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    L'Imposteur
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    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 février 2019
    De la période américaine de Duvivier « L’imposteur » est assurément le film le plus faible. Pourtant la première partie, jusqu’à l’arrivée dans la jungle est très tenue, avec la crainte que le réalisateur avec Gabin dans le rôle principal, nous refasse le coup de « La Bandera ». Il aurait mieux valu, tellement la suite est faite parfois de hauts (comme par exemple la scène de la décoration ou Gabin tire une tête de quatre pied de long, comme s’il devait avaler son sabre) mais surtout de bas, accompagnés par un discours cocardier insistant et, donc pesant, remplissant une absence de créativité ou les clichés s’enchaînent les uns après les autres. Une curiosité tout de même, l’énumération des alliés qui comprend les russes (quelques années plus tard, certains sont passés en commission McCarthy pour moins que ça). Quant au casting, il est correct, autour d’un Gabin pas toujours concerné et d’une Ellen Drew dont le rôle à minima sert d’utilité décorative et à l’illustration mensongère de l’affiche américaine du film. Avec sa fin d’une tartufferie morale à deux balles, depuis « Les cinq gentlemen maudits » en 1932, Duvivier n’était plus tombé aussi bas.
    Estonius
    Estonius

    2 447 abonnés 5 217 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2019
    Sortis de leur contexte les films de propagande sont rarement bons er celui-ci ne l'est pas. Le début est vraiment pas mal, l'évasion miraculeuse de Gabin, l'obus sur le camion… Après on redescend d'un étage et ça se gâte complètement dès que Gabin renonce définitivement à la vie civile, le film devenant un enfilement de clichés, de facilités de scénario, de patriotisme poussif, le tout joué par des acteurs caricaturaux parmi lesquels Gabin, qui déjugera le film sort à peine du lot. Tout cela n'est ni passionnant, ni intéressant, ni brillement réalisé et on ne souhaite qu'une chose c'est que ça finisse. Et histoire d'en ajouter un peu signalons que le film contient une réplique ouvertement raciste aussi stupide que déplacée.
    Caine78
    Caine78

    5 989 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 novembre 2007
    Une des oeuvres (très) mineures de Duvivier, qui semble ici nettement moins inspiré que pour ses "Obsesssions", superbe film fantastique tourné également aux Etats-Unis. Même si l'ensemble se laisse voir jusqu'au bout, il faut tout de même avouer que l'on est navré à plusieurs reprises des facilités de mise en scène utilisées ici, avec notamment un patriotisme épouvantable de lourdeur, et au final tellement ridicule qu'il en devient presque drole. Les seconds rôles sont eux plutot bons (John Qualen en tête,) mais l'ensemble manque vraiment trop de corps et d'esprit pour satisfaire ne serait-ce qu'un peu. Même la prestation de Jean Gabin est moins bonne ici que celle qu'il nous avait habitué de voir à cette époque. Sans réel intérêt.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mai 2011
    Tout avait pourtant si bien commencer avec cette séquence de la prison bombardée qui permet au personnage de Jean Gabin de pouvoir s'y echapper alors qu'il se préparait à être guillotiné. Mais malheureusement, pour le reste cela se gâte, et très sérieusement. La faute à un sujet proposant tellement de patriotisme que cela en devient génant et rapidement gonflant ( la séquence où l'on entend la Marseillaise en est une preuve magnifique ), à une mise en scène totalement ratée d'un Julien Duvivier qui prouve qu'il était un metteur en scène capable du meilleur ( " Panique " et " Pépé le Moko " ) comme du pire ( " Allo Berlin ? ici Paris ! " et " Les Cinq gentlemen maudits " ) . De plus, l'interprétation de l'ensemble du casting est vraiment guère fameuse, et j'inclus dedans la performance d'un Jean Gabin que l'on sent très peu impliquer dans son personnage. Reste, la présence sympathique tout de même d'Ellen Drew, qui apparaît malheureusement bien trop peu, ainsi qu'une partition musicale réussi de Dimitri Tiomkin. Mais ceci reste clairement insuffisant pour passer un bon moment devant ce film de guerre qui est d'une très grande médiocrité.
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    156 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2011
    un genre de film très apprécié car très réaliste avec une morale à la française !!!! Jean Gabin etait l'acteur parfait !!!
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 900 abonnés 12 155 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2023
    14 juin 1940! Les temps sont durs et les allemands sont entrès à Paris [...] Ce film de guerre (sous le signe de la propagande et du patriotisme) du grand Julien Duvivier ne marquera pas d'une pierre blanche la filmographie de son rèalisateur et celle de Jean Gabin (doublè dans sa v.f par Robert Dalban) spoiler: qui incarne ici un repris de justice s'appropriant lors d'une fusillade les papiers d'un sergent mort!
    spoiler: Cette imposture part de là, des routes de France à la Pointe Noire en Afrique-Equatoriale! Comme privè de repères, Gabin embarquè dans cette guerre en Afrique ne peut donner de l'èpaisseur à son personnage soudain pris à aimer son pays!
    Reste que l'on ne s'y s'ennuie pas dans cette production hollywoodienne d'èpoque, un long voyage pour cette « imposteur » qui ne craint ni la vie ni la mort...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2023
    Julien Duvivier et Jean Gabin se sont exilés à Hollywood dès 1941, refusant de tourner pour les Allemands dans la France occupée. Si Duvivier y aura une production assez intense avec six films à son actif. Jean Gabin de son côté rencontrera plus de difficultés à s’adapter à l’ambiance des studios, ne gardant sans doute comme essentiel bon souvenir de la Mecque du cinéma que son idylle avec Marlène Dietrich. Les films américains ne trouvant plus de salles en France, la Fox se désintéresse un peu de Gabin. En 1942, Universal propose aux deux hommes qui se connaissent bien pour avoir tourné déjà quatre films ensemble, un film de propagande antinazie et de contribuer ainsi à l’effort de guerre.
    L’ensemble de l’équipe sera exclusivement composé d’américains, des acteurs aux techniciens. Julien Duvivier ne sera pas pour autant décontenancé, parvenant très professionnellement à mener à son terme ce tournage en studios retraçant l’aventure de soldats de la Force Française Libre en Centrafrique. Jean Gabin se voit offrir par Duvivier qui rédige le scénario, un rôle sensiblement dans la lignée de ceux qui ont fait sa gloire en France. Celui d’un paria en quête d’une rédemption impossible qu’il touchera pourtant un moment du bout des doigts pour finir par la voir lui échapper tragiquement. spoiler: Le jour de son exécution, Clément (Jean Gabin) échappe à la guillotine à la suite d’un bombardement qui détruit la prison où celle-ci devait avoir lieu. Prenant dans sa fuite l’identité d’un soldat tué au combat, il s’embarque pour l’Afrique où initialement contre son gré il va être intégré à un bataillon de la Force Française Libre. Sa duplicité va lui apporter successivement l’estime et le respect de ses compagnons d’armes puis la gloire et finalement la déchéance avec le retour à son statut de paria
    . Un parcours cinématographique que Gabin connaît sur le bout des doigts et qu’il déroule ici sans problème malgré l’écueil de la langue que l’on aurait pu croire rédhibitoire pour ce « titi parisien » pur jus. L’exercice s’avère plutôt réussi notamment si on le compare à l’accent à couper au couteau (transformé en atout) d’un Maurice Chevalier devenu star à Hollywood dès le début des années 1930. Doublé en français par Robert Dalban alors qu’il prétexta être encore enrôlé dans les Forces Françaises Combattantes, Gabin ne reniera pas totalement ce film patriotique réalisé dans des conditions très particulières. Diffusé en France après la Libération « L’imposteur » attirera tout de même plus de 2 millions de spectateurs dans les salles. Beaucoup s’en contenteraient de nos jours.
    Dans la longue liste des films de propagande antinazie du début des années 1940 qui a vu des réalisateurs aussi prestigieux qu’Alfred Hitchcock, Charlie Chaplin, Fritz Lang, John Ford, Frank Borzage, Henry Hathaway, Raoul Walsh ou Ernst Lubitsch s’y coller, le film de Julien Duvivier s’il n’est pas parmi les meilleurs n’est pas loin de là, l’un des plus indigestes. Il faut se souvenir que Basil Rathbone qui venait d’endosser le prestigieux costume de Sherlock Holmes dans deux films tournés en 1939 (« Le chien des Baskerville » de Sidney Landfield et « Les aventures de Sherlock Holmes » d’Alfred L. Werker) sera rappelé à l’activité dans le rôle pour des histoires originales sans rapport aucun avec l’œuvre de Conan Doyle, voyant le fameux détective pourchasser des espions nazis. Ceci pour rappeler qu’à l’époque, l’industrie hollywoodienne était entièrement mobilisée pour faire oublier un soutien initial plus que timide de l’oncle Sam dans la lutte contre le nazisme. Entre-temps, Pearl Harbour était passé par là qui fera l’effet d’un électro-choc. On se doute que dans un tel contexte l’efficacité du message prima largement sur la qualité artistique. C’est donc à cette aune qu’il faut juger ce film parfaitement maîtrisé par Julien Duvivier malgré une intrigue un peu trop prévisible dans son déroulement.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2011
    Duvivier et Gabin, réfugiés aux Etats-Unis, se mettant cinématographiquement au service de la France libre. Il y a des films de propagande qui sortent de l’ordinaire, qui ont du génie. « L’imposteur » bénéficiait d’un bon canevas scénaristique, comparable à celui de la Bandera, celui d’un proscrit trouvant rédemption et sacrifice sous l’uniforme, avec en plus une histoire d’usurpation d’identité. Mais la réalisation, impersonnelle, en reste à l’édification héroïque, tellement primaire qu’elle frôle souvent le ridicule, ou à des stéréotypes maladroits. On ne reconnaît un peu du génie de metteur en scène de Duvivier que dans la première scène, celle de l’exécution capitale interrompue. L’amorce du film, le parcours d’un homme perdu survivant à la faveur de la déroute et du chaos ambiant, avait un potentiel ironique formidable. Vite enterré malheureusement.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 avril 2009
    Un film qui se laisse voir même si Gabin n'a pas sa présence habituel. La réalisation subit probablement aussi la pression de la guerre.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2016
    En bon cinéphile, on ne peut pas parler de ce film sans une référence énorme à son contexte historique : réalisé en 1944 aux Etats-Unis par le Français Julien Duvivier, et avec le Français Jean Gabin. Des clins d'oeil dans les dialogues font allusion aux moyens fournis par les Américains à l'équipe du tournage : au final, ce seront des véhicules bien américains pour figurer des véhicules français, sans fard, dans un film de propagande opportuniste que Gabin refusera même de doubler en version française puisque quand viendra ce temps-là, c'est Robert Dalban qui lui prêtera sa voix. Un grand n'importe quoi pour un Français averti, une réalisation piètre et dépourvue de sens mais une perle rare dans l'histoire du cinéma.
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