Avis : Labyrinthe - Page 3

Si "Labyrinthe" reste à mon sens légèrement inférieur à "Dark Crystal", qui l’avait précédé de quelques années et dont il n’a pas toute la poésie, il demeure encore aujourd’hui un modèle difficilement égalable. Evidemment, le look de David Bowie et certains trucages ont un peu vieilli. Mais comment rester insensible à l’imagination foisonnante du très regretté Jim Henson (les "mains secourables", la scène des deux heurtoirs de porte...) ? Comment ne pas être ému par des personnages comme Hoggle ou Ludo, et admiratif devant le soin qui est mis à leur animation ? Comment ne pas être séduit par cette belle parabole que développe Henson sur les rêves d’enfants, leur rôle d’échappatoire face aux duretés du monde réel et le défi que représente le passage à l’âge adulte, synonyme de prise de distance par rapport à eux (sans y renoncer, comme le souligne la fête finale) ? Bowie est un excellent choix et apporte au film une touche musicale aussi originale que bienvenue ("Underground"! "Dance magic"!!). Jennifer Connelly, qui pourrait n’être qu’une jolie ado un peu fadasse, possède un charme et une personnalité que la suite de sa carrière viendra confirmer. On a du mal à voir des faiblesses...

LABYRINTHE (1986): Suite au kidnapping de son petit frère Toby, Sarah devra traverser un labyrinthe qui la mènera au château de Jareth, lieu où le petit bonhomme sera emprisonné avant d'être transformé en un hideux gobelin. Une course contre la montre pleine de situations et de personnages surréalistes, ambiance qui fera penser à "Alice au pays des merveilles". La rencontre avec des marionnettes de formes, de natures et de tailles variées feront la sensation de ce film (Wouah! Le style Muppet moi j'adore), de surprenants personnages de conte de fée dans de magnifiques décors studio où les peintures trompe-œil fourniront de jolis effets. Dans le rôle principal de Sarah, le ravissante Jennifer Connelly (16 ans à cette époque), une assurance d'acier mêlée à une vulnérabilité naïve face au méchant roi des gobelins Jareth, interprété par la pop star David Bowie, toujours affublé d'un accoutrement extravagant mais tout de même assez appréciable. Un film des années 80 aux effets-spéciaux nostalgiques dans un univers fantastique original et très amusant à regarder. Si vous avez aimez "Alice au pays des merveilles", "Le magicien d'Oz", ""Dark Crystal", ce film devrait vous convenir. Voici donc une réalisation débordante de créativités qui ravira petits et grands.

Un excellent film fantastique . David Bowie incarne Jareth, le roi des gobelins. Une belle fable sur l'enfance.

Créateur des Muppets, le maitre des marionnettes réalise ici, un film avec des effets spéciaux cheaps et souvent kitchs. Les gnomes sont, néanmoins, très biens fait. Toutes ses créatures sont des marionnettes.
Certaines scènes sont fabuleuses comme la scène des escaliers a la fin du film. Mais c’est peut être la seule qui vaut réellement le coup. Effectivement, le final est beaucoup trop convenu. Et le film n’est en lui même pas très original. Il fait beaucoup de référence au « Magicien d’Oz » et le copie beaucoup également.
Peut être a voir pour la merveilleuse BO signée Bowie. Les amateurs du compositeur seront ravis.
Beaucoup trop gentillet malgré la noirceur de certains personnages.

Ce film est une vrai merveille...
Je l'ai vu quand j'etais encore gamin, aujourd'hui je suis toutjours autant emmerveillé face à cette oeuvre.
Pour petits et grands...c'est un reel moment de bonheur!
Merci à toute l'equipe, merci à Jennifer Connelly , David Bowie...

Produit par George Lucas, écrit par l'ex-Monty Python Terry Jones et réalisé par Jim Henson (déjà auteur de Dark Crystal), Labyrinthe avait tous les atouts pour être un film d'heroic fantasy parmi les meilleurs qu'il soit. Cette histoire de jeune fille qui pénètre dans un monde féérique afin de sauver son bébé de petit-frère des griffes du terrible roi des Kobolds est un émerveillement rare et passionnant, notre héroïne rencontrant dans sa quête une galerie de créatures aussi extravagantes que sympathiques. Hélas, Labyrinthe n'est pas parfait... En effet, outre certains effets un brin kitchs, c'est surtout dans le traitement de son charismatique méchant Jareth que le bat blesse. Campé par un David Bowie au sommet de son extravagance, ce bad guy androgyne n'arrive jamais à être concrètement attachant (ou terrifiant), notre chanteur anglais adoptant parfois une attitude ringarde, balançant quelques répliques débiles ou se fourvoyant dans une sorte de promotion auto-suffisante comme lorsqu'il pousse la chansonnette en scandant un "Dance Magic Dance" ridicule au milieu de ses gobelins. Dispensable, ce genre de séquences emprisonne le film dans les années 80 et l'empêche de devenir aussi intemporel que son prédécesseur Dark Crystal. De plus, certains personnages au départ attachants deviennent vite énervants comme Ludo le gros monstre timide mou comme un spaghetti ou encore les Cinq Fêtards, créatures loufoques qui nous proposeront hélas une nouvelle chanson peu attractive.... Seuls le rigolo Hoggle, irascible mais au grand cœur, et Didymus le renard vaillant à l'accent anglais prononcé, tirent leur épingle du lot en compagnons de la jeune Sarah, interprétée par la déjà brillante Jennifer Connelly. D'autres créatures fantastiques ne faisant qu'une courte apparition prodiguent également au film un bestiaire magique comme le Vermisseau, les Gardes aux deux têtes et les Mains Secourables. Ainsi, c'est surtout à travers cette galerie de nombreux personnages hauts en couleurs et de décors majestueux (dont beaucoup sont de sublimes trompe-l’œil) que Labyrinthe vaut le coup. Dommage que le dernier film de Jim Henson reste imparfait, la faute à de nombreux petits défauts, mais dans l'ensemble il reste un film véritablement culte ayant bercé toute une génération de cinéphiles.

Très beau film qui a malheureusement mal vieilli, et qu'on pourrait maintenant qualifié de kitsch. Jennifer Connelly est déjà merveilleuse et vraiment très belle, David Bowie, sa musique et ses collants très serrés apportent la touche pop au film. Les décors ressemblent parfois trop à des décors (sauf les escaliers de la fin, très belle scène), les monstres sont assez bien faits. Sympa à regarder, même quand on est adulte !

La magie de l'univers et la technique de Jim Henson avaient tout pour faire de ce film un objet de culte. Tous les éléments sont d'ailleurs réunis pour en faire un excellent film de Fantasy... C'était sans compter sur le scénario inexistant et une réalisation très paresseuse. La ou Dark Crystal captive par ses personnages et son background, Labyrinth rate ici complètement la cible. Ne reste que les marionnettes (fantastiques) et les décors impressionnants. Pour le reste... On s'ennuie sévère !

Un très bon film qu'on pourrait rapprocher de l'heroic fantasy. (pour enfant ?) D. Bowie est mieux à sa place en tant que chanteur mais son nom portera le film... J. Connelly, déjà très craquante... L'univers et l'ambiance du film sont très bien réussit et m'avait marqué étant gosse. Les bons films du genre sont tellement rare, n'hésitez pas si vous tombez dessus !

Fort du succès de "Dark crystal", Jim Henson souhaite renouveler l'expérience d'une adaptation cinéma du monde de Brian Froud, mais en mélant acteurs et marionettes cette fois-ci. Ayant écho du projet, George Lucas proposa immédiatement de produire le film. Cette association ne fut malheureusement pas très heureuse et la présence de Lucas y est surement pour beaucoup dans l'aseptisation finale du monde de Froud. Car l'esprit résultant louche plus vers Walt Disney que vers le monde original des gnomes, malgré la touche délirante du scénario de Terry Jones (ex-Monty Python). Le film n'en reste pas moins fascinant visuellement, même s'il est moins abouti que celui de "Dark crystal". Mais l'idée de trop est celle d'avoir voulut en faire une comédie musicale avec une rockstar (???). Rock et films pour enfants; deux mondes totalement contradictoire! David Bowie signe ici la musique la moins inspirée de sa carrière et sa lamentable prestation entrainera définitivement le film dans la spirale infernale du marketing commercial. Le public ne s'y trompa pas et bouda le film qui figure sur la liste noire de Lucasfilm.

Pour fan de Bowie et de Jim Henson (et de films féériques) seulement. Le film est sympa, mais franchement pas du niveau des monumentaux "Dark Crystal" (de Henson) et "Le Magicien d'Oz" (de Fleming), dont il semble être une sorte de mix plus ou moins réussi. Allez, la musique (Bowie) est belle, et Bowie est pas trop mal !

Que de bons souvenirs et en le revoyant récemment j'ai compris pourquoi. Un monde à faire découvrir aux enfants car ça a pas trop mal vieillit, et en plus, si ça peut les faire aimer Bowie...

Je viens juste de le voir et je peux dire que je ne regrette qu'une seule chose... Ne pas l'avoir vu avant! Ce film est énorme! On est transporté du début à la fin par ce monde merveilleux et plein de (bonnes) surprises. Un film culte!

J'adore David Bowie mais affublé d'une "glam" postiche, sa présence aspire la magie qui nimbe certaines scènes du film. Le principal ratage à mon avis se situe dans la direction d'acteurs, des acteurs humains qui peinent à se mesurer aux créatures qui peuplent ce labyrinthe, des marionnettes pleine de vie. C'est un comble ! Et le doublage français est également une véritable catastrophe. Reste à sauver du métrage quelques belles scènes.

Labyrinth correspond exactement au type de film que j'adore. Un univers kitch tellement riche qu'il surclasse immédiatement n'importe quel épisode de star wars en détails, et qui surprend par sa fraîcheur et son aspect "conte divertissant". Car si on ne prête qu'une oreille distraite face à la morale familiale, on ne pourra être qu'envouté par un monde aussi merveilleux. Seul gros défaut du film : la musique, souvent électronique et jurant donc avec cet univers féérique. Un orchestre symphonique aurait fait des merveilles, mais il fallait aussi pouvoir le payer. Reste un fantastique dépaysement.