Avis : Pédale dure - Page 3

Scénario et mise en scène baclés, dialogues plats et sans effet comique, les acteurs n'y croient pas une minute et sont tellement mal dirigés qu'il ne font rien passer...Le film manque cruellement d'un fil conducteur, les scènes s'enchainent sans aucun rapport les uns avec les autres (la rave party dans l'escalier de l'immeuble : d'une crédibilité sans égal !!) Bref, qu'a fumé Aghion ? on l'ignore, le résultat est un film raté, Pédale douce et bien plus inspiré et crédible.

Nous voila devant une suite commerciale... (même si certains ne le conçoivent pas comme une suite à "pédale douce" ; c'est pourtant le cas). Les acteurs jouent plutot médiocrement, enfin sans y mettre tous ce qu'ils pourraient y mettre (au niveau des émotions...). Pour le scénario, bah on peu l'écrire sur un postiche ; d'autant que plus on avant plus la prévisibilité se présente. Il s'agit d'une comédie cencer être drôle, mais pour ma part , je cherche encore la drolerie de la chose. Là ou certains film (traitant de l'homosexualité) arrive à se démarqué et à traité les gens de façon équitable. Ici, les homosexuels passent plutot pour des grandes folles prètent à tout (enfin c'était deja le cas dans le 1, mais mis en place differemment). Là on aurait pu simplement prendre un couple stérile par exemple (en exploitant donc plus profondemment le reste). Beaucoup trop caricatural (du moins lorsque l'on utilise l'homosexualité en référence...) et même si cela est à prendre au deuxième degrès, les homosexuels ne sont pas représenté comme des personnes semblables aux autres ; mais des "cas" à part. Et cela est bien dommage. Je ne vous parlerais donc du pitch de base qui se veut plus ou moins du deja ; rien qu'a la lecture du scritp et de la BA. C'est digne des téléfilms que l'on voit à la TV l'apres midi quant les enfants sont à l'école et qu'un des parents est à la maison;.. Mais rien de plus. Je ne recommande en aucun cas ce film.

"Pédale douce" avait été une excellente surprise tant sur le plan de l'interprétation que de l'audace du sujet traité. C'est dire si cette suite - à laquelle on ne croyait plus - était attendue au tournant (malgré les absences des Patrick Timsit, Fanny Ardant, Richard Berry et autres Jacques Gamblin), surtout au vu de la fiche technique avec Pierre Palmade et Bertrand Blier aux dialogues et le génial Gérard Darmon en tête d'affiche. Mais dès le début du film, c'est avec un certain désamperement que le spectateur constate ce qu'on pensait impossible : Darmon joue mal ! Jamais on avait vu l'acteur se livrer à un tel cabotinage, jamais il n'a livré une prestation aussi peu crédible. Et pourtant, ce n'est rien en comparaison de la prestation de l'amorphe Jacques Dutronc qui repousse les limites du non-jeu en ne prenant jamais le risque de se sentir concerné par l'histoire ou son personnage. Le reste du casting est moins déshonnorant sans pour autant marquer les mémoires avec Michèle Laroque (une des rares rescapées du 1er opus) en mère porteuse et Dany Boon en petit ami étonnément convaincant. Et que dire de l'affligeant scénario concocté par Gabriel Aghion qui, sous prétexte d'aborder le sujet de la paternité vécu par un couple homo, nous ressasse tous les clichés les plus éculés sur la communauté gay (les homos sont assimilés à des folles fêtardes et capricieuses) et nous refait le coup de la BO gay friendly (avec bien moins de goût que pour "Pédale Douce"). Quant à la mise en scène, outre une platitude indigne du grand écran, elle nous réserve quelques scènes de grand n'importe quoi (la fête dans l'escalier, le mariage à Las Vegas, l'accouchement final...) ponctués par des dialogues sans le moindre intérêt, quand ils ne sont pas carrément ridicules (les délires de Loïc qui est persudé d'être enceinte sont rapidement pénibles). Mal joué, mal réalisé, jamais drôle, "Pédale Dure" est donc incontestablement une des plus grosses déceptions de l'année et une insulte pour la communauté homo. Gabriel Aghion ne devrait pas s'en relever de sitôt...

Gabriel Aghion explore une nouvelle fois la communauté gay à travers "Pédale Dure", sorte de suite non avouée de "Pédale Douce" sorti en 1996. Cette fois-ci il ne s’agit plus de mettre en scènes les difficultés qu’avouer son homosexualité entrainent au sein de son travail. Loïc et Seb forment un couple solide sans complexes à qui il manque qu'une seule chose à leur bonheur, l’arrivée d’un enfant grâce à une mère porteuse. Le casting réunit aurait pu donner quelque chose d’intéressant mais sous prétexte de la comédie, "Pédale Dure" joue à fond la carte de l’exagération et fait passer tous les homosexuels pour des folles si bien que le vaudeville qui nous étais proposé ne présente plus aucun intérêt. Les situations grotesques s’enchainent et ni Gérard Darmon, ni Michèle Laroque, ni Dany Boon ne peuvent éviter le massacre. On se demande même ce que peut bien faire un Jacques Dutronc sans grand talent dans cette histoire. Si "Pédale Douce" présentait un certain charme, ce n’est pas le cas ici, l’ennui s’installe très vite et malheureusement aucun rire ne vient le briser.

Pas la peine d'attendre 30 min pour comprendre que cette suite est bien pire que le 1er opus. Une grosse daube! Comment des acteurs comme cela ont accepté ces rôles de tarlouses pitoyables, à aucun moment marrants!! Dani Boon est lui, comme à son habitude, très médiocre. Ce film est un boulet, un navet, un des pires films du cinéma Français avec un bon budget. Il ne passera jamais sur une chaine en clair, dieu merci! Avril 2011

Nul tout simplement.

"Pédale dure" (2004) la deux (RTBF) le 12.10.2016

S'il y a effectivement quelque chose de dur dans ce film, c'est de devoir le subir ! Malgré un casting attirant, cette pantalonnade ridicule se fonde sur un scénario d'un goût douteux ! Jacques Dutronc est épouvantablement mauvais et donne l'impression d'être ailleurs ! On est à des années lumière d'une comédie aussi satirique que sympathique que "La cage aux folles" Difficile de faire plus mauvais !
wiillycopresto

Malgré le charme naturel et l’humour second degré de la magnifique Michèle Laroque, ainsi que les efforts notables de Gérard Darmon et de Dany Boon, rien ne sauvera cette suite lamentable, réalisée neuf ans après le culte Pédale douce. Gags lourds et histoire au ras des pâquerettes ne cessent de nous torturer durant ces interminables 90 minutes.

Indigne du premier, actoring en déclin, plus rien de bon ne reste. Dommage il aurait été sympa de reprendre les mêmes personnages que pour le premier et ne pas se confondre dans les blagues minables et clichés pourris

Bonjour a ts
Ma critique est courte , elle se résume en un petit mot .
!!! NUL !!!

C'est là qu'on apprecie la nouvelle version d'Allociné : on peut enfin mettre à des films daubiques leur note méritée : la 0 étoile. Ce film est tout simplement grotesque, l'histoire aussi caricaturale qu'insipide, des acteurs creux, une musique bien saoulante, et à l'instar de Jet Set 2, une peinture assez érronnée de l'homosexualité 'follasse' ... à éviter.

"Je n’suis pas hétéro, faut pas croire ce que disent les journaux…" entonne Seb (Dany Boon) dans son bar gay. Le seul très bon point que j’attribuerai à "Pédale dure" ira à la bande sonore. Outre la chanson interprétée par Daniel Balavoine, elle reprend bon nombre d’excellents titres ("Go West" des Pet Shop Boys, "Vanina" de Dave etc). Comme souvent Gabriel Aghion filme des fêtes, comme souvent je trouve que le résultat n’a rien de communicatif. Alors c’est sûr y’a plein d’gens, de la musique et même des jeux de lumières, mais on ne s’amuse pas du tout durant ces séquences. Loïc et Seb vivent en couple, leur amie Marie a accepté de porter l’enfant du premier pour le leur confier ensuite. L’histoire pourrait apparaître grotesque mais, située à notre époque, elle traduit surtout le relâchement salvateur des mœurs. S’il est évident que la Société mue et qu’il est grand temps d’aborder le thème de l’homoparentalité (et des lois françaises scandaleusement inadaptées), la forme choisie ne sert pas réellement le propos. La comédie devient balourde et certains passages ridicules éclipsent les quelques bons moments du métrage. Toute la fin est par exemple un énorme ratage selon moi. Pour évoquer la communauté homosexuelle on donne ici dans le cliché, sûrement un peu trop, même si ça a le mérite de ne jamais véhiculer une image négative. Les copines (parfois féminisées comme Darling) sont néanmoins de fort agréable compagnie. Habituellement j’aime bien tous ces acteurs (Gérard Darmon, Michèle Laroque, Dominique Besnehard…) mais là je ne sais pas, l’alchimie ne s’opère pas. C’est très artificiel dans le jeu (Dany Boon s’en sort mieux). Jacques Dutronc ne m’a pas paru fort convaincu par ce qu’il faisait et ça se ressent. Bien que cosignés par des personnes talentueuses, scénario comme dialogues m’ont déçu. Après le four artistique pharaonique que fut "Absolument fabuleux", Gabriel Aghion ajoute un mauvais film à son palmarès… en attendant la vraie suite de "Pédale douce" ?

Un film ultra-commercial à la française qui surfe sur une mode "gay" pour attirer le public, mais où il n'y a pas de scénario pas de réalisation et surtout des dialogues affligeants de platitude. les acteurs caricaturaux à l'extrême ne font que nous faire regretter leurs prestations de leurs précédents films. Bref ils n'hésitent pas à se couvrir de ridicule de bout en bout dans une histoire sans queue ni tête constamment dans l'incohérence (tout le monde semble savoir mis à part vous Mr Aghion que les femmes enceintes n'ont pas le droit de prendre l'avion).
On pensait qu'après le calamiteux "absolument fabuleux" gabriel aghion ne pouvait que faire mieux. On avait tort.

Nettement moins réussi que le premier opus, l humour lui-même se cherche un peu même si le casting est conservé pour une grande part. Le scénario est à l avenant, on sent la suite pour la suite mais sans idée ... pour le coup ça devient caricatural et ridicule

Une suite sans intérêt. On ne rentre à aucun moment dans le film et on s'ennuie ferme.