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Un visiteur
5,0
Publiée le 20 avril 2013
Un grand choc cinématographique. C'est avant tout remarquablement bien joué. Par Gregory Peck, mais c'est une constante, et surtout, par les enfants : la jeune Mary Bradham est étonnante de justesse et d'authenticité.. Elle est d'un naturel incroyable face à la caméra, ce qui est stupéfiant vus son jeune âge, et la façon de jouer des enfants, souvent, dans les films de cette époque. Toute l'histoire est relatée à travers les yeux des enfants, ce qui n'est pas sans rappeler La Nuit du Chasseur par divers aspects : le couple grand frère/petite soeur très uni, protecteur, l'importance du milieu extérieur, au travers duquel ils évoluent (très peu de scènes se déroulent en intérieur hormis les repas et le procès) et l'omniprésence d'une nature protectrice. Le regard des enfants semble donner une importance d'autant plus grande aux évènements, concernant aussi bien leur père que leur propres histoires (l'excessif, la démesure transparaissent à plusieurs reprises), et une dimension presque magique au récit. Un très grand film de Robert Mulligan.
Incroyable film! D'une intelligence rare! Des acteurs splendides! Un Gregory Peck extra et surtout deux jeunes acteurs splendides de délicatesses, un talent vraiment génial! A voir, d'autant qu'il semblerait que "tous" les américains aient vu ce film!
Un gregory peck plus parfait que jamais, défenseur de ses enfants, des noirs et de la morale. l'oeuvre de Harper Lee et magnifiquement retransmise à l'écran.
Un chef d'oeuvre bouleversant. Nous spectateurs, nous découvrons l'histoire dans les yeux de protagonistes enfants. La première partie est d'ailleurs très centrée sur les enfants. On observe en faite qu'il ne s'agit pas vraiment d'un film sur un avocat ou sur un crime de procès mais plutôt l'histoire justement des enfants. C'est à dire : leur naïveté, leur découverte de la justice, leur découverte du monde. comment ils vont réagir face à une foule de gens racistes. On capte la vie vue par ceux qui sont ignorés. La scène du procès est effrayante. Et au final la justice est parfaitement bien rendue. On ne pouvait pas avoir plus de bon sens.
Un regard d'innocence porté sur le monde. On pense évidemment à La Nuit du chasseur, bien qu'ici les enjeux soient légèrement différents - pas de fable, mais un récit plus réaliste, et également doté de la figure symbolique du père, montré comme protecteur et emblème de la passation à l'âge adulte. A travers ce parti pris, Mulligan prône un discours sur la tolérance et l'importance du regard, en mettant en scène un monde fait d'injustice - sous les yeux effarés de l'enfant qui le vit comme une profonde désillusion.
Robert Mulligan adapte le roman éponyme de Harper Lee : To kill a mockingbird ("Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur"), un roman qui reçu le Prix Pulitzer en 1961. Du silence et des ombres (1963) est une oeuvre remarquable, pleine d’émotion, de tendresse, faite de découverte et d’apprentissage. Le film suit les tribulations de deux jeunes enfants, Jem & Scout, qui s’amusent à se faire des frayeurs dans leur quartier résidentiel. Mais c’est aussi un magnifique plaidoyer contre le racisme. Le film, divisé en deux parties bien distinctes nous délivre un message puissant. La prestation des deux enfants est mémorable, surtout de la part de Scout (interprétée par Mary Badham, aux côtés de Jem : Phillip Alford). Le film, d’une beauté saisissante, nous tient en haleine dès le début du générique (très beau) et ne nous relâchera pas avant le clap de fin. Gregory Peck quant à lui, est la révélation du film, d’où son Oscar du Meilleur Acteur (le film en reçu deux autres). A noter aussi, la participation de Robert Duvall, méconnaissable, dans l’un de ses tous premiers rôles au cinéma.
Vraiment décevant. Pourtant j'adore les vieux classiques en noir et blanc (Casablanca, 12 hommes en colère...). Le procès dont il est question dans les synopsis est traité comme un sujet secondaire, la majeure partie du film étant consacrée aux enfants (leurs jeux, leurs peurs, leur amour de leur père, leur éducation). On est finalement plus proche du Ruban blanc (transposition US) que de 12 hommes en colère. Et le personnage de la petite fille est irritant au possible.
Adaptation d’un roman célébrissime aux Etats-Unis, "Du silence et des ombres" est une réussite. Tout n’y est certes pas d’une originalité extraordinaire. Le cri d’indignation contre le racisme qui sévit dans le Vieux Sud, le personnage de l’avocat incarné par Gregory Peck, à la limite de l’aseptisé, le passage obligé de la plaidoirie... Tout cela est de bon aloi, et même de qualité, mais il n’y a là rien de très nouveau. En revanche, le parallèle entre le monde des adultes et celui des enfants est une excellente idée - avec en filigrane, dans les deux camps, le thème de la peur de l’autre. Et si cela virera au drame côté adultes, côté enfants, la rencontre finale avec ce Boo Bradley qui inspirait tant de terreur depuis le début sonne comme un cri d’espoir. Mise en scène inspirée et vive de Robert Mulligan, qui signe également un magnifique générique de début. Et même si c’est Peck qui a été oscarisé pour sa prestation, ce sont les jeunes Mary Badham et Phillip Alford, ses enfants à l’écran, qui sont les vrais vedettes. C’était une bonne idée de restaurer et de re-diffuser ce film.
Film d’une aussi grande qualité que le livre ! Des acteurs performants, presque tous similaires à l’idée que l’on peut se faire d’eux en lisant le livre. L’histoire est dans l’ensemble respectée même si le procès aurait mérité d’être traité plus en détail. Rarement une adaptation d’un livre aura été si fidèle à l’œuvre originelle.
Un énième film sur la dénonciation du racisme aux USA ? Non, c'est avant tout le récit initiatique de deux enfants qui tentent de comprendre les règles parfois violentes du monde des adultes, aidés par la force sereine de leur père (Gregory Peck, oscarisé pour ce rôle en 1963) autant que par l'aura mystérieuse de leur voisin inconnu. La force du film réside dans sa mise en scène, qui décrit avec beaucoup de tendresse le monde de l'enfance, dans un rythme lent particulièrement envoûtant. 2h10 de pure grâce !
Un tres grand film, d'une incroyable intensité. Beaucoup d'humanité a travers l'histoire, beaucoup de sentiments.. "Du Silence Et Des Ombres" est une œuvre d'une grande sincérité et d'une grande sensibilité. Gregory Peck y est exceptionnel. Une superbe film, agréable au possible, rempli d'émotions. Magnifique.