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    Loin du paradis
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    134 critiques spectateurs

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    adicte
    adicte

    53 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Oh mais qu'il est chiant ce film dites donc! La reconstitution d'époque n'est pas mal, mais pour moi le film s'est résumé à ça. La réalisation, les dialogues, l'ambiance, tout est maniéré, artificiel, et le vernis ne craque jamais. C'est dommage, on pouvait tenir une bonne histoire, mais ça reste en superficie, avec un rythme saccadé, une musique mal adaptée et des acteurs vraiment très mal dirigés et qui ne sont pas crédibles. D'ailleurs on se fout complètement de ce qui peut leur arriver. Pour casser justement les codes et faire un parallèle intéressant avec les sujets "tabou" traités, il aurait fallu contraster la mise en scène, les mouvements de caméra, le texte, insuffler un peu d'intensité dans cette réalisation glaciale et cet univers austère et hypocrite, mais non, le fond reste aussi plat, consensuel et superficiel que la forme. J'étais à deux doigts de me fossiliser dans mon canapé....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 février 2009
    Magnifique film qui en respectant tous les codes du cinéma US en technicolor des années 50 met en lumière des sujets souvent ignorés par Hollywood à l’époque : racisme et homosexualité. Bien sûr, certains diront un peu facilement qu’il s’agit d’un mauvais mélo. Pour moi c’est totalement injustifié, et surtout c’est beaucoup plus intelligent que ça. Un vrai mélo se borne à satisfaire sans la brusquer la ménagère de moins de 50 ans, alors que ce film parle de sujets qui ont dérangé à une certaine époque, et qui dérangent peut-être encore aujourd’hui. En effet, je ne suis pas sûr que la mixité soit une réalité partout aux States, même si Obama vient d’être élu. Quant à l’homosexualité, elle n’est certainement pas encore acceptée dans tous les milieux, loin de là… Hormis cela, les décors et les costumes sont superbes, et Julianne Moore est étourdissante dans le registre de l’émotion. Un vrai bijou cinématographique.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    Un très beau film personnel du à un cinéaste indépendant qui tient avant tout à sa liberté. Cette histoire lui tient à cœur et il va nous la montrer avec toute sa sensibilité et son talent de metteur en scène. C’est avant tout un document sur une ville à une époque donnée plus qu’un mélodrame qui n’en est que la conséquence. Hayes à un style propre et il s’attarde plus sur les décors que sur ses personnages ce qui le différencie de Sirk, Stahl, Minnelli, Daves qui de toutes manières sont d’un autre temps du cinéma. Hayes semble beaucoup tenir à nous faire comprendre le comportement de Frank, il va même jusqu’à faire prononcer le mot ‘’maladie’’ ce qui en 1950 était sans doute encore socialement acceptable. Le mixage d’un problème sexuel avec un problème racial est une excellente idée pour accentuer le contraste entre les ‘’tempêtes sous un crâne’’ et la douceur extrême de l’endroit bucolique dans le quel les événements se déroulent. Le tout baignant dans une bande son merveilleusement adaptée aux décors extérieurs…Tout n’est que ’’ordre et beauté’’. ''Loin du paradis'' est un chef d’œuvre du en partie à l’interprétation ultra discrète de Julianne Moore et au charme indiscutable de Dennis Haysbert.
    Elvira de Bord
    Elvira de Bord

    109 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    bouleversant. Julianne Moore ici nous embarque dans un torrent d'émotions. une vision intéressante de L'Amérique des années 50.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 730 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2022
    Un mélodrame délicat et émouvant mais un peu maniéré, visuellement sublime au niveaux des couleurs, qui prône la tolérance dans la société américaine puritaine des années 50, portée par la sublime prestation de Julianne Moore.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    263 abonnés 2 790 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2022
    A la fois portrait d'une femme esseulée, blessée et photographie de l'Amérique ségrègue des années 50 interdisant une amitié entre une blanche et un noir. Si la réalisation et la bande son peuvent paraître mièvres ou désuètes à vouloir raconter une époque et un écrin d'apparences, le duo J. Moore - D. Haysbert est formidable de délicatesse.
    gabdias
    gabdias

    74 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Drame violent sur l’Amérique puritaine et conservatrice des années 50 ou les affres d’une Housewife face à la déliquescence de son couple et de l’image qu’elle véhicule le tout sous fond de tolérance, de liberté sexuelle… Julianne Moore éblouit comme d’hab, D.Quaid frappe fort aussi, une prestation impressionnante pour un drame subtil et intime.
    platinoch
    platinoch

    36 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2016
    Hommage au cinéma américain et aux grands mélos des 50's, "Loin du Paradis" est une libre adaptation, plus sombre et pessimiste de "Tout ce que le ciel permet" de Douglas Sirk. Reprenant tous les grands thèmes de la critique sociale américaine chère à Sirk (hypocrisie, puritanisme, racisme), "Loin du paradis", s'impose comme un grand film des années 2000.
    Gwen R
    Gwen R

    38 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2018
    Excellent film sur la différence (raciale et sexuelle) avec un couleur rétro qui semble très bien retranscrire une Amérique des années 50. Julianne Moore est magistrale!
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 003 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    un film qui nous transporte dans les années 50 , au Connecticut, dans un faubourg bourgeois où le souci des apparences et les préjugés imprègnent la vie sociale... un couple modèle, avec 2 enfants, apparent bien intégré, va peu à peu plonger dans la déchirure parce que justement et successivement, le mari et l'épouse , de façon impulsive franchissent la frontière entre ce qui est socialement admis et ce qui est interdit, homosexualité pour l'un, attirance envers un jardinier de couleur pour l'autre.
    Donc pour l'essentiel, c'est de la peinture de cette société policée et intolérante que traite le film. peinture est le mot car chaque scène se déroule sur un fond aux teintes soulignées, le roux de l'Automne, le blanc de l'hiver, les tableaux de Miro de l'exposition...
    La reconstitution des années 50 et de stéréotypes (mode, habitat, automobile) est bien rendue, le cadrage est parfait, les scènes peaufinées, et pourtant, pourtant, chez moi, ce film n'a guère entrainé l'émotion que doit susciter un grand film
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    37 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    « Loin du paradis » porte bien son nom. Homosexualité et ségrégation dans l’Amérique puritaine et hypocrite des années 50 exsudent dans un violent cocktail. Le glamour très présent et les sourires bien policés sont férocement effacés par le contexte dramatique de cette histoire d’amour impossible. Julianne Moore, superbe et ardente face à Dennis Quaid déchirant, remuent une douloureuse émotion, sublimée par la superbe photographie. Le metteur en scène Todd Haynes nous émerveillera aussi avec « Carol », dans un contexte identique. Splendide !
    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Todd Haynes convoque tout le cinéma de Douglas Sirk dans "Loin du Paradis", mélodrame subtil et délicat qui survient comme une jolie surprise, comme la résurrection de tout un pan de cinéma que l'on ne croyait plus jamais voir. Nous voilà donc plongés dans la vie de Cathy Whitaker, une femme au foyer typique de l'Amérique des années 50 et qui, selon les critères de l'époque, a tout pour être heureuse. Mais quand elle découvre que son mari Frank est homosexuel, son monde bascule. Le seul homme vers qui elle peut se tourner est Raymond, son jardinier noir. Mais les préjugés de l'époque et la bêtise d'une société fustigeant tout ce qu'elle ne connaît pas empêche leur relation de s'épanouir... Si ce qui attend Cathy est loin d'être joyeux, le film évite tous les écueils du genre et en fait ainsi alors qu'il aborde des thèmes aussi forts que le racisme et l'homosexualité. D'une délicatesse infinie, jamais démonstratif, jamais complaisant, jamais sordide. Ce que filme le cinéaste, c'est le destin d'une femme qui bascule à mesure que son univers s'écroule et qu'elle se retrouve seule. Dans ce rôle, Julianne Moore est tout simplement bouleversante, amenant à son personnages son lot de nuances. A ses côtés, Dennis Quaid et Dennis Haysbert sont également impeccables, semblant tout droit sortis de cette époque. Il faut dire qu'Haynes a mis les moyens : tout son film transpire le cinéma des années 50. Les mouvements de grue sont superbes, la photographie est magnifique et la musique, composée par le grand Elmer Bernstein, vient souligner une œuvre pleine de subtilité et d'émotion comme en témoigne certaines scènes qui ne saurait laisser insensible. Bouleversant.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    220 abonnés 1 596 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2022
    Todd Haynes marche dans les pas de Douglas Sirk en signant ce mélodrame qui dépasse largement le simple hommage pour atteindre une quintessence du genre. D’un point de vue formel : réalisation sur du velours, flamboyance automnale des couleurs, décors et costumes d’une élégance folle, luxe de détails dans la reconstitution d’époque, belle musique lyrique, direction d’acteurs impeccable et interprétation exceptionnelle (Julianne Moore en tête, tout en sourires extérieurs et tourments intérieurs). L’ensemble est d’une sophistication somptueuse – raffinement ultime des codes esthétiques du genre – sans se réduire heureusement à un pur exercice de style. Sur le fond : au-delà du récit d’un amour impossible, motif classique et incontournable, au demeurant ici particulièrement émouvant, c’est tout le vernis social du « rêve américain » que le cinéaste s’applique habilement à effriter pour faire apparaître les monstres cachés derrière les rideaux feutrés. Monstres du puritanisme, des préjugés. Monstres d’une ségrégation sociale, raciale et sexuelle. L’enfer derrière le paradis, dépeint avec une intelligence sans esbroufe, avec une délicatesse qui magnifie les accents douloureux et cruels de l’histoire.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 781 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2020
    Quand une femme, bonne mère et bonne épouse, observe le vernis de son existence modèle craquer peu à peu et remettre en cause sa place dans la bonne société américaine des années 50: Todd Haynes ne fait pas dans la demi-mesure avec son sujet, appuyant volontairement sur les couleurs criardes et rutilantes qui masquent la part d'ombre, l'homophobie et le racisme sous-jacents. On se retrouve effectivement bien loin du paradis, avec des interprètes jouant formidablement sur la fragilité de leurs personnages (notamment Dennis Quaid, très surprenant), même si le scénario déroule une intrigue somme toute prévisible dans beaucoup de ses aspects. Un drame soigné sur le mal profond de l'intolérance.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    69 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2024
    Hommage explicite aux mélodrames de Douglas Sirk, Todd Haynes réalisait en 2002 ce film qui nous embarque au cœur d’un foyer américain des années 50, modèle absolu de la famille parfaite, vivant dans un pavillon de banlieue tout aussi parfait. Mais derrière le vernis, la situation n’est pas aussi idyllique : monsieur est attiré par les hommes, et madame, se sentant délaissée, éprouve une irrésistible attirance pour son jardinier noir. Assumant un parti pris de costumes et de décors magnifiquement pop, légèrement kitsch, Loin du paradis ne tombe dans aucun des pièges que son scénario pouvait présager, du fait de ses personnages très bien écrits et jamais caricaturaux (tout en étant, en partie, des caricatures de leur époque). Julianne Moore est époustouflante dans son rôle de femme au foyer qui ne quitte jamais son sourire, même lorsque son monde intérieur s’effondre. Brillant.
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