Avis sur L'Arbalète

"L'arbalète", c'est Marisa Berenson (l'une des plus belles femmes que le cinèma ait jamais regardèe) ; Daniel Auteuil, c'est l'inspecteur Vincent ; Marcel Bozzuffi, c'est le commissaire Falco ; Sergio Gobbi, c'est le metteur en scène de ce polar caricatural mais sympathique des annèes 80! On se laisse donc prendre au jeu et ce malgrè les clichès dans une guerre sans pitiè entre les Viêts, les Arabes, les Noirs et les nèo-nazis! Le tout est filmè dans les terrains vagues de Belleville! Les rèpliquent fusent avec un Auteuil qui fait son boulot de flic en se prenant pour Belmondo! On l'impose dans une mission qui pue, on lui colle une Berenson comme indic et Bozzuffi ne rêve que d'une chose, c'est de nettoyer la capitale de toute cette racaille en les envoyant au massacre, avec le beurre et l'argent du beurre! Evidemment aujourd'hui on pourra sourire face à ce polar facile et à sa B.O très ancrèe dans son èpoque! A (re)dècouvrir un dimanche soir sur TF1, en troisième partie de soirèe...

Ouch les années 80 ça pardonne pas et pour les dialogues on est tombé sur du lourd là, les acteurs ne sont pas à la fête. Auteuil entamait une nouvelle carrière après les comédies mais c'était pas gagné et Marisa Berenson gardait une certaine classe dans l'adversité.

Très déçu
On peut se réjouir lorsque l'on aime Daniel Auteuil et que l'on voit le scénario, mais quand on regarde le film on ne saute pas de joie, mauvaise mise en scène, des acteurs jouant sans trop y croire, sans parler des bandits de ce film en train de s'entretuer et de se quereller avec des répliques dites sous un ton aussi agressif que celui de winnie l'ourson ou mickey. On dirait presque les gamins qui jouent dans "génial mes parents divorcent". A coté de ces bandits tom le chat est terminator.
Des scènes grotesques qui ressemblent à des succédanées de remake (sacrifice grotesque d'un gars qui se jette dans le feu de 10 mitraillettes la patte en l'air, pitoyable scène où une prostitué ai prit en charge dans un repère de bandits chinois par la mère du caïd, acteurs jouant les 1ers rôles sans avoir les épaules (même Auteuil ne convainc pas)).

J'ai etais d'autant plus deçu car je l'ai vu sur direct8 et que d'apres le recit de cette chaine ce film était formidable.

Le grand Daniel Auteuil commença s a carrière d'acteur dans des comédies loufoques plus ou moins inspirées de BD ou du café théâtre. Ensuite on a essayé de lui faire endosser les habits de Delon et Bebel dans le genre policier qui commençait à péricliter aux abords des années 80. Le moins que l’on puisse dire est que « L’arbalète » (surnom donné à Marisa Berenson qui se drogue à la seringue d’où le rapprochement avec l’arme de Du Guesclin) dirigée par le piètre Sergio Gobbi ne pouvait contribuer à lui faire un nom dans un genre qui ne lui sied guère (Lanvin ou Giraudeau ont eu plus de succès par la suite). On oubliera donc très vite cette « arbalète » qui aurait même pu tuer le bonhomme si Coluche n’avait pas eu l’idée de refuser le rôle d’Ugolin dans « Jean de Florette ». Avouez que cela aurait été dommage ! En effet rien ne nous est épargné de la musique ringarde à souhait aux pompages directs et maladroits des succès passés ou récents (« West Side Story », les films de karaté avec les bandes qui se reconstituent au fur et à mesure des éliminations,…). On note malgré tout la présence toujours agréable du regretté Marcel Bozzuffi dont la voix se fait de plus en plus caverneuse au fur et à mesure qu’il se rapproche de son cancer fatal. Une apparition plus que furtive de la petite Isabelle Mergault. A voir pour l’intérêt historique. On comprend que le polar à la française aitt connu un grand trou noir après de tels chefs d’œuvre (sic) ! Même le jeu d’Auteuil est à la limite du ridicule avec une voix très haut perché qui à plusieurs reprises manque de provoquer le fou rire et je passe sur les œillades appuyées en direction de la belle Marisa qui sont d’un érotisme torride.

"L'Arbalète" est le surnom donné à une prostituée (Marisa Berenson), qui doit aider deux policiers aux antipodes, Vincent (Daniel Auteuil), un ancien loubard, et Falco (Marcel Bozzuffi), un flic raciste, sur fond de guerre des gangs. Ce polar de Sergio Gobbi est un ratage complet. Dès la scène d'ouverture, on se dit que le film est mal engagé : deux bandes rivales se rejoignent sur un terrain vague, leurs chefs discutent quelques instants (avec des petites voix qui nuisent à leur crédibilité), puis leurs hommes s'affrontent dans une scène de combat ridicule, tant les bruitages des coups sont trop exagérés. On pourrait alors penser que l'on va assister à un beau nanard, sauf qu'en fait c'est un navet très ennuyeux. L'histoire est complètement inintéressante et desservie par des dialogues faiblards, la mise en scène est poussive, les personnages sont caricaturaux et très mal interprétés dans l'ensemble (les deux acteurs qui jouent le chef des "Viets" et le chef des "Justiciers" ne sont pas loin de faire entrer ce film à eux seuls dans la catégorie des nanards), la musique est agaçante et la fin expédiée (même si on évite le happy end). Daniel Auteuil est un acteur que j'adore, mais il n'est pas du tout crédible dans son rôle et est même presque ridicule, surtout quand il veut jouer au dur avec sa petite voix et sa coiffure à la David Hasselhoff (la scène dans la boîte gay est involontairement hilarante). Heureusement, il ne persévérera pas dans ce genre de films par la suite. A ses côtés, on retrouve la sublime Marisa Berenson, qui s'avère peu convaincante (malgré un français parfait) et Marcel Bozzuffi, qui est l'une des seules satisfactions du film, tant son interprétation fait froid dans le dos (et quelle voix impressionnante !). Notons également les présences de l'excellent Michel Beaune et d'Alex Descas (le futur Schneider de la série "Un flic"), ainsi que les fugaces apparitions d'Isaach de Bankolé et d'Isabelle Mergault.

Ah les années 80 et les polars frenchy avec un scénario à l'américaine mais l'action à la française...malgré tout il faut reconnaître que les scènes bastons entre bandes sont bien filmées (kung-fu...) Alors même si tout cela en devient presque risible, vive la nostalgie et ce petit polar qui se laisse revoir avec plaisir.

C'est un film policier français dans le moule typique des années 80 c'est-à-dire un film qui est léger sur l'intrigue et lourd sur l'action. Malheureusement, les scènes d'action de ce film sont rares et généralement mal réalisées. Le réalisateur Sergio Gobbi doit être le réalisateur le moins talentueux que je connaisse et il semble incapable de susciter l'enthousiasme pour les fusillades ou les opérations anti-drogue que le film implique. Malheureusement il est daté dans son ensemble et très ringard. Bien qu'il soit violent il ne peut pas être pris au sérieux et passe donc pour un divertissement léger au lieu d'être le puissant châtiment de la société moderne de la rue que Gobbi espérait probablement. Il se termine sur une note pessimiste et il y a quelques moments à apprécier en particulier la rencontre du policier Vincent avec un gang de rue qui est hilarante d'une manière politiquement incorrecte. Les choses semblent prometteuses avec l'introduction d'une autre bande de néo-nazis dirigée par Didier Sauvegrain mais malheureusement la seule chose méchante qu'ils font est de brûler une prostituée avec des cigarettes et d'agir comme des idiots simplistes. Les personnages sont plats et sous-développés à l'exception de l'inspecteur Falco (Marcel Bozzuffi) à la tête si dure et Daniel Auteuil semble bien trop faible dans le rôle principal...

Entre West Side Story et Kiri le Clown... Je n'en croyais pas mes oreille seul Bozzufi est crédible... come quoi!

L'exemple type du film "cliché", "l'arbalète" (1984) est prévisible au possible. On y retrouve pèle-mêle un gentil flic lui même ancien loubard (Daniel Auteuil rarement aussi mal employé), un méchant flic pour qui tous les moyens sont bons pour faire règner l'ordre, une prostituée droguée au grand coeur, des néo-nazis, des noirs, des arabes et des vietnamiens qui passent leur temps à se taper dessus, le tout accompagné d'une bande son horrible même pour l'époque.
Les dialogues sont d'une banalité affligeante (" je voudrais pas être à ta place" "moi je voudrais pas être à la tienne"...), et le scénario ne suffirait pas à remplir un post-it.
Bref, si vous voulez voir un bon polar des années 80 regardez plutôt "la balance" ou " police" mais évitez cette "arbalète" dont les flèches ne risquent pas d'attirer votre attention.

AMIS DU CINEMA . Perso . J'ai adoré ce Film " L'Arbalète " . Je l'ai revu y'a pas si longtemps sur Internet . Je rentrais de mon boulot , et un soir je tombe sur ce Film . Et c'est toujours cette époque que perso j'affectionne particulièrement ...... Les années 80 !!!!! Un Film avec un flic aux méthodes peu orthodoxes , digne de L'Inspecteur Harry . On repense à Belmondo ou Delon . Franchement Auteuil joue bien dans ce Film . Un flic au blouson de cuir affrontant des extrémistes et des drogués . Un super Film . Bien sur j'ai vu par la suite Manon des Sources et Jean de Florette que j'ai adoré aussi . Mais c'est un Film sympa et sans prétention . Voilà ma note , et la Bande Originale est de toute beauté , c'est les " Rue Barbare " Ou encore " Tir Groupé " . Les années 80 telles qu'on les a montré . Merci à toutes et tous .

Un film dont la réalisation, la mise en scène, la musique sont insuffisantes pour ce polar à la francaise des années 80; quant à l'interprétation elle reste convenable grace au talent de Daniel Auteuil, mais surtout du regretté Marcel Bozzuffi dans le role du commissaire ripoux. L'Arbalète alias Marisa Berenson joue son personnage de facon moyenne, ajoutez des cascades souvent limitées et des seconds roles (mis à part Michel Beaune) trop discrets. Bref un film qui a très mal vieilli, on est loin de "La Balance" ou meme du "Marginal".

j'ai rarement vu autant de clichés dans un film, c'est vraiment pas tres bon, a regarder la nuit si il n'y a rien d'autre.