Avis : Immortel (ad vitam) - Page 4

Sur une intrigue assez déroutante, Enki Bilal signe un film ambitieux mais où les moyens semblent finalement manquer pour faire quelque chose de vraie qualité. Au final on s'ennuie un peu et on n'est pas forcément émerveillé

On se retrouve plongé dans un univers futuriste intéressant, un mélange de S.F. et de mythologie, mais dans lequel on a du mal a se retrouver... Malheureusement le scénario part un peu dans tous les sens, sans jamais donner d'explications satisfaisantes, se contentant de survoler les thèmes importants de l’histoire (la zone de Central Park, le combat de Nikolov...). Visuellement les images de synthèses (de la qualité des cinématiques de jeux PS1) sont trop nombreuses et ne sont pas à la hauteur de ce qu'on connait des BD de l'auteur. Dommage. (Pas terrible)

Enki Bilal, à l'instar de Frank Miller, possède un véritable génie créatif et visuel mais y a-t-il pour autant suffisamment de matière pour un long-métrage ? Un film de science-fiction qui fait penser à la fois à "Dante 01" de Marc Caro pour son côté planant et son scénario alambiqué, peu facile d'accès et "Le cinquième élément" pour sa vision futuriste de New-York. Dans l'exercice extrêmement délicat d'adapter soi-même son oeuvre , une réalisation esthétiquement intéressante mais qui manque cruellement de rythme et même tout simplement de ressort dans sa mise en scène pour un résultat qui laisse indifférent. Une étrange sensation.

Incompris et sous-estimé, laissons du temps au temps.

Merveilleux film. Atmosphère vraiment particulière. Un visuel qui rend vraiment hommage aux dessins de BD. Casting vraiment bien choisi. Voyage dans un autre monde assuré. Film intelligent, poétique, culte.

Un dessinateur qui adapte ses propres BD au cinéma, c'est suffisamment rare pour le souligner. Et comme il n'y avait qu'Enki Bilal qui pouvait adapter son propre univers de manière fidèle, cela tombe bien qu'il soit "derrière" la caméra. Principalement tourné en images de synthèse, "Immortel (ad vitam)" a des arguments visuels de poids : chaque plan, chaque scène fait merveille de par les décors futuristes et les expressions faciales des personnages. Les prises de vues réelles sont bien couplées à l'animation si bien qu'on s'immerge très rapidement dans cet univers particulier et presque onirique. L'intrigue, bien que restant longtemps nébuleuse et peu claire, est au niveau du reste : décalée et originale. Malheureusement tout n'est pas parfait : la magnificence des images cache des personnages assez froids, inexpressifs, auxquels on a du mal à s'attacher, et il y aussi quelques scènes où on s'ennuie franchement, à cause d'un manque de rythme récurrent (mais rarement handicapant) dans le long-métrage. Malgré ces défauts, "Immortel" demeure une curiosité qu'il faut voir au moins une fois. Peut-être l'apprécierez-vous, peut-être pas, mais qu'on se le dise : de la SF française qui n'est pas un naufrage, ça ne se manque sous aucun prétexte !

Mi film, mi film d'animation, Immortel impressionne par son originalité et son ambiance sombre et futuriste-apocalyptique. Pour moi c'est un chef d'oeuvre, mais je comprends que ça puisse déplaire.

Nul , effets spéciaux et qualité netteté médiocre , histoire complètement à l'ouest , un délire incompréhensible des acteurs très mous et pour finir une action lassante.

Enfin un film qui réussit l'exploit de conservé l'univers originale d'un BD de science fiction.
Visuellement ce film est novateur dans son domaine et l'aspect bleuté absoluement eficace. Cela est surprenant car on a souvent l'impression de voir une bd animés (limite dessin animés) plutôt qu'un réél film.
De plus j'avoue avoir été agréablement surpris par la performance de Linda Hardy. A voir.

Enki Bilal s’adapte lui-même à l’écran et réussit assez bien à recréer son univers de dieux empruntés à l’ancienne Egypte relookés XXIe siècle et devenus des prototypes d’humains parfaitement insupportables. Le film a donc les mêmes défauts et les mêmes qualités que les BD. : du style mais tirant sur la préciosité un peu ampoulée, propos très cérébral tournant parfois à vide, cynisme de bon aloi… tout cela ne mène pas très loin. Deux étoiles tout de même pour la beauté de certains plans et pour l’ensemble de l’œuvre de Bilal.

Le talent de Bilal a du mal à s'exporter au cinéma. Immortel est une oeuvre composite, hybride, un drôle de tableau vivant qui mélange images de synthèse et peinture, pourtant le tout parait bien bancal et à du mal à décoller. Lisez plutôt la trilogie Nikopol, et celle du sommeil du monstre. L'imagination débridée de Bilal, dans son élément, s'épanouit davantage.

Le rythme du film est si lent que l'on ne peut s'empêcher de s'ennuyer. Et, la prestation des acteurs n'est guère convaincante.

C'est le troisième essai de science-fiction cinèmatographique pour le dessinateur d'origine yougoslave Enki Bilal! On retrouve dans "Immortel (ad vitam)" les dictatures qui s'effondrent, un monde futuriste avec cette même esthètique et ce même univers que ses prècèdents films! Miss France en 1992, Linda Hardy trouve son premier grand rôle dans une oeuvre de science-fiction ambitieuse! Mais le dessin animè ne serait-il pas plus adaptè car il y a globalement peu de place dans "Immortel (ad vitam)" pour que le spectateur puisse se projeter dans l'histoire ? Reste un film esthètiquement beau, et rèussi du point de vue des effets spèciaux...

B-on sang !
I-Incroyable !
L-yrique
A-hurissant
L-etmotiv : amour, poésie, politique.

Ce film est un chef-d'oeuvre, mais ne sera apprécié que dans 10 ou 20 ans : Mr Bilal, merci de m'avoir comme à l'époque de la trilogie Nikopol, permis à nouveau de croire à des exceptions.

Je m'attendait à un vrai film de science-fiction mais je suis tombé sur ce dessin animé... Arnaque. Déjà, il y a de belles images, mais cela ne suffit pas pour faire un bon film. Un univers en animation joli à regarder, mais pas de cœur. Ca manque de "je ne sais quoi" pour que ça décolle. Peut-être d'un vrai scénario, compréhensible et cohérent. Bref, un film d'animation-réel auquel je n'ai pas accroché. Vraiment particulier comme film.