Avis sur La Nuit du Jugement

Petit bis des années 90 réalisé par un des spécialistes du genre et bénéficiant d'un casting intéressant, un film assez efficace. Commençant doucement, mettant en place la dramaturgie et ses personnages, le scénario vire ensuite au survival urbain, nous plongeant au cœur d'une certaine idée de l'enfer, où les personnalités explosent au grand jour, souvent pour le pire. Rejetés comme des lépreux par les rares gens qu'ils croisent, quand ce ne sont pas eux qui sont trop orgueilleux (au début du film), le film peint une société sombre et individualiste, sans distinction de race, de statut social ou encore de sexualité (voir le couple de lesbiennes). S. Hopkins soigne sa mise en scène et son ambiance, avec ses travellings soignés et ses lumières bien maîtrisées. Devant sa caméra, les acteurs jouent bien même si un scénario un poil trop convenu plombe un peu l'ensemble, le final réserve son lot de moments jouissifs. Du beau boulot d'artisan honnête et soigné. D'autres critiques sur

Cela aurait pu être un film très sympa mais c'est complètement raté, très vite ce film manque de force et de nervosité dans sa mise en scène. A voir à la limite pour Emilio Estevez.

un film de course poursuite dans une banlieue américaine fantomatique, sympathique mais ça manque simplement d'un peu d'originalité

Un petit film sympa qui manque de rebondissements et de rythme mais qui bénéficie d'une bande-son très efficace.

Une histoire simple et conventionnelle, mise en scène platement et sans conviction.

Une course poursuite contre la mort bien menée où le sentiment d'insécurité domine sans cesse, avec une ambiance et des décors oppressants, une série B efficace.

Petit film efficace que La Nuit du jugement, bénéficiant des qualités de Stephen Hopkins dans ce genre de divertissement plaisant et sans prétention particulière, autre que celle d’amuser le spectateur pendant 1 heure 40.
Le casting est composé de beaucoup d’acteurs, alors plutôt à leurs débuts, qui ont plus ou moins bien tournés par la suite et plutôt moins que plus. Reste qu’ici le groupe de héros est bien composé, avec des acteurs complices, des personnages intéressants et complémentaires, et qu’on suit leurs péripéties avec intérêt. Néanmoins il faut avouer que le groupe des méchants m’a paru encore mieux campés, avec des acteurs inquiétants, charismatiques, et des personnages truculents bien toqués. Surtout le leader. Le résultat est une confrontation solide, même si certaines réactions des personnages sont moyennement crédibles (notamment le personnage de Cuba Gooding).
Le scénario est efficace. Le film n’offre rien d’autres qu’un survival urbain, mais c’est rythmé, divertissant, et il y a quelques bonnes séquences de tension. Après il est vrai aussi que La Nuit du jugement tant parfois à être un peu redondant, avec des scènes qui peuvent se répéter. Sans grande surprise particulière, le point de départ reste bon, et il y a suffisamment de punch pour pardonner ces petits défauts.
La réalisation est confiée à Hopkins, réalisateur plutôt habitué à ce genre de séries B et qui livre une mise en scène percutante. Il fait preuve d’une franche maitrise, notamment dans la gestion des scènes d’action où il ne déroge pas à son talent, et on appréciera par ailleurs l’attention qu’il porte aussi à l’ambiance dans son film. La Nuit du jugement exploitant bien l’atmosphère glauque et nocturne de ce quartier délabré dans lequel se passe l’action, et les jeux de fumées, les éclairages, les décors en ruines ou décrépis, tout cela nourrit une atmosphère plaisante qui saura accrocher. Quelques scènes d’action sinon, mais le film reste tout de même ancré sur le suspens, la tension, et il ne faut donc pas s’attendre à ce que ça défouraille à tout va non plus. Déçu par la bande son, qui n’est qu’une timide bande son d’ambiance presque imperceptible. Dommage.
Enfin, en somme La Nuit du jugement est un petit film à se regarder à l’occasion, que je ne connaissais pas mais que j’ai apprécié en dépit de son originalité peu prégnante. Le soin porté à l’esthétique, et un casting à la hauteur compense en partie cette lacune. 3.5.

"Judgment Night" est une série B entre le "Polar" et le "Thriller" classique dans l"ensemble mais toutefois efficace grâce notamment à son rythme qui ne faiblit jamais et surtout ses acteurs assez convaincants avec "Emilio Estevez", "Stephen Dorff", "Cuba Gooding Jr." ou encore "Denis Leary" (Alias "Fallon" le sadique). Un film distrayant et sans prétentions à découvrir ou redécouvrir !

Quatre amis d’une banlieue cossue sont en route pour assister à un match de boxe mais bloqués dans les embouteillages, ils se décident à prendre une toute autre route, sauf que cette dernière les entraîne tout droit au cœur des quartiers malfamés de la ville. Les rues sont désertes, les déchets jonchent les trottoirs, quand tout à coup, ils renversent quelqu’un. Très rapidement, il s’avère que ce dernier est blessé par balle et que ses assaillants ont bien l’intention de finir le travail. Sauf que les quatre amis se retrouvent rapidement témoin de la scène et deviennent donc les prochaines cibles…

La trame de départ est similaire (pour ne pas dire, pompée) sur Chains (1989) de Roger J. Barski où l’on retrouvait deux couples de blancs issus de familles huppés, pourchassés par les membres d’un redoutable gang, après qu’ils se soient égarés en cours de route (les deux films se déroulent à Chicago).

Stephen Hopkins (Predator 2 - 1990) réalise ici une sorte d’escape game grandeur nature dans une cité dortoir, où en lieu et place de se retrouver face à un gang du ghetto (comme dans le film de Roger J. Barski), on a droit à une bande de malfrats. S’ensuivra pendant 115min, un jeu du chat et de la souris dans une gare de triage avant de se poursuivre dans des immeubles HLM, puis dans les égouts. Le scénario est on ne peut plus simpliste et ses personnages pas, voir peu approfondis. En fait, le film n’est qu’un prétexte pour mettre en boite un film badass avec plusieurs acteurs qui étaient en vogue dans les 90. Et il y a du monde au portillon (Emilio Estevez, Cuba Gooding Jr., Stephen Dorff, Jeremy Piven ou encore Peter Greene), trop de têtes connues viennent nuire à l’intrigue. Il n’était pas nécessaire de faire un étalage de têtes d’affiches, pour preuve, Roger J. Barski n’en avait nullement besoin pour réussir son film.

Résultat, le film tourne rapidement en rond avec son intrigue simpliste, ses personnages caricaturaux et ses quelques scènes virant parfois au ridicule (comme lorsque Ray tente de négocier avec les malfrats, en les soudoyant). Histoire de sauver les meubles, on peut au moins saluer l’excellente B.O. signée Alan Silvestri.

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Judgment night à une B.O démentiel puisqu'elle réunie tout les meilleurs groupe de métal et de rap des années 90,c'est une première du genre. Si la B.O réserve d'excellents titre comme le antoher body murderer de FNM et Boya tribe, le film est loin d’être aussi intéressant que sa musique. Judgment night est une série b assez mal foutue,il y a deux trois trucs qui fonctionnent c'est trop pauvre pour arriver a retenir l'attention sur 1h30.

Sans grande personnalité (c'est quand même du Stephen Hopkins) ni réelle profondeur, « La Nuit du jugement » a néanmoins le mérite de nous offrir ce que l'on était venu chercher au départ : une course-poursuite haletante et bien menée, certes sans étincelles mais sans réelles fausses notes non plus. L'interprétation homogène (à noter d'ailleurs une belle prestation de Denis Leary) permet ainsi à l'ensemble de garder une certaine sobriété bienvenue d'autant que l'univers de la nuit est en définitive plutôt bien retranscrit par un faiseur qui a au moins le mérite de connaître un tant soit peu son métier. Bref, pas du grand cinéma (on notera d'ailleurs un discours parfois à la limite du douteux sur l'auto-défense), mais du divertissement honnête et sans bavure : on s'en contentera.

Quel casting incroyable avec tout le potentiel pour faire de ce film un film mémorable. Peter Green en particulier est fabuleusement sinistre mais il a été tristement sous-exploité par un kilomètre de pays quel dommage. Denis Leary a comme d'habitude atteint la perfection et quel désastre complet ce film aurait été sans lui. Tout a bien commencé puis a lentement glissé jusqu'à la fin. L'intrigue générale avait du potentiel mais elle n'a pas atteint son but. Le scénario est improbable et il y a trop de détails à régler. Lorsque l'on atteint la fin il était évident que le réalisateur était à court d'idées. Quel dommage car j'aime que mes films soient crédibles et je n'aime pas crier aux personnages de faire ce qu'ils devraient faire ou ne feraient pas si c'était le cas. Trop souvent on a perdu l'occasion de créer de la tension et du suspense avec l'envie d'injecter de l'humour décalé. Peut-être que cela vaut la peine de le regarder dans l'espoir que ce ne soit pas aussi pauvre que je le prétends mais vous pouvez oublier toute idée de second visionnage...

Pas mal du tout ! Ce film est une petite perle et le face-à-face entre honnêtes habitants des banlieues aisées de Chicago et gangsters des quartiers mal-famés demeure captivante avec un suspense qui nous tient en haleine. Les lieux et la bande son ajoutent à cela une ambiance "old school" qui m'a bien plu.

Franchement bof. Bon film mais des situations vraiment tirées par les cheveux!
On dirait que les héros du films font tout pour se foutre dans la merde avec un grand "M".
Parfois c'est vraiment trop gros les ficelles! Et quand ils se tirent des situations on se demande à l'opposé comment ils ont pu réussir cet exploit! Bref, pas très réaliste tout ça...
Néanmoins ça reste un bon film sympathique. Quant aux musiques du films même si elles ont l'air bien, on les entend pas assez souvent et peu. Perso, je m'attendais pas à un film comme ça. Je suis plutôt déçu même si ça reste regardable...

Les nostalgiques de l’ambiance rap US du début des années 90 trouveront peut-être leur compte. A part ça le film se limite à une longue course poursuite entre gentils et - oh surprise - méchants dans les ghettos noirs de Chicago. C’est tellement con et cliché que ça en devient presque drôle.