Avis : Beetlejuice - Page 9

Beetlejuice a maintenant près de trente ans, et malheureusement ça se voit ... Les effets spéciaux ont pris une belle claque dans la tronche. Le film garde malgré ce désagrément un charme et une ambiance bien à lui, les idées folles de Tim Burton surgissent de toutes parts et donne à cette création un aspect attendrissant. Les personnages sont quand à eux bien barrés et divinement interprété par les comédiens attitrés. Une comédie loufoque et agréable, un plaisir de suivre ce film.

Beetlejuice est un bon film de Tim Burton mais j'ai quand même du mal à comprendre l'engouement pour Michael Keaton qui n'a qu'un rôle très secondaire dans celui-ci. Certes, il joue bien ces vingtaines de répliques mais bon, rien de très incroyable non plus.
Bref, Beetlejuice fait partie des films névrosés de Tim Burton : l'histoire semble loufoque, on se demande parfois ce qu'il lui est passé par la tête pour qu'il réalise certaines scènes mais on rit finalement à plein poumons.

Tous les acteurs sont particulièrement bons (notamment Winona Ryder que Burton utilisera dans Edward aux mains d'argent), le film soulève quelques problèmes, parfois existentiels, que tout être devrait se poser, le tout en restant humoristique, ne serait-ce que pour le nom du film (Beetlejuice au lieu de Beltegeuse). Certaines scènes sont particulièrement marquantes. Pour autant, ce film m'a moins touché qu'Edward aux mains d'argents ou que L'étrange noël de M. Jack (dont le scénario a été écrit par Tim Burton mais que ce dernier n'a pas réalisé). 4 étoiles franchement méritées.

Avec son deuxième film, Tim Burton pose réellement les bases de sa patte artistique, déjà aperçue dans des courts métrages comme Vincent et Frankenweenie, avec un univers macabre, parfois poétique, carnavalesque pour sa recrudescence de créatures et bien souvent comique. Voyant son film comme une parodie de L’Exorciste, il met en scène un couple de jeunes mariés qui décèdent subrepticement sur la route en voulant éviter un chien avant d’être contraints de hanter leur ancienne maison, occupée par une nouvelle famille. Si Adam et Barbara sont respectivement joués par les peu connus Alec Baldwin (Mafia Blues) et Geena Davis (La mouche), le casting est des plus alléchants entre Jeffrey Jones (La folle journée de Ferris Bueller, Ed Wood, Sleepy Hollow), Catherine O’Hara (Maman j’ai raté l’avion), Winona Ryder (Edward aux mains d’argent, Dracula, Black Swan, le long métrage Frankenweenie) et bien sûr l’illustre Michael Keaton (que Burton reprendra pour ses deux Batman) dans le rôle de l’exorciste free-lance qui a la lourde tâche de porter l’essence du film en tant que créature principale fraîchement imaginée.

D’abord prévu pour être profondément horrifique, le registre du film a été décalé pour une orientation largement plus comique. En effet, si l’univers respire un fort cachet d’épouvante grâce à l’univers fantomatique dans lequel se retrouvent plongés les Maitland et à la figure de la vieille maison gardant des secrets jusque dans son grenier avec la maquette d’un cimetière, le tout est saupoudré d’une féroce sauce comique qui inverse le rapport du spectateur à l’horreur. Ce qui est censé faire peur provoque de ce fait le rire, notamment les métamorphoses faciales d’Adam et de Barbara, leurs mises en scène sanglante pour effrayer les Deetz alors que ces derniers ne peuvent les voir, ou encore la dégaine des nombreuses créatures difformes qui règnent dans cette sorte d’univers parallèle. Le spectateur recherche alors moins sa propre peur que celle des autres personnages, notamment concernant l’emprise que Beetlejuice obtient lorsque son nom est prononcé trois fois de suite.

Associé à Tim Burton depuis Pee-Wee Big Adventure, Danny Elfman signe une bande originale alliant efficacement le registre horrifique et l’aspect comique, notamment lors de la musique d’introduction ou quand ils trouvent le livre de nécrologie. Une des scènes les plus cultes du film montre les Deetz complètement envoutés en train de danser autour de leur table sur la musique Banana boat song d’Harry Belafonte, dans un style complètement décalé repris à la toute fin quand la jeune gothique est en lévitation sur fond de Jumping the line du même chanteur. Avec Beetlejuice, Tim Burton consolide son style artistique dans un film mémorable pour son univers et ses personnages. Michael Keaton marque son premier grand rôle au cinéma avec un jeu d’acteur brillamment déjanté, que le grand sérieux de son futur rôle de Bruce Wayne fera oublier avant que l’on retrouve son registre comique dans des films comme Jackie Brown, L’Enjeu ou encore Birdman des années plus tard.

On peut juger les effets spéciaux un peu désuets, personnellement j'ai trouvé cela plus charmant que dérangeant tant "Beetlejuice" est un film original, drôle et visuellement marquant. La thématique de la mort y est abordée avec beaucoup d'humour à travers une esthétique colorée et carnavalesque, une mise en scène ingénieuse et surtout une galerie de personnages déjantés et singuliers, par ailleurs tous excellemment interprétés. Ce deuxième film de T.Burton est très représentatif de l’œuvre du réalisateur, avec ses décors hyper-stylisés, son atmosphère à la fois sombre et légère qui donne au tout une aura particulièrement poétique, son goût assumé pour la loufoquerie, le cynisme et la critique sociale. Un film fantastique dans tous les sens du terme, hilarant et plein de folie, bourré d'audaces visuelles et scénaristiques qui font souvent mouche (la fameuse scène du calypso est redoutable)... Un vrai régal qui ne perd rien de sa saveur avec le temps.

Du Tim Burton parfait ! L'humour décalé, avec les effets spéciaux des années 80, les personnages bizarres, l'aspect gothique, et une vision très optimiste de la mort finalement! Les acteurs sont vraiment très bons (Winona Rider en particulier, absolument géniale!), la photographie est très... burtonienne! Et le scénario est vraiment délirant et original du début à la fin. Ce film est un vrai conte de fée interprété avec brio par Alec Baldwin, Geena Davis, Winona Ryder et surtout par Michael Keaton dans le role de beetlejuice montrant ainsi, que son talent ne se limite pas seulement à son interprétation dans Batman. Un chef-d'oeuvre indispensable donc pour ma part !

D'un cynisme rare, d'une patte créatrice unique qui rend hommage aux trucages à l'ancienne (Ray Harryhausen) et ponctué de folie douce (tubes délicieux de Harry Belafonte), sur des thèmes de Danny Elfman qui seront peut-être les plus macabres et drôles à la fois que l'on lui connaisse, un pur divertissement de cinéphile. Michael Keaton cabotine avec un plaisir presque indécent pour nos zygomatiques qui finissent le film endolories d'avoir tant ri, la jeune Wynona Ryder nous offre une performance touchante en tout point pour un personnage suicidaire que l'on ne peut que comprendre avec des parents aussi tordus (hilarant mélange du père soumis et à la ramasse, et d"une femme tyrannique qui fait des œuvres aussi laides que ses crises de colères sont inattendues). Le promoteur immobilier est écoeurant à souhait avec son manque évident de scrupules, et le final digne d'un spectacle de cirque haut en couleurs nous ravit et nous fait bien rire. L'ambiance mortuaire qui pourrait être sinistre est toujours contrebalancée par une dérision de notre société qui est aussi drôle que réaliste (les formulaires, la salle d'attente, le conseiller qui s'occupe de nous, etc...) ; et les morts dans la salle d'attente sont bourrés de cynisme (l'aventurier qui s'est fait réduire la tête, le surfeur qui porte au bras le requin qui l'a dévoré, la femme coupée en deux pour un show...qui a finit par être réellement coupée en deux... Quelle imagination !). Les décors de maquettes, chers à Burton, se fondent parfaitement dans l'espace et on est parfois vraiment bernés par ce que l'on croit voir (qui n'a jamais été "eu" par le générique dont la transition est tellement bien masquée entre les décors naturels et la maquette de la maison, que l'on se demande d'où sort cette araignée géante !). Générique qui est d'ailleurs à mentionner pour la musique géniale et entraînante de Danny Elfman ! La scène du repas qui turne à la danse improvisée sur du Harry Belafonte est devenue culte, à juste raison. On s'amuse, on rit, on retrouve nos formulaires jusque dans la Mort (espérons que non !), on fait la rencontre de personnages forts, et on prend notre pied comme jamais !

Burton se fait connaitre par un film fantastique original et complètement décalé en 1988 : Beetlejuice. Keaton est à mourir de rire en croque mitaine obsédé, la confusion de deux mondes étant propice aux situations les plus cocasses. Burton réussit un film drôle, et parfois même dérangeant. Allez, appelons le : Beetlejuice, Beetlejuice, Beetlejuice.

A l'occasion de la sortie d'Alice au Pays des Merveilles en 2010, plusieurs critiques négatives fleurissaient à l'égard d'un Tim Burton "vieillissant" dont l'univers baroque commençait à tourner en rond tel un serpent se mordant la queue. L'inspiration fantasque puisée dans un imaginaire opulent était devenu une formule désuète que le réalisateur s'imposait comme par automatisme sans retrouver la magie d’antan. C'est en ces mots que la pensée d'un bon nombre d'amateur et d'invétérés se résume concernant le tournant de la carrière de Burton que la majorité s'accorde à placer aux environs du milieu des années 2000, Big Fish s'imposant comme son dernier vrai film.
Suite au visionnage de Beetlejuice puis à une réflexion spontanée sur l'ensemble de l'oeuvre de l'atypique réalisateur, je m'oppose à ce jugement, puisque à l'inverse, je considère que dans sa démarche artistique, Burton a gagné en maturité depuis ses débuts (toutefois, je n'ai pas encore vu Alice au Pays des merveilles).

Certes, l'univers graphique et conceptuel de Burton n'a jamais vraiment évolué, si ce n'est au niveau des moyens utilisés; les bricolages amusants et les décors en carton-pâtes ayant laisser place à l'avalanche funeste du numérique. A ce niveau, le cinéma de ses débuts garde un charme certain. En revanche, le réel progrès de son cinéma se situe dans l'épuration des défauts inhérents aux Beetlejuice, et autres Edward aux mains d'Argent. Derrière la plupart des métrages du cinéaste, derrière toutes ces clowneries comiques, il demeure un constat amer de la société, de ses standards et son penchant pour l'uniformité.
Dans Beetlejuice, cette dénonciation du conformisme et de la pensée artificielle s'inscrit dans les faits et gestes de cette famille qui vient s'installer chez le couple défunt. Autant le père que la mère ne pense qu'à leur confort personnel, leur apparence et leur argent. Faire bonne figure devant les invités, refaire la déco pour être "in", monter un business sur les phénomènes paranormaux, tout cela Burton s'amuse à le pasticher afin de mieux le ridiculiser. A l'instar d'Edward, où le protagoniste était presque un autoportrait de Burton, c'est ici la jeune fille jouée par Winona Ryder qui prend ce rôle de personnage lugubre, incompris, vaguement autiste, mais lucide sur la réalité du monde qui l'entoure.
Ce sujet est un leitmotiv chez le réalisateur. Ed Wood l'autiste incompris, Mars Attack est la superficialité de la société américaine, Charlie le seul garçon capable de saisir la magie de la chocolaterie tandis que les autres américains moyens se font punir pour leur arrogance et leur piètre éducation, le Pingouin de Batman returns devient méchant par la faute de la société qui refuse de le considéré comme un être normal... Bref, rares sont les films de Burton échappant à cette règle.
Ce qui agace passablement, c'est la puérilité qu'il y a dans cette constante critique sans cesse enracinée dans l'exagération , l'impression de se trouver face aux délires d'un garçon en pleine crise d'adolescence, une éternelle victime révoltée contre une société qui l'opprime.
L'épuration du cinéma de Burton s'est faite à ce niveau là, cet anticonformisme primaire s'étant peu à peu dissipé en laissant plus de place aux drôleries étranges et à la magie de son univers.
Autre grosse faiblesse de Beetlejuice sur laquelle je ne vais pas m'attarder bien qu'elle soit finalement plus problématique que la précédente, l'humour ne fait quasiment jamais mouche. Sur ce point également, le cinéaste s'est beaucoup amélioré.

L'un des films de Tim Burton qui mélange bien l'humour et le glauque. Ça faisait très longtemps que j'avais pas vu ce film et j'avais oublié à quel point il pouvait être fun. Je dirais même que parmi tous les films de Tim Burton, "Beetlejuice" fait parti de ceux qui se prennent le moins au sérieux avec "Mars Attack !". "Beetlejuice", au-delà d'être un film à la fois sombre et comique, c'est surtout un film qui déborde de créativité, qui développe bien ses idées et ses personnages, qui gère bien sa mise en scène et qui n'abuse pas trop son concept malgré quelques fautes de goûts. Alors oui, le film ayant 30 ans à peine, le visuel a mal vieilli avec le temps qui a passé, on voit que la plupart des monstres sont des mannequins ou des marionnettes, c'est flagrant à un point vous imaginez même pas, mais ça reste quand même impressionnant et surtout flippant. En tout cas je tire mon chapeau aux personnes qui ont bossé sur les costumes et sur les décors, car ça reste vraiment bluffant même avec le temps qui a passé. L'histoire en tout cas est bien écrite, reste cohérente dans son propos, les personnages sont attachants et drôles, en particulier le couple mort, la jeune fille gothique et Beetlejuice lui-même interprété par Michael Keaton. Je parlerai aussi de la musique de Danny Elfman qui est juste démente, avec le thème marquant de Beetlejuice. Pour moi, le seul soucis du film, c'est son rythme qui est un peu trop rapide à mon goût, surtout à la première moitié, mais qui prend bien le temps de tout exploité à la deuxième. Au niveau des acteurs, Alec Baldwin et Geena Davis qui jouent le couple de fantômes sont très bons. Leur personnage à chacun se situe bien dans l'histoire et ils sont tous les deux impliqués, drôles et attachants. Jeffrey Jones et Catherine O'Hara qui jouent le couple de riches rachetant la maison après le décès du premier couple, sont bons aussi, et leur personnage sont pas trop lourds et s'incrustent bien dans l'histoire. Winona Ryder, encore très jeune à l'époque, qui joue la jeune fille gothique est superbement attachante. Son personnage est bien impliqué et fait preuve d'une grande perspicacité. Glenn Shadix se débrouille bien aussi, mais la palme d'or revient bien évidemment à Michael Keaton dans le rôle de Beetlejuice, qui est bien délirant et fun, en plus d'avoir un maquillage réussi (à noter qu'il jouera Batman l'année suivante.) Mention spéciale aussi à Sylvia Sidney (RIP) qui joue un personnage drôle et macabre à la fois. Le reste du casting, Robert Goulet (RIP), Maree Cheatham, Annie McEnroe... passe bien aussi. En conclusion, "Beetlejuice" est un moment fun à passer. Même si le temps a bien marqué ce film, ça reste drôle, glauque et purement jouissif. Donc je vous invite à le voir et même à le revoir pour bien se taper une grosse barre.

Un chef-d'oeuvre, un film hors du communs avec son propre univers. Des personnages décalés, marrants, des décors sublimes, une super histoire, chaque scène est bien pensé/filmé... C'est magnifique et malheureusement on ne fait plus de films comme ça

Un petit bijou d'une heure et demie, parfaitement ciselé, sans temps mort mais avec des morts. Certaines scènes sont à couper le souffle quand d'autres font rire franchement. Quelques répliques sont cultes aussi... Wynona Rider est sublime en déesse de la mort, jeune fille romantique de riches banlieusards ridicules. Les parents sont touchant de médiocrité tandis que le couple de fantômes respire l'amour le plus absolu. Et BeetleJuice, reflet le plus drolatique de nos pulsions inavouées, cynique et subversif, filmé comme le héros le plus méritant. Le travail sur l'échelle est aussi génial, avec cette maquette sur laquelle Junon fait pousser un bordel. Et puis l'au delà. Avec cette porte dessinée à la craie, qui s'ouvre sur un couloir Escherien qui inspirera toute une génération de décorateurs. Tim Burton exploite son génie graphique sans aucune retenue et livre une vie après la mort truculente.

Si on considère que Pee Wee Big Adventure est plus la créature de l'acteur Paul Reubens que de Burton, on peut voir Beetlejuice comme le vrai premier film du réalisateur. On trouve son goût pour les personnages en marge, pour le morbide et un humour parfois assez méchant qui, l'air de rien, a peu à peu disparu des récents films du metteur en scène. Sa façon de faire trépasser le gentil couple un peu cul-cul la praline est particulièrement réjouissant. Casting intéressant, découverte de Wynona Rider dans un rôle d'ado gothique fascinée par les fantômes, en réalité beaucoup moins bizarre que ses parents. Grosse performance de Michael Keaton qui vole le film avec son personnage qui, certes donne son titre au film, mais qui n'apparait au final qu'assez peu à l'écran. La scène de "possession musicale" est géniale.

Magique! Tim Burton nous emmène dans sa vision de la vie après la mort, et elle est plus qu'intéressante ; les morts hantent leur ancienne maison, et si ils en sortent ils se retrouvent dans une sorte de désert où vit un serpent des sables dangereux ( et ressemblant fortement à un des personnage de "L'Etrange Noël de Monsieur Jack" ).
Dans là maison d'un couple tout fraîchement décédé s'installe une petite famille qui décide de totalement changer le look de la maison... Là-dessus, colère du couple de fantômes qui attachaient beaucoup d'importance au fait que la maison reste dans le même état qu'avant, ils décident donc des tout faire pour les chasser de leur demeure. N'y arrivant pas, il font appel à un bio-exorciste pervers et peu soigné : Beetlejuice!
Le scénario est déjà excellent, mais alors si on rajoute les acteurs, c'est du très très bon : Alec Baldwin et la très belle Geena Davis dans le rôle du couple, et puis énormément d'acteurs qui deviendront des habitués des films de Tim Burton : Winona Ryder, qui retrouvera Burton quelques années plus tard dans le magnifique "Edward aux mains d'Argent", Michael Keaton, inutile de vous rappeler qu'il a interprété Batman dans les deux volets de Burton, Sylvia Sidney, vue plus tard dans "Mars Attacks!", Catherine O'Hara, retrouvée dans "L'Etrange Noël de Mr Jack", tout comme Glenn Shadix, à qui Burton offre ici son premier rôle au cinéma.
Donc excellent film mais, parce qu'il y a un mais, pour moi, il n'y a pas assez de scènes avec Beetlejuice... Et c'est vraiment dommage! On ne le voit pas assez et quand le film se finit on reste un peu sur notre faim...
Beetlejuice, Beetlejuice, Beetlejuice!

Démarrant sur une musique et un générique canon, ce premier grand Burton est tous simplement une révolution numérique et visuelle. Chaque scène montrant des effets est superbe et chaque décors comme les costumes sont juste géniaux. Un film aussi gothique, comique qu'horrifique qui met tous ses personnages en parfaite valeur. Les jeux sont excellent, des humains aux morts avec cet humour noir très bon et non extrême pour de pas choquer. Des mises en scène morbides superbement imaginés, de l'imagination à revendre, spoiler: un Mickeal Keaton trop désirer mais qui, une fois lancé, se donne à un show monumentale mêlant provocation et vulgarité sexuelle (audio et à la vue). Un personnage qui apprendra les ficelle d'un métier pas évident, mais qui enseignera tous pour exécuter de parfaites performances. Tel celle du dîner ou nos personnages danse d'une manière hyper improbable, mais sur un son génial.
Un humour très bien huiler pour une oeuvre magique. spoiler: Ce qui frappe d'autan plus, c'est bien sûr ce secrétariat des morts ou tout est visuellement impeccable, des visuels déments qui peuvent bien sûr déranger mais montre à la perfection la manière de devenir un mort ainsi que l'endroit ou l'on peut atterrir.
Le premier grand Burton, le premier grand film gothique, comique et horrifique. Canon.

Amateurs d'humour méchant, grinçant, décapant, ce film est pour nous...