Avis : Rocky III - Page 8

Film pop-corn ... du spectacle ... Mais surtout, film qui me rappelle que quand il est sorti au cinema (a l'epoque pas encore de DivX), je n'etais encore qu'un simple lycéen ... Ce film symbolise pour moi, une epoque révolue.

Le premier virage de la sage est ici, un antagoniste, plutôt gros bourrin, un Rocky riche et célèbre, petite vie de famille bien rangée. Il veut s'arrêter mais reprend les gants pour venger Mickey. Un Mister T impérial de charisme qui pourtant incarne un rôle important pour la première fois. Un virage blockbuster qui fait plaisir et à permis à la saga de perdurer.

Pour le troisième opus de la série, Stallone, devant et derrière la caméra signe un pur Rocky, à la fois très efficace et spectaculaire, avec sa petite touche d'émotion, avec pour adversaire, un sublime Mister T. Après niveau scénar, faut pas être exigeant hein !

Plus connu pour son tubesque "Eye of the tiiiiigeeeeeeer" du groupe Survivor ou pour la participation de Mr.T. (Barracuda dans "Agence tout risques") que pour l'indéniable manque de finesse du film, de la réalisation et du scénario. Bref, un navet, mais par rapport aux deux films à suivre dans la saga, ça reste un grand film. C'est dire.

Rocky III utilise la même trame scénaristique que les deux premiers mais avec moins de profondeur sociale. Les personnages sont moins travaillés.

La boxe prend plus de l ampleur dans la dramaturgie ainsi que les rapports d amitié .

La musique déjà bien présente dans les premiers avec le thème de Rocky , est au centre notamment avec en point d orgue « eye of tiger »..

Mr T connaît son premier rôle au cinéma avant même de devenir célèbre dans la série agence tout risques . Ancien Boxeur et ancien garde du corps du grand Mohamed Ali , il joue le rôle d une brute qui se sert de la boxe comme d un défouloir .

La réalisation encore effectuée par Sly comme le deuxième opus est de qualité . De nombreux plans restent en mémoire (la mort de Mickey son entraîneur, la course sur la plage, la danse d entraînement pour avoir le rythme , ....)

Une petite surprise avec le combat de Rocky avec Hugh Logan alias lèvres de feu. Spectaculaire et inclassable .

A noter la création de la statue de Rocky dans cet épisode. Cette statue a dépassé le film en étant présente sur les escaliers en permanence et en devenant un symbole de la ville de Philadelphie.

Au final , malgré un scénario moins dramatique et moins sociale, Rocky III est un bon film avec une bande son de qualité (et un oscar à la clef ) et un questionnement sur l’estime de soi.

Ce troisième opus illustre la difficulté de rester au top. Sylvester Stallone est dans une forme impressionnante même s'il paraît presque chétif par rapport à Carl Weathers ou Mister T et carrément minuscule face à Hulk Hogan. Au delà du physique, le héros traverse une phase de doute puis de rebond grâce à un entourage qui garde confiance en lui et l'accompagne dans sa transformation. Les scènes d'entraînement et de combat prennent une place beaucoup plus importante que dans les deux premiers de la série. La fluidité nouvelle du champion se retrouve dans les mouvements de caméra beaucoup plus rapides, donnant plus de rythme que dans les épisodes précédents. Quelques belles scènes plus intimes viennent adoucir l'ensemble comme lorsque Rocky raconte l'histoire de Boucle d'Or à son fils, comme tant de papas l'ont fait, ou encore lorsque Adrian lui explique à que c'est d'abord pour lui qu'il doit se battre. Une belle métaphore de renaissance.

Troisième match pour Rocky ! Après avoir affronté Apollo Creed et être devenu le champion du monde, Rocky connaît la gloire mais se voit défier par Clubber Lang, un boxeur venu de nulle part (comme lui auparavant) et qui a la niaque. Les doutes assaillent donc Rocky dans ce troisième opus où il se fait rétamer par l'imposant Mister T. avant de se reprendre en main. Si le film aborde des thèmes intéressants (comme dit Mickey à Rocky, il lui est arrivé ce qu'il peut arriver de pire à un boxeur : il s'est civilisé), il est dommage de voir la sincérité bouleversante des deux premiers opus disparaître au profit d'un récit plus simple et plus centré sur l'action que sur le contexte social. On se retrouve donc avec un scénario simplifié et des enjeux moins intéressants tandis que Adrian et Paulie passent un peu à la trappe. Reste quelques belles surprises, notamment lors de l'impressionnant combat final, plus rythmé et mieux filmé que les précédents. Mais on perd au passage un peu de magie...

Après le succès attendu de la suite de "Rocky", Sylvester Stallone semble une nouvelle fois avoir du mal à exister dès qu'il n'enfile pas sa tenue de boxeur. "Les faucons de la nuit" de Bruce Malmuth n'a pas marqué les foules et "A nous la victoire" où il côtoie une pléiade de stars est réputé être le plus mauvais film de John Huston. Doutant sûrement de la pérennité de sa carrière en dehors du rôle qui l'a fait découvrir, Stallone n'a pas d'autre choix que de s'atteler à un troisième épisode pour rester commercialement crédible auprès des producteurs. "Rambo" de Ted Kotcheff qu'il tourne la même année n'est pas encore sorti sur les écrans. Conscient qu'il ne pourra éternellement actionner les mêmes ficelles qui ont rendu les personnages du film sympathiques aux yeux du public, l'acteur, scénariste et réalisateur a l'intelligence de noircir quelque peu le propos tout en donnant davantage de place aux combats qui dans ce troisième épisode en constituent l'atout principal. Rocky Balboa devenu champion du monde tombe à son tour dans les pièges de la gloire et de l'argent facile qui avaient empêché Apollo Creed (Carl Weathers) de le battre lors de leur match revanche. Stallone dont l'écriture est aussi fine que la silhouette de Rocky Balboa est plus que souvent à la limite de la boursouflure. On finirait par se lasser si n'était présent l'affreux challenger incarné par Mister T après que Joe Frazier puis Earnie Shavers aient été un temps envisagés puis récusés pour le trop fort réalisme de leurs coups. C'est bien lui, futur Barracuda de la série télévisée "Agence tous risques" qui constitue la principale réussite du film avec la fameuse chanson "Eye of the Tiger" des Survivor qui permettra à "Rocky 3 : l'Œil du tigre" de réaliser son meilleur score au box-office en France. Les recettes mondiales seront quant à elles presque divisées de moitié. La saga semble alors un peu à bout de souffle et c'est l'avènement du personnage de John Rambo dans la foulée qui permettra à Sylvester Stallone de marcher sur ses deux jambes cinématographiques jusqu'à aujourd'hui

Toujours intéressant de faire le parallèle entre la carrière de Sly et le personnage de Rocky. Ici on le voit champion du monde, sûr de lui (Stallone était alors au top du box office notamment grâce à ce personnage de boxeur) qui voit sa place menacée par un jeune loup aux dents longues. On a complètement perdu de vue le côté sociologique des deux premiers pour un pur pop corn movie mais bien fichu. Un film qui donne envie de faire des pompes et de courir avec un copains dans un short beaucoup trop court. Un éloge de la virilité assez ridicule sur le fond mais comme il y a la chanson titre de Survivor, une des plus emblématiques du cinéma d’action ça passe. Je m’amuse de et avec le film.

Le scénario de ce Rocky 3 est bien pensé. Appolo Creed maintenant trop vieux pour contester les deux titres perdus va devenir l'entraineur de Rocky. Un jeune boxeur venu de l'extérieur , très fort, le challenge, il va falloir s'entrainer à nouveau. Toujours de l'abnégation et de la souffrance. Rocky qui s'était laisser aller, s'était enkylosé, doit repartir à zéro. Le film est bien réalisé , les combats très soignés, filmés au plus près. Une belle aventure .

J’ai été un peu déçu par ce troisième film. Je pensais voir un film surpassant les deux premiers, mais au final non. Il n’est pas mauvais, bien au contraire. Juste un cran en-dessous des deux précédents. Bon, je ne vais pas mentir, j’ai une nouvelle fois beaucoup apprécié la première partie du film, où on découvre comment Rocky gère sa victoire ; ce qui pour le coup est complètement l’opposé du deuxième film. Le contraste entre les deux est vraiment saisissant et c’est, je pense, ce que j’ai le plus apprécier dans ces deux-là. Après, l’histoire de la revanche, nous avons droit à celle de la résurrection. Et si cette histoire m’a moins emballé (même si la partie sur la « chute » de Rocky est très intéressante, dans la lignée de ce que je disais plus haut) que les deux autres, elle n’en reste pas moins intéressante et véritable source d’énergie quand on est en difficulté. Je comprends mieux à présent ce que ressentait ma mère quand elle révisait ses exams avec la musique en tête. Les acteurs restent au même niveau, que ce soit les anciens ou les nouveaux. Côté technique, on reste là aussi dans le même acabit que le précédent film, avec une mise en scène efficace et des combats immersifs.

Une pointe de déception donc avec cet opus (histoire très classique et prévisible au final), mais qui n’en reste pas moins tout à fait honorable pour cette saga. La conclusion est particulièrement sympa.

Là on monte de deux crans. Ce Rocky là est tout simplement superbe . On voit le boxeur super champion se prendre pour le super héros invincible. Et là tout va tomber et là on voit l'émotion s'installer. Enfin on rentre dans le mythe Rocky . Un plus pour Carl Weather ...

Même ressorts psychologiques et dramatiques. Même conviction. Le scénario bénéficie d'un certain humour qui rapelle que Stallone, tout en croyant à son personnage, n'hésite pas à manier l'ironie à ses propres dépend. On y découvre un film plus violent avec, évidemment, bien plus de combats. Mais on y voit aussi une critique de la célébrité à travers un Rocky qui, goûtant aux affres du monde des bourgeois, perd peu à peu sa combativité et sa rage de vaincre. Notons la présence de Mr. T dans le rôle de Clubber Lang. C'est dans Rocky III que l'on entend la fameuse chanson de Survivor, "Eye of the tiger".

L'étalon italien se confronte à Mister-T !
"Rocky 3" démarre sur un combat très original, opposant le champion de boxe au champion de catch (incarné par la montagne Hulk Hogan), et c'est d'ailleurs plutôt marrant. La saga Rocky est bien travaillée dans l'ensemble, sauf sur un point, à savoir la qualité de ses combats de boxe (ce qui pourrait paraître essentiel à première vue lorsque l'on pense s'attaquer à un simple film sur ce sport). Effectivement, il n'y a aucun aspect défensif lors des combats, la technique est clairement absente, au point d'assister à des combats de punching-balls humains... Et c'est d'ailleurs cette négligence quant aux combats, qui nous fera prendre conscience que la boxe n'est finalement qu'un élément secondaire chez "Rocky", laissant l'évolution sociale de ce personnage prendre le dessus, personnage qui relève les défis que lui impose la vie sans jamais flancher. Et oui, "Rocky" dispose bien d'un message !

Ce troisième opus de la saga "Rocky", une seconde fois réalisé par Sylvester Stallone et sorti en 1982, n'est pas mal mais sans plus, mais néanmoins, c'est de loin mon préféré ! Je n'ai en effet pas vraiment accroché aux deux premiers car ils manquaient pour moi beaucoup de rythme et je les trouvaient dans l'ensemble assez vides, paradoxalement au fond intéressant et loin d'être stupide ou dénué de sens. Nous retrouvons donc ici Rocky, riche comme Crésus, qui soit affronter un nouveau venu, Clubber Lang. Ce troisième film est intéressant car il prend un nouveau virage. En effet, cette fois-ci, Rocky a su gérer son argent et a su profiter de sa notoriété, contrairement au second opus dans lequel il n'arrivait même pas à faire une publicité correctement. Mais ici, il a tellement bien appris à se fondre dans son statut de célébrité qu'il en oublie ses entrainements intensifs et pense qu'il va battre sans problème Lang (en même temps, après son combat contre Hulk Hogan, le mec peut tout faire quoi, scène par ailleurs plutôt jouissive). Il devient alors en quelques sortes la personne qu'était Creed dans le premier opus et Lang devenant une figure de lui-même, quelques années auparavant, c'est-à-dire motivé, partant de la rue et ayant surtout le fameux œil du tigre. Enfin bref, Stallone fait donc évoluer son personnage, ce qui est très bien dans une saga de ce genre, et aborde de nouveaux sujets, ce qui donne encore plus de fond à la franchise. Ce film, par rapport aux deux premiers (ce n'est que mon avis bien-sûr) est plus rythmé, les entrainements sont pertinents et ne durent plus des plombes. C'est dans ce film que nous voyons pour la première fois le fils de Rocky, ce qui insuffle encore quelque chose de nouveau au personnage et lui apporte ce côté touchant, dans la relation qu'il entretient avec son fils. Nous avons également une réelle évolution en ce qui concerne la mise en scène, Stallone montre qu'il est également doué derrière la caméra. Du côté des acteurs, nous avons donc la même équipe, le jeu de Stallone s'améliore un peu d'ailleurs (je n'étais vraiment pas fan de son jeu dans les deux premiers) et puis nous avons bien-sûr Mister T. "Rocky III : L'Œil du tigre" est donc un film qui ne reste pas trop mal dans l'ensemble.