Avis sur Docteur Françoise Gailland

Cette histoire, le Docteur Françoise Gailland l'a vècu, c'est pourquoi elle a voulu nous parler d'elle dans ce film poignant, qui sous un autre nom, exerça la même profession quelque part à Paris! Elle s'est battue farouchement, contre une vèritè dèchirante, et elle a gagnè parce que tout est possible dans l'espoir, le refus et la volontè! Annie Girardot, la star la plus populaire des annèes 70, qui nous a quittè malheureusement cette annèe, y interprète magnifiquement un mèdecin rèputè qui a dècidè depuis longtemps de sacrifier son couple et ses enfants à sa vie professionnelle! Mais l'annonce du cancer du poumon dont elle est atteinte va remettre en cause les prioritès de son existence! A l'ècran, Annie Girardot incarne une fois encore le fèminisme des annèes 70 et recevra par la même occasion le Cèsar de la meilleure actrice 76! Et ce n'est que justice car elle y est bouleversante dans son rôle de mèdecin grand coeur, grande gueule, notamment la scène où elle observe ses propres radios tandis qu'un confrère analyse sans le savoir la progression de sa maladie! On y dècouvre aussi de futurs grands comèdiens à leurs dèbuts tels que Pascal Greggory ou Isabelle Huppert! Un très beau film...(RIP Madame Girardot).

J'aime bien Annie Girardot toujours convaincante, même ici, mais j'aime pas ce genre de film socio-psycho-socialo-dramatique qu'on tente de nous faire avaler : ça me file la nausée. Son côté clairement féministe n'est pas en cause (avortez et travaillez tant que vous voulez) mais cette peinture des moeurs post-soixante-huitardes est très ennuyeuse et n'éveille pas le moindre intérêt tant elle apparaît désuète et superfétatoire.

Sans doute le film a-t-il mal vieilli et dépassé depuis longtemps sa date limite (ça se conserve mal) ; à moins que ce ne soit cette mise en scène collante de feuilleton minable ou ce mélange de dialogues Télé7jours-Marie-Claire ; ou bien que l'effet ne soit celui d'une longue publicité anti-tabac ? doucement avec les Gitanes sans filtre, quand même !

Sur un sujet pourtant fort, "Docteur Françoise Gailland" est ce que l'on peut appeler un ratage. L'ensemble n'a absolument aucun rythme et bien que le film ne dure qu'une heure et demie on voit bien le temps passer. De plus, la réalisation s'apparente à celle d'un mauvais téléfilm, brouillonne, sans le moindre soin. En fait, il faut attendre les dernières minutes pour qu'un certain relief émotionnel se pointe. Le peu d'intérêt au final de ce film très vite oubliable vient de la présence forte de son actrice principale Annie Girardot qui est éventuellement (je dis bien éventuellement!) la seule bonne raison de le voir.

Un grand succès des années 70 pour un film au sujet très fort , qui aurait pu être casse gueule. Comment aborder le thème du cancer. Bien sûr Annie Girardot est formidable,et elle s'identifie complètement à ce médecin. La mise en scène parfois un peu trop classique fait que le film a vieillit. Mais cela reste un des gros succès de Girardot, un incontournable ,sur un sujet percutant.

Annie Girardot est encore impériale dans ce film évoquant le terrible sujet de la maladie mais malheureusement elle ne nous empêche pas pour autant de sombrer dans l'ennui. Le film est trop lent à démarrer et le diagnostic tombe beaucoup trop tard et le mal est déjà fait. Un bon film sans être un grand film !

"Docteur Françoise Gailland" (1975) Chérie 25 le 29.02.2016
En ce début d'année 2016 et pour répondre aux amoureux d'Annie Girardot, plusieurs chaînes avaient rendu un hommage à la comédienne qui rappelons-le est décédée à 80 ans, le 28.02.2011. Le 29.02.2016, Chérie 25 réservait sa soirée à l'actrice avec notamment ce film qui n'est pas son meilleur mais qui ressemble comme un gant la propre vie d'Annie Girardot qui a tout sacrifié à sa carrière, avec un mari qui n'a jamais cohabité avec elle, une fille dont elle ne s'occupait que par intermittence, comme le rappelle sa biographe. Ce film vieux de 40 ans a beaucoup vieilli : nombre de ses artisans sont aujourd'hui morts, à commencer par Louis Bertucelli le réalisateur, décédé à 71 ans le 6 mars 2014, et dont ça a été le film le plus marquant. L'épopée du docteur Gailland n'est plus guère captivante, mais il permet d'admirer le talent avec lequel Girardot adoptait les multiples facettes de ses personnages. Elle ne jouait pas un rôle : elle l'envahissait complètement ! Mais dans ce film, je regrette le dénouement qui eut pu faire l'objet d'un développement passionnant, mais qui est complètement bâclé alors que capital. A voir pour la seule virtuosité d'Annie, malgré les nombreuses scènes de tabagie ! Dans un hosto de plus, ça semble aujourd'hui un comble !
willycopresto

L'air de rien le film un maximum de sujets qui fachaient et qui fachent encore pour beaucoup, du coup le film s'éparpille un peu heureusement Annie Girardot recolle les morceaux sans problème.

Un film qui sent bon les 70's , on s’aperçoit que 40 ans après , rien n'a changé avec le rapport qu'on a face aux maladies incurables ( mais après tout comment pourrait-ont faire autrement ) , une oeuvre forte et puissante avec une Annie Girardot au sommet de son art , c'est a dire bouleversante .

Une bonne comédie dramatique des années 70 avec un casting alléchant.

Jolsuccès public en son temps (et sans doute inattendu), "Docteur Françoise Gailland" demeure encore ce qu'il était en 1976 : un portrait de femme. Cela dit, même si certains doutes et interrogations soulevés ici ne peuvent parler qu'aux femmes (quelle est leur place dans la société ? Comment est perçue leur vie privée dès lors qu'elle s'éloigne du carcan défini ? Comment est perlçu eur compétence dès lors qu'elles occupent un poste à responsabilité ?), on aurait tort de penser que ce film ne s'adresse qu'aux femmes et pour cause, le docteur Gailland, par certains aspects est l'exact reflet de nombre de personnes, hommes et femmes qui ont privilégié leur vie professionnelle au détriment de leur vie personnelle et qui n'ont ensuite jamais pu recoller les morceaux puisqu'il était déjà trop tard. Sachant cela, il est dommage de constater qu'un aussi beau film (sur le fond) soit aussi lourdement pénalisé par une mise en scène sans aucune personnalité et qui ne lui donne aucun rythme.Vraiment dommage, surtout qu'en plus, Annie Girardot y est très émouvante et beaucoup plus sobre qu'à l'accoutumée.

Malgré des longueurs, un sérieux manque de rythme et une fin qui n'en semble pas une, ce film se laisse regarder. Son intérêt réside dans ce qu'il dit des moeurs en vogue dans les années 70 à travers le personnage de Françoise Gailland (et de sa fille) ainsi que dans l'interprétation magistrale d'Annie Girardot (qui lui a valu un César), toujours aussi émouvante et parfaite en femme moderne qui doute. C'est également un grand plaisir de savoir que François Périer, Jean-Pierre Cassel et Suzanne Flon font partie de la distribution. A noter: la présence de Pascal Greggory et d'Isabelle Huppert tout jeunes, dans des seconds rôles. Un film qui gagne donc à être vu, ne serait-ce que pour son casting et sa connotation sociale.

Sujet fort et malheureusement toujours d'actualité concernant le cancer, mais ici passablement executé. Le film traine en longueur, un manque de rythme evident brise l'attention du telespectateur et l'ennui commence parfois a guetter. Pourtant la performance d'actrice de Girardot n'est nullement a remettre en cause. Energique, moderne mais froide et impatiente, on a toutefois du mal a "aimer" son personnage assez antipathique, au contraire de son mari incarner par Perier; qui attire la compassion. Le jeu de leurs enfants ado sans tabou est assez etrange. J'ai tout de meme attendu le denouement avec une certaine impatience mais la aussi, une certaine deception (fin pas assez conventionnelle peut etre !)Assez interessant sans etre inoubliable

Un film sans doute dans l'air du temps à l'époque de sa sortie, qui bénéficie principalement du jeu de ses interprètes, Annie Girardot en tête (et la curiosité de voir Isabelle Huppert jeune dans le rôle de sa fille), alors que la mise en scène un peu plate et la musique de Catherine Lara (sortez les violons, c'est le cas de le dire) desservent un peu le sujet, pourtant fort, surtout dans la seconde partie.

Ce film, c'est toute une époque !
On se replace dans une société mysogine où une femme médecin doit jongler entre sa vie professionnelle, sa vie de famille, son amant et sa maladie. Une femme qui doit justifier chaque jour son droit à faire le travail d'un homme : le sujet est élimé et périmé. Mais il y a la grande Annie Girardot, césarisée pour ce rôle. On ressent sa fatigue, sa lassitude, sa détresse.
En ces temps agités où le féminisme revient sur le devant de la scène, on peut conseiller de voir où revoir ce film pour mesurer les progrès accomplis depuis 45 ans.