la francaise voulant se démarquer de ceux à l'américaine mais qui en fait ne font que faire la meme chose. Un spectacle vide de tout ponctué d'un "tout est bien qui finit bien".
Un univers esthétique, "original" (fort bien numérisé par ailleurs), complètement inexploité au niveau de la profondeur des personnages. C'est complètement creux, ils sont creux, et totalement stéréotypés. C'est de la mauvaise SF tape à l'oeil, remplie jusqu'à la moelle de bons sentiments dégoulinants. On ressort de ça aussi vide que le film, fatigué, las, dégouté de s'être fait prendre pour un con ou un môme de 3 ans.

très belle histoire, film vraiment bien fait !

L'animation est hasardeuse et le scénario sent le réchauffer.

Un film d’animation en demi-teintes. Fi de comparaisons hasardeuses, je l’ai trouvé plutôt beau à regarder malgré quelques raideurs, et surtout d’un esthétisme qui nous change des univers et stéréotypes américains. Par contre, que l’histoire allégorique m’est parue confuse à narrer et à comprendre. Grands comme petits, nul ne s’y retrouve. On ne sait pas ce qui est là avant où ce qui vient de la collision du vaisseau avec…avec quoi au juste ? Et ce groupe d’humains, il sort d’où au final. Bref le scénario aurait grandement gagné à être plus explicite.
Et puis, cette musique emphatique, grandiloquente à chaque scène et qui nous couvre les voix, c’est tout bonnement un supplice. Enfin, ça vaut quand même le coup d’être visionné.

Ce film a été massacré à sa sortie par des critiques en manque ... de critique. OK c'est pas un Final Fantasy, mais replaçons les choses dans leur contexte voulez-vous, ce film a été fait par une team dont le métier était le jeu video et non le cinéma. Tout ceci est parti de l'envie et du plaisir de créer un film d'animation. De mon avis et vu l'année de sortie il s'en tire tres bien visuellement et le scénario est bien pensé.

Attaquons tout d'abord la réalisation, même en 2003, la réalisation laisse tout de même un peu à désirer. Il y certains plans où on note de nets ralentissements et les personnages sont plutôt grossiers. Finalement, ce sont les monstres qui sont le mieux faits. En revanche, l'ambiance sève est bien retranscrite. Tout le long du film, cette couleur or est omniprésente. En ce qui concerne l'histoire, celle ci est assez... poétique : que pourrait on dire d'autre d'une histoire qui parle de deux planètes si proches l'une de l'autre que l'on pourrait bâtir un pont entre celles ci...Un divertissement plaisant, en particulir pour nos jeuns téléspectateurs, même si on peut noter que les réalisateurs ont affublé l'héroïne d'une plastique à faire pâlir de jalousie l'éternelle Lara Croft.