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stillpop
74 abonnés
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3,5
Publiée le 2 février 2012
Le début implique beaucoup de choses qui sont démenties par la suite et qui sont de nouveau attestées presque par surprise ! Quelques scènes sont un peu lointaines mais dans l'ensemble ce film, extrêmement triste et critique, est très beau. Je n'y allais que pour Kidman et un vrai mélodrame social se cachait derrière. Si Hopkins est moins inoubliable que par le passé la grande surprise vient d'Ed Harris parfait beauf américain du fin fond des Rocheuses.
Tous les écueils d'une adaptation lambda, ne parvenant jamais à saisir l'atmosphère de l'œuvre originale mais piochant des éléments ça et là de sorte à proposer une mixture souvent indigeste, parfois relevée de quelques moments plus poétiques et touchants. On ne comprend que tard - trop tard - les ressorts profonds qui animent les protagonistes, la faute à une construction décousue à la limite du supportable qui croise les temporalités avec balourdise voire ringardise. Les acteurs sont plutôt bons mais ne transcendent jamais les personnages qu'ils habitent, à l'exception peut-être de Nicole Kidman. Le choix de l'acteur censé incarner Hopkins jeune fait tache car les traits corporels ne correspondent guère ; l'immersion n'en est que plus difficile... Rachel Portman accompagne agréablement le film, lui conférant une couleur juste et mélancolique par une composition musicale discrète et efficace. Sous ses aspects de brûlot politiquement incorrect teinté de la misanthropie de son auteur, La Couleur du mensonge ne recourt pas assez aux codes cinématographiques et se contente d'appliquer les coutures proprement littéraires simplifiées pour l'occasion. Un film intéressant, une adaptation manquée.
Comment ne pas oublier cette adaptation du roman de P.Roth " La tâche " certes un peu bâteau et aseptisé mais tout de même assez réaliste surtout par cet entourage vicieux & jaloux ne se laissant jamais voir sous son vrai jour tout en introduisant ces héros tragiques dans leurs jeux pernicieux, décalés ainsi qu'évidemment monstrueusement hypocrites & dont ils sont finalement eux-mêmes victimes, et bien sûr la réplique de Kidman / F.Farley : " Les hommes passent leur temps à chasser les femmes pour n'en garder qu'une... "
Anthony Hopkins, vieux doyen d'un collège qu'il a porté à bout de bras pendant 35 ans se fait virer pour racisme, sa femme meurt suite à la nouvelle. Il se lie alors d'amitié avec un écrivain à qui il racontera son enfance et le rejet de ses origines noires et tombe amoureux de Nicole Kidman, bien plus jeune que lui. Ce film pose énormément de problèmes sur la place d'un homme dans une société et sur ses rapports avec les autres, sur l'acceptation de soi. Le coeur du film est le refus chez les personnages de se montrer tels qu'ils sont et leur peur du regard des autres. On retrouve pour jouer ces rôles un Anthony Hopkins rayonnant en vieil homme cultivé et mature et une Nicole Kidman moins persuasive dans un rôle de femme perdue. Ce qui manque à ce film, c'est un approfondissement, on reste sur un problème peu original en suspens sans que le film ne nous fasse avancer, ceci, ajouté à une certaine mollesse de la réalisation rend le film banal et morne alors que, étant porté par des acteurs émouvants, par un scénario intéressant et par une très belle musique de Portman, l'oeuvre aurait pu devenir un grand film, on ressort déçu. C'est un film qui demeure intéressant, malgré cette obstination à rester enfermé dans ses thèmes identitaires, qu'il est agréable de voir, mais ne vous attendez pas à un chef-d'oeuvre.
Le choc! Casting top, des moyens, une réalisation soignée pour un long moment d'ennui et d'incompréhension ou la prodigieusement médiocre musique rythme des scènes flirtant avec le ridicule. Aucun sens, navrant, mou, pénible...ça n'aurai jamais dû être un tel navet, inadmissible.😠😢
Nicole Kidman de plus en plus exceptionnelle, une très grande "star", rien de ce qu'elle interprète n'est anodin ou futile ! Anthony Hopkins, remarquable, qui plus est dans un film avec un scénario difficile, touchant, grave : film à voir absolument parmi toutes les mièvreries sorties ces dernières semaines.
Bâtir sa vie sur un mensonge, tel est le sujet du film. Anthony Hopkins vieux et jeune, et Nicole Kidman ne sont surtout pas à blamer, tous deux très convaincants dans leurs jeux d'acteurs, pour exprimer pleinement leur combat intérieur de leurs personnages respectifs, une distribution qui réserve de belles scénes émouvantes, mais l'histoire d'amour qui lie Coleman Silket à Faunia ne gagne pas en finesse par le choix des images. La Couleur du mensonge révèle un bon scénario ni plus ni moins, et manque cruellement de vértige et de profondeur, mais le sujet reste intéressant. A vous de voir, à bon entendeur.
Je n'ai que rarement vu un film aussi plat, où il ne se passe presque rien. On attend jusqu'au générique un événement qui mettrait un peu de piquant dans ce film, mais ça ne vient pas. Les acteurs sont bons par ailleurs.
Excellente histoire servie par d'excellents acteurs... que dire de plus ? Kidman, égale à elle même, et Hopkins au même niveau donnent à ces destins tragiques la force desespérante du gâchis qui marque certains destins...
magnifique film , avec de nombreux grands acteurs ; la traduction du titre anglais en français est aussi mal appropriée que la traduction du Vertigo de Hitchcock... stain désigne une tache , human stain -Une faille humaine ....et non La couleur du mensonge . Ce film est une grand réquisitoire contre la bonne morale toute faite , la pensée unique et le politiquement correct....pas une occasion pour la bien-pensance de débiter ses litanies
Aussi étrange que soit ce film, il m'a étrangement plu. Pendant le générique, j'ai eu peur... La mise en scène m'a fait penser à Swimming Pool, mais Anthony Hopkins relève le niveau dès les premières minutes du film... Je ne pensais pas être autant ému par un film qui ne paye, apparement, pas de mine... Les dialogues sont crus, et pourtant très recherchés, la musique nous berce doucement sur un air des années 30, et le thème abordé (le racisme) est vraiment bien rendu, on s'identifie au malaise des personnages, je me suis demandé plusieurs fois "comment je réagirais" si j'étais dans la situation de Coleman (le personnage principal). En bref, et pour finir, ce film mérite ses 3 étoiles. La 4e, je la garde, à cause de la lenteur du film par moments.
Voilà un bel exemple d'accumulation de clichés et de volonté de bien caresser la police de la pensée dans le sens du poil et de l'idéologiquement correct, le tout porté par une mise en scène dont la vulgarité confine au risible. Quand Benton veut appuyer, il convoque le rouleau compresseur, pour bien souligner les moments où le spectateur doit s'indigner, quand ce n'est pas se repentir. Il fracasse un scénario qui aurait pu être subtil, où chacun a sa part d'ombre, où les destins se croisent dans un même rapport au passé. J'ai cru voir par moments un Lelouch sans technique perdu dans le Middlewest ou égaré dans le New Jersey. Flash backs plaqués, champ/contre-champ systématique, caméra qui manque cruellement d'âme, cette mise en scène n'est pas que vulgaire, elle est aussi simple mise en place. Alors pourquoi 2 étoiles ? Parce que Hopkins, Harris, Sinise font leur travail avec conscience. Et que même Kidman fait un effort.