Mon compte
    Les Espions s'amusent
    Note moyenne
    2,2
    39 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Espions s'amusent ?

    3 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    0 critique
    3
    1 critique
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Plume231
    Plume231

    3 469 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 novembre 2010
    Bienvenue dans l'univers de Howard Hughes, un univers totalement dénué de subtilité dans lequel le spectateur peut se plonger à travers ce film. Bon le scénario est très simple : les russes sont des débiles profonds (on se demande même comment ils ont pu gagner la guerre et envoyer le premier homme dans l'Espace!) et les américains sont hyper-intelligents, voilà pour le fond. Alors pour la forme, on a soit des scènes de vol d'avions de combat filmées de loin et entrecoupées de plans des acteurs devant des transparences (ouais, il ne s'est pas foulé le gars!), soit des scènes où Janet Leigh montre au maximum sa plastique à John Wayne (d'accord, je reconnais qu'il faut être hypocrite pour dire que c'est désagréable!), ce dernier lui répondant avec des dialogues à double-sens d'une très très grande "finesse". Bon John Wayne, il est content parce qu'il fait de l'anticommunisme, et Janet Leigh est aussi convaincante en russe qu'un aller simple dans un goulag ressemble à un week-end en thalassothérapie. Et en plus son personnage a le courage impressionnant de s'opposer aux bienfaits du capitalisme environ deux secondes. Il est quand même lamentable que le grand Josef Von Sternberg ait pratiquement finit sa carrière sur de telles oeuvres qui ne reflètent pas du tout sa personnalité unique et passionnante étouffée par la mégalomanie d'un producteur qui se prenait pour un David O. Selznick, le talent en moins. Comment dit-on "navet" en russe ????
    selenie
    selenie

    5 425 abonnés 6 014 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2017
    Officiellement dernier film de Josef Von Sternberg, "Jet Pilot" de son titre original est un joli film avec aviation, Guerre Froide et espionne sexy. On s'amuse à suivre les pérégrinations politico-sentimentales des deux officiers engoncés entre leur patriotisme et leur amour. John Wayne est fidèle à lui-même en grand escogriffe viril et macho mais hésitant avec les femmes tandis que la vrai révélation est la magnifique Janet Leigh qui joue de son sex-appeal avec gourmandise offrant quelques instants d'anthologie. "Jet Pilot" est une comédie fraiche et sympathique, un vrai bon divertissement amusant et sans prise de tête. Un bon moment.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2023
    C’est par l’intermédiaire de son ami le scénariste Jules Furthman avec lequel il a travaillé à sept reprises, devenu producteur à la RKO récemment achetée par le milliardaire Howard Hughes que Josef Von Sternberg qui n’a plus tourné depuis “Shanghaï Gesture” en 1941 est embauché pour un contrat de deux films sur lesquels il n’aura pratiquement aucun droit de regard. Le réalisateur banni des studios est même obligé de se prêter à un essai pour convaincre Hughes de l’embaucher. Un comble au regard de la filmographie de Sternberg. Mais celui-ci sait que l’âge venant, il ne doit pas laisser passer les très rares occasions qui se présentent à lui. On a beau être un génie, il faut tout de même de se sustenter.
    Ce sera en premier “Jet Pilot”, romance douceureuse sur fond d’histoire d’espionnage et de guerre froide. Hughes qui n’aime rien tant que les avions entend faire avec “Jet Pilot” un “Hell’s Angels” à réaction . “Hell’s Angels” fut en 1930 le premier des deux films que réalisera lui-même Howard Hughes. Le second “Le banni” en 1943 n’étant qu’un véhicule pour mettre en valeur la poitrine de Jane Russell, sa maîtresse de l’époque. Pour “Jet Pilot” la star aux côtés de John Wayne sera Janet Leigh, elle aussi fort bien lotie et maîtresse de Hughes. Rien de très engageant du côté des intentions d’Howard Hughes qui s’il n’est pas à la réalisation se montre tout de même très interventionniste.
    Le scénario écrit par Jules Furthman aux ordres lui aussi, s’enroule autour d’un duo improbable monté de toutes pièces entre un pilote américain blanchi sous le harnais (John Wayne) et une ravissante pilote soviétique (Janet Leigh) qui atterrissant sans dommage avec son jet sur une base américaine (sic!) prétextera vouloir passer à l’Ouest. La CIA très sceptique demande au pilote chevronné de nouer une idylle avec la jeune femme pour lui tirer les vers du nez. Josef Von Sternberg a du être ravi de devoir mettre son talent au service d’une romance aussi invraisemblable, construite tout-à-la fois pour satisfaire les fantasmes du tycoon et délivrer un message anti-communiste parfaitement dans le ton de l’époque. En effet sous la houlette du sinistre sénateur du Wisconsin, Joseph R. McCarthy, la chasse aux sorcières est ouverte depuis 1947. Malgré ses opinions très conservatrices, John Wayne trouvera lui aussi le film indigent. C’est dire.
    Devant l’enthousiasme de Sternberg qui officie tout de même près de quatre mois sur un tournage qui en comptera dix-huit, Hughes recourt à plusieurs intervenants dont Philip Cochran (superviseur des séquences aériennes) , Jules Furhtman, Edward Killy, Byron Haskin et même Don Siegel dont les scènes n’ont pas été utilisées. Le tout s’achève en mai 1953. Mais Hughes toujours insatisfait conserve le film jusqu’en octobre 1957 alors qu’il a déjà cédé la RKO au bord de la faillite. C’est Universal qui sortira le film le 25 septembre 1957.
    Pour son premier et unique film en couleur on peut dire que Sternberg confirme son statut de réalisateur maudit. Il aura toutefois œuvré pour mettre en valeur la très jolie Janet Leigh qu‘il fait très joliment évoluer dans toutes les tonalités de vert possibles . Entre temps il aura réalisé “Macao” son deuxième film pour la RKO et surtout “Fièvre sur Anathan” son ultime chef d’œuvre en noir et blanc tourné à Kyoto. L’honneur est sauf ! Il aurait tout de même été dommage de voir un des maitres d’Hollywood terminer sa carrière sur une telle fausse note, fut-elle aérienne.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top