Avis sur On a volé la cuisse de Jupiter

Cette suite de tendre poulet est une bonne comédie d'aventures. Le duo Noiret Girardot fonctionne à merveille. On suit avec plaisir ces aventures qui nous font traverser la Grèce. Francis Perrin et Catherine Alric forment eux aussi un joli couple. Du bon cinéma populaire à voir en famille.

On a volé la cuisse de Jupiter est un film moyen de Philippe de Broca. La mise en scène du réalisateur est correcte et les acteurs comme Annie Girardot, Philippe Noiret ou encore Francis Perrin sont irréprochables dans leurs rôles. Mais le scénario ne m’a pas semblé fini et je me suis un peu ennuyé. C’est dommage.

Suite au succès de "Tendre poulet" et sous la pression populaire,Philippe de Broca a engendré une suite aux aventures d'Antoine Lemercier et de Lise Tanquerelle.Cette fois,le couple fraîchement marié part en voyage de noces en Grèce,sur l'île d'Héraklion.Ils rencontrent un couple d'archéologues à qui on a dérobé une Vénus de grande valeur...Un pitch-prétexte pour enchaîner les gags,orientation accentuée par la présence de Francis Perrin en souffre-douleur gauche.Une succession de quiproquos obligent les 4 compères à une cavale pittoresque dans les magnifiques paysages grecs.Annie Girardot est toujours tourbillonnante.Philippe Noiret toujours truculent.Pourtant,le charme a pratiquement disparu.C'est souvent grotesque,et le rire se limite souvent à quelques bons mots dépassés.Le syndrome suite atteint de plein fouet "on a volé la cuisse de Jupiter".De Broca bégaye son cinéma de divertissement,on peut lui en vouloir en cela.Le rythme était la force du premier,alors qu'ici tout n'est que lenteur et cabotinage.Le piège habituel.

Voilà une suite qui vaut vraiment le détour ! Très supérieur à son aîné ("Tendre poulet"), ce deuxième volet des aventures de madame le commissaire et de Philippe Noiret en professeur de grec émérite emporte l'adhésion du début à la fin. Il est vrai que les dialogues de Michel Audiard y sont beaucoup dans cette belle réussite. Ajoutez à cela le talent léger de Philippe de Broca, la prestation flamboyante de Francis Perrin et la beauté coquine de Catherine Alric et vous obtenez l'une des meilleures comédies françaises des années 70. Un vrai régal.

Un très beau quatuor (Noiret – la référence culturelle –, Girardot – le cerveau de l’enquête –, Perrin – le malchanceux –, Alric – l’allumeuse désinvolte –), un très beau décor naturel (La Grèce), un bon rythme, un bon scénario et de bons dialogues d’Audiard ! Que demander de plus ?

On retrouve nos deux amoureux en voyage de noce dans ce qui s'annonçait comme une nouvelle aventure pleine de malice, mais la sauce ne prend pas et l'alchimie développée dans "Tendre Poulet" est totalement absente de cette comédie ringarde et sans intérêt. Francis Perrin est affligeant et même le grand P. Noiret n'arrive pas à rattraper sa pitoyable prestation, ridicule et grotesque. Les magnifiques paysages grecs associés à de bonnes idées (sur le papier) étaient pourtant là... Un beau navet ! Vraiment dommage...

Du trés grand Audiard. On passe un trés bon moment dans cette comédie croustillante et trés drôle. A voir et à revoir.

Un chef d'oeuvre absolu de drôlerie ! Annie Girardot, Philippe Noiret, Catherine Alric et Francis Perrin font preuve d'une énergie communicative et l'intrigue les fait rebondir de scènes en scènes. Les dialogues sont savoureux, le cadre dépaysant et l'enquête passionnante. Qu'est-ce qu'on aimerait être en cavale avec eux ! A voir et à revoir...

ce film n'est que prétexte pour rassembler 2 monstres sacrés du cinéma français...après un début poussif, le film s'enchaîne bien jusqu’à la fin...sans plus !!!

Complètement différent du premier (tendre poulet) celui-ci est beaucoup plus détendu grâce à Francis Périn et à un Philippe Noiret déchainé! A voir absolument!

La suite des aventures du couple Girardot/Noiret est franchement pas mal. J'ai bien aimé le côté désabusé de P. Noiret et le quatuor fonctionne bien. Tendre poulet ne m'a pas amusé mais cette suite, bien.

C'est enlevé, simple, joyeux, énergique, fait pour divertir. La Grèce est filmée par un amoureux de ce pays et cela se voit. Les acteurs prennent un plaisir fou à jouer ce film et cela se voit. On prend un plaisir fou à suivre les tribulations de ce quatuor en goguette.......

Cette suite est plus intéressante que le premier volet car plus dynamique et assez drôle quand même. Et il y'a l'aventure rocambolesque et les paysages pour donner du rythme et de la couleur à ce quatuor tout feu tout flammes !!!!

Cette suite de « Tendre poulet » est une gentille comédie assez drôle (quelques belles répliques signées Michel Audiard, quelques situations cocasses imaginées par de Broca), photographiée dans des sites grecs magnifiques. Malheureusement le jeu des acteurs est parfois irrégulier, Noiret souvent absent, contrastant avec un Francis Perrin survolté (trop). A noter la troisième apparition déshabillée de Catherine Alric (avec One, Two, Two: 122, rue de Provence) qui va la cantonner dans les rôles sexy décoratifs, de plus en plus secondaires (avant de migrer vers la TV dix ans plus tard). Dommage pour ce sosie de Catherine Deneuve qui avait montré un talent certain pour la comédie. Reste Annie Girardot, excellente de bout en bout, bien qu’en retrait par rapport au premier volet. Casting irrégulier, peu aidé il est vrai par un rythme tout aussi inégal. Néanmoins tout cela se laisse voir avec plaisir et amusement, même si la veine créatrice de Philippe de Broca soit quelque peu tarie par rapport au précèdent « Tanquerelle » dont la qualité avait permis plus d’un million d’entrées pour cet opus.

Suite rèussie de "Tendre Poulet" qui invite au voyage et à l'èvasion avec les splendides paysages de la Grèce! Quand la commissaire Annie Girardot et le professeur Philippe Noiret enquêtent sur le vol d'une statue grecque, cela donne un classique de l'humour à la française! Philippe de Broca a le chic pour nous amuser, nous divertir, nous dèpayser, sa « cuisse de Jupiter » est pleine de drôlerie, de rythme et de charme! Le film est portè par les dialogues d'Audiard (« Nom de Zeus, le cul d’Aphrodite ! ») avec un quatuor plein de complicitè : de Noiret à Girardot, formidables comme à leur habitude, à Francis Perrin en archèologue gaffeur (et plâtrè), en passant par Catherine Alric (ressemblance frappante avec Catherine Deneuve), bronzèe et belle comme le jour! Un joli moment en perspective avec en accompagnement la magnifique musique de Hatzinassios qui n'èchappe pas à la nostalgie d'une èpoque...