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Glumdops
7 abonnés
195 critiques
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5,0
Publiée le 21 septembre 2013
Tout comme "les tontons flingueurs", cette comédie riche en "monstres sacrés" et dialoguée par le grand et regretté Michel Audiard, fait partie des films cultes de cette époque.
Histoire de gangsters avec de savoureux dialogues comme Michel Audiard sait si bien les écrire et comme Gabin et Blier savent si bien les dire. Il ne faut pas plus long, pas plus court pour une mise en bouche et une bonne appréciation de cette "vilaine histoire".
Le cave se rebiffe fait partie de ces rares films, intemporels qui font aimer la comédie au spectateur. Ne nous en cachons pas, il ne s'agit pas d'un chef d'oeuvre du cinéma français, mais simplement d'un film sans prétention, réalisé avec métier, interprété par des acteurs de grand talent qui surjouent leur rôle, sans pour autant que cela n'en devienne exaspérant. Avec devant la caméra Jean Gabin, Bernard Blier, Françoise Rosay, ces génies de l'interprétation, le talent de dialoguiste de Michel Audiard atteint ici son paroxysme, il ne se passe pas 2 minutes sans qu'une réplique ne fasse mouche, arrivant au moins à nous décocher un sourire, lorsqu'on en pouffe pas de rire ... Certains pointeront le style de Gilles Grangier, dans une réalisation qui a toutefois vieillie, mais ne boudons pas notre plaisir, le travail est fait avec métier et nous procure un plaisir certain. Quant au scénario, celui-ci nous tient en haleine jusqu'aux toutes dernières minutes ... Quel pied !
Bon film de gangsters avec Gabin et Blier qui jouent des dialogues de Audiard, ça volent très haut. Le scénario et l'histoire ont une trame classique sans grande surprise, le fin est astucieuse. Ce film est une des nombreuses réussites du genre quand même.
Un polar humoristique à la française très classique. Les qualités de ce film tiennent surtout aux dialogues plein d'humour de Michel Audiard et à un casting regroupant de nombreuses valeurs sures du cinéma français de cette époque (Jean Gabin, Bernard Blier, Martine Carol, Maurice Biraud, Ginette Leclerc, Françoise Rosay, Robert Dalban...). La mise en scène très classique de Gilles Grangier, quant à elle, est typique de la Qualité française décriée par la Nouvelle vague. Notons au passage que, après Touchez pas au grisbi, Le Cave se rebiffe est l'adaptation du second roman d'Albert Simonin consacré au personnage de Max le menteur mais n'utilise pas ce personnage, tout comme Les Tontons flingueurs (adaptation du troisième roman, Grisbi or not grisbi). Un polar plaisant mais qui ne marque pas le genre. Divertissant sans plus.
Peut se ressentir de nos jours comme "un gros classique" franchouillard usé jusqu'à la corde. A prendre avec bonhomie en 2009, c'est fou ce que les esprits féminins ont changé tout de même ! Ce qui sauve du côté comédie années soixante un peu kitch désormais (dont le ton ferait frémir par crainte d'un retour au populisme de ces années-là), c'est bien l'interprétation masculine, Gabin et Blier notamment. Les actrices affichent le caricatural de ce temps-là, macho en diable, la sécurité de l'homme toujours "un peu maquereau" ! J'aime beaucoup la réserve faussement rassurante des dernières images sur le banditisme, des fois qu'on croirait à ces histoires de filous sous les tropiques (ouaffe !). Le tout se veut comédie légère, de toute façon largement sauvée par les dialogues d'Audiard !
Un classique Jean Gabin / Bernard Blier / Michel Audiard...Les répliques de Michel Audiard fusent..et ça fait plaisir...Elles sont mémorables dans la voix de Jean Gabin qui est excellent dans son caractère "Le Dab".. Le film n'a pas pris une ride bien qu'il a plus de 50 ans..Pour dire les classiques ne vieillissent pas...À revoir et revoir pour le plaisir...A bon entendeur salut..
Un petit bijou d'interprétation, des répliques aussi assassines que drôles, du cinéma français comme on n'en fera vraisemblablement plus jamais et c'est bien dommage. Blier dindon de la farce, Gabin absolument odieux, et les dialogues d'Audiard toujours aussi percutants. Bravo.
Cette comédie policière de Gilles Grangier, sortie en 1961, s’appuie sur des acteurs (Jean Gabin, Bernard Blier, Maurice Biraud, etc.) en très grande forme. C’est d’ailleurs la principale qualité de ce film servi par des dialogues succulents de Michel Audiard. Pour le reste, l’intrigue reste paresseuse même si cette histoire de truands à l’ancienne s’engageant dans la fabrication de fausse monnaie demeure plaisante. Bref, du cinéma populaire où la gouaille des comédiens permet de se remémorer l’argot de l’époque.
Le Cave se rebiffe est un joyeux jeu de dupes qui prend les petits malfrats benêts au piège de leur naïveté et de leur mépris. Il faut dire que le personnage de Charles Lepicard, interprété avec talent par Bernard Blier, dispose d’un mauvais goût délectable, depuis ses manières avec la gent féminine jusqu’à la décoration de sa vaste demeure, chacune des dix-sept chambres disposant de son propre thème. Gilles Grangier et Michel Audiard se régalent à faire frire ceux qui se répètent que « tout baigne dans l’huile », contraints d’évoluer petitement par peur des représailles policières. Ferdinand Maréchal, dit « Le Dabe », dispose au contraire d’une force tranquille : il a constamment un tour d’avance sur les autres, juché depuis le Sacré-Cœur qu’il indique au chauffeur de taxi afin de ne pas être vu des forces de l’ordre. La mise en place de l’arnaque et sa complexification bénéficie d’un sens du rythme précis et efficace : les retournements de situation fonctionnent et assurent le divertissement. Reflet de son époque, la femme n’occupe aucune place véritable sinon celle du levier comique à actionner au cours d’un déjeuner pour susciter le rire : nous aurions aimé qu’elle disposât d’une plus grande consistance. Mais peut-être est-ce là ce que le long métrage dénonce en fin de compte ? Sa clausule faussement moralisatrice en témoigne : cette bande de lascars sont des idiots et se comportent comme des idiots. Une comédie réjouissante.
"Le cave se rebiffe"(1961) rediff sur France 3 le 03.08.2015 C'est le type même de polar de papa qui marchait dans les années 60 ! Le public était friand de films policiers, tout autant que de voir Gabin, acteur chouchou de l'époque ! Et puis, le noir et blanc sied à merveille à ce scénario suranné qui fit pas loin de trois millions d'entrées en salles ! Incroyable de nos jours mais Gilles Grangier a su réunir toutes les clés de ce qui faisait le film à succès de l'époque, en utilisant le talent de deux bons acteurs comme Bernard Blier et Maurice Biraud ou encore d'actrices-fétiche comme Martine Carol. Cela se savoure comme un album de photos-souvenirs de famille ! Avec tendresse. willycopresto
Jean Gabin retrouve son réalisateur fétiche, Gilles Grangier, pour un grand moment de detente et de rires. Le personnage du Dabe a été écrit pour Jean Gabin par ses amis Gilles Grangier, Michel Audiard et Albert Simonin, d'après le roman de ce dernier. On retrouve donc toute la crème du cinéma français de l'époque: Bernard Blier, qui tourne ici pour la septième et dernière fois avec Gabin, dans un role assez proche de celui plus connu de Raoul Volfoni des Tontons Flingueurs. Maurice Biraud, injustement oublié de nos jours est savoureux en cave pas si bete que ça...Des situations et des dialogues savoureux qui me font toujours autant rire malgré le nombre incalculable de rediffusions à la télévision. A la télévision justemment où Le Cave se Rebiffe signe souvent des records d'audience. Superbe musique signée Françis Lemarque et Michel Legrand. Comment faire plus culte que Le Cave se rebiffe ? Ca c'était du cinéma !