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    Persona
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    124 critiques spectateurs

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    annatar003
    annatar003

    61 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2013
    Difficile d'écrire une critique sur une œuvre telle que "Persona", tant les messages véhiculés par celle-ci sont puissants et formidablement retransmis à l'écran. Car sous cette mise en scène carrément marginale et son synopsis "simpliste" en apparence se cache une psychanalyse, un sentiment masqué en une étude poussée de l'être humain. Tout comme il le fit dans "Le Septième Sceau" sorti quelques années auparavant, Ingmar Bergman s'attelle une fois de plus à la lourde tâche de confronter les différentes représentations de la vie qu'ont ses personnages. Ne s'étalant pas sur une ribambelle de characters, le metteur en scène suédois choisit cette fois-ci ses acteurs, ou devrais-je plutôt dire ses actrices, avec sélectivité. Ne comptant que quatre noms au casting, "Persona" est surtout et avant-tout le récit de la relation évolutive qui relie deux jeunes femmes.
    L'une est une actrice célèbre, l'autre est infirmière...Tout démarre lorsque cette-première se cloître dans le mutisme parfois hystérique que personne ne semble comprendre. Prénommée Elisabeth, cette femme aux motivations longtemps énigmatiques se voit interprétée avec beaucoup de consistance par Liv Ullmann. Se devant de n'utiliser que les expressions de son visage ainsi que sa gestuel, l'actrice donne corps et âme à cette femme déchirée ainsi qu'aux tourments qui l'habitent. De l'autre côté de la balance on retrouve Bibi Andersson dans la peau d'une jeune fille à la vie toute tracée que tout prédestine à la "banalité". Personnage très intéressant de part sa fragilité qui se mue en force, Alma bénéficie surtout d'une comédienne impressionnante dont la présence et la réussite polyvalente clame des qualités personnelles remarquables.
    S'ouvrant sur les thèmes de l'amitié, de la jalousie pour bifurquer sur les sentiers de l'amour et du conflit, "Persona" témoigne du résultat de l'absence de communication entre deux êtres. Car pendant que l'une joue la carte du silence, l'autre pose le jeu de la confidence qui conduira inexorablement vers une rivalité et un rapport dominant/dominé en perpétuelle changement.
    Force est effectivement d'admirer la vérité émanant des scènes parfois complexes de ce chef-d’œuvre philosophique dont s'inspirera certainement David Lynch lors de l'écriture de Mulholland Drive. Bien entendu, parmi les atouts de "Persona" on compte également la mise en scène expérimental de son auteur. Brisant tous les codes cinématographiques d'hier et d'aujourd'hui, Bergman enchaîne les effets photographiques, les plans inédits ainsi que les procédés osés qui confèreront à son enfant des allures d'OVNI dans un monde où tout tend vers la conformité.
    En résumé, "Persona" est un film à la richesse infinie qui subjuguent par sa témérité autant que par son impact psychologique. Muni de dialogues enivrants, d'un duel d'actrices mémorable et d'un caractère pour le moins unique, cette production suédoise vous marquera comme jamais un film ne l'avait fait auparavant.
    Appeal
    Appeal

    135 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2013
    Persona développe un sujet très intéressant. S'inspirant très largement du travail de Carl Jung, Ingmar Bergman nous présente un huit clos entre deux femmes qui chacune, par leur personnalité marquée, vont incarner ce concept. L'une recherche sa propre image extérieur, quitte à projeter sur l'autre ses propres sentiments, et qui n'hésite pas à se dévoiler pour obtenir le regard d'autrui; tandis que l'autre femme, bloquée dans son mutisme, cherche au contraire à se débarrasser de sa personnalité extérieure, mais dont les intentions profondes sont finalement beaucoup plus obscures, ce qui montre en réalité une volonté d'afficher une image public bien différente que ce que la personnalité intérieure pourrait afficher.

    Les deux actrices jouent assez bien, même si Liv Ullmann n'a pas grand chose à faire. C'est surtout Bibi Andersson qui est convaincante. On peut remarquer le travail d'écriture fournit pour les monologues récités par Andersson. Pour ce qui est du travail de la mise en scène et du montage, je suis plus réservé. Le huit clos est très bien construit, notamment dans la première partie à l'hopital ou les murs immaculés donnent l'impression d'un lieu vide et froid, où seuls les personnages qui l'animent donnent vie au lieu. Le huit clos se retrouve à la mer dans la proximité des jeunes femmes, très bien filmée par Bergman. Le suèdois use et abuse des gros plans sur les parties des corps qui représentent le mieux l'émotion à saisir : sur le visage bien évidemment, ou plus encore sur les yeux; mais aussi sur les bras, les mains ou les jambes, la tête ou le buste, tout est savamment choisie pour se concentrer sur l'expression des personnages, d'autant plus nécessaire que Bibi Andersson se cherche encore et Liv Ullmann est totalement muette.

    Mais parfois, j'ai eu la désagréable impression de "trop" voir ces plans. Je ne sais si c'est parce qu'il expérimente, ou parce que c'est fortement nécessaire dans son expression; ou encore s'il n'y a pas une petite dose de "m'as-tu vu que je maitrise la caméra", ce que je ne retiens pas comme option parce que je ne veux pas croire que Bergman se met au niveau de la bassesse de certains réalisateurs actuels comme Joe Wright; toujours est il que la mise en scène n'est pas vraiment naturelle, non que l'histoire soit surnaturelle ni que les actrices jouent de façon théatrale, mais nous n'arrivons pas à oublier la présence de la caméra, les mises au point se voient trop, si bien que, plus que l'appréciation du plan en lui-même, on se prend à imaginer comment Bergman a placé sa caméra dans le lieu où il se trouve, ce qui est a mon sens très mauvais (nous ne sommes plus concerné par les plans eux mêmes). Il y a quelque chose de l'ordre de la démonstration technique qui ne m'a pas plu, qui m'a rappelé parfois les erreurs de la nouvelle vague française, et cette volonté de détacher le montage et la mise en scène du récit. Au dela de ça, le film est parfois un peu long, et si la progression est marquée, visible, 1h20 sont déjà suffisant, car le huit clos et (presque) l'unique monologue qui nous accompagne tout le long devient éprouvant à cause du format de film. Probablement qu'en roman, le ressenti serait plus naturel. Mais en conclusion, je ne douterai pas de l'intérêt de ce Persona tout du moins sur l'intelligence de l'histoire et de la construction d'une relation complexe entre deux personnages.

    Deuxième expérience avec Bergman moins concluante que ma première (Les Fraises Sauvages), reste que je commence déjà à cerner un peu la construction de ses oeuvres, notamment des profils psychologiques de ses personnages, qui est originale. J'y retournerai probablement.

    http://www.senscritique.com/film/Persona/critique/17548529
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2007
    C'est beau quand même un artiste au sommet de sa créativité vous ne trouvez pas ? Ingmar Bergman, illustre cinéaste suédois réalisait en 1966 l'un de ses plus célèbres films avec "Persona", oeuvre atypique, superbe et passionnée dans le parfait courant du fameux cinéma Européen de ces années-là dominé notamment dans une thématique comparable par le maestro Antonioni. L'audace de laquelle firent preuve tous ces auteurs au style radical et expérimental allait ici trouver son apogée (on peut d'ailleurs s'amuser à relever les éléments retenus au cours des essais précédents des grands "rivaux" de Bergman pour former une peinture magnifique et lucide de la douleur existentielle). I.B. a parfaitement réussi dans "Persona" à combiner cette frontière obsédante entre "coeur" et "cerveau", abandonnant l'aspect visuel glacial du "Septième Sceau" sans pour autant en délaisser les côtés plus psychologiques. Il se permet une ouverture à l'abstraction déroutante et sublime, usant d'objets en apparence anodins pour en retenir les formes les plus frappantes. La modernité de son montage subjugue, la précision de ses plans laisse sans voix. Liv Ullman campe à la perfection l'anti Bibi Anderson, le duo interprétant deux protagonistes blessés à la facade opposée. L'introspection est puissante, Bergman mélangeant souvenirs, phantasmes, affabulations dans un huis-clos étouffant (chapeau le tour de force technique !). C'est cru, explicite, dérangeant mais toujours dans une optique de progression croissante. La photographie est irréprochable, jouant elle aussi un rôle important dans l'impact incontestable qu'exerce "Persona" sur le spectateur. Ce chef-d'oeuvre sur l'humiliation et la solitude signé Ingmar Bergman restera longtemps dans ma mémoire, certaines séquences en particulier d'un désespoir envoûtant, splendide. Extraordinaire, tout simplement. A voir obligatoirement ne serait-ce qu'une fois dans sa vie...
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Ce film étrange d'Ingmar Bergman débute avec des séquences pour le moins intriguantes, notamment celle où le jeune garçon survole de sa main le visage d'une femme.
    Une infirmière doit s'occuper d'une comédienne de théatre qui vient de se glisser dans la peau d'une personne apathique et muette. Mais cette femme silencieuse est pour l'infirmière qui s'en occupe un excellent moyen de confession, celle-ci allant même à raconter une relation sexuelle intense sur une plage avec des garçons inconnus. L'infirmière se révèle être une jeune femme profondément meurtrie. Mais Bergman ne pouvait pas s'en arrêter là: vient l'arrivée d'une lettre révélant les confessions et à partir de là, c'est la crise relationnelle qui débute. L'actrice simulant le mutisme serait-elle une manipulatrice? C'est fort possible. "Persona", film psychologique respirant la solitude, le psychisme humain, abordant même la schizophrénie dépeint comment deux femmes qui à la base semblent totalement différentes, se ressemblent en réalité. Deux femmes qui portent en elles de très lours secrets. Le maître Bergman, signe un film puissant servi par les deux beautés que sont Bibi Andersson et Liv Ullman...
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2017
    Il est difficile de caractériser par des mots un film aussi novateur, à la fois extrêmement rationalisé (comprenez pas un son ou une image qui ne soit à sa place) et extrêmement sensitif, du fait d'un emploi virtuose des possibilités du cinématographe. Ingmar Bergman est au sommet de son art avec ce long métrage parfaitement maîtrisé de la première seconde du générique de début à la dernière de la fin. La forme est heurtée, violente, puissante, mais elle suit sans interruption son objectif : créer un ressenti particulier chez le spectateur, la conscience du public n'ayant peut-être jamais été aussi prégnante dans un film que dans «Persona». Pour cela Ingmar Bergman déstructure la narration, emploie des images subliminales, exploite au maximum la suggestion de la vue et de l'ouïe,... Tout son talent est à l'oeuvre et condensé, c'est ce qui rend ce film si exceptionnel. Riche d'interprétations et de significations, esthétiquement parfait, ce film est aussi la rencontre impressionnante de deux formidables comédiennes, Bibi Andersson et Liv Ullmann ici dans un de leurs plus grands rôles. Grande source d'inspiration, de David Lynch à Woody Allen, «Persona» reste indépassable («Mulholland Drive» ne lui arrive pas à la cheville) grâce à sa modernité, à sa perfection formelle, à sa profondeur thématique et à sa poésie. Un des films les plus aboutis de toute l'histoire du cinéma, l'un des plus grands tout simplement. Un chef-d'oeuvre éternel. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    caro18
    caro18

    137 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Deux femmes que tout oppose cohabitent...d'un ennui mortel.
    Jean-François S
    Jean-François S

    40 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 octobre 2006
    Il y a des films comme ça que tous le monde qualifie de chef d'oeuvre et qui vous laisse totalement indifférent. "Persona" pour moi fait partie de ceux-ci...
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2018
    Deux actrices fabuleuses, une photo et une lumière extraordinaires, avec un tel accompagnement, il était difficile de se louper pour le réalisateur. Malgré un scénario minimal il réussit à intéresser le spectateur en ajoutant sa contribution : une mise en scène très travaillée.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2017
    Un objet cinématographique assez fascinant. L’enfant qui était posé sous le linceul met ses lunettes pour voir et le film est sur l’écoute d’un silence imperturbable. Cinéma de l’expérimentation et du cérébral. Comment Bergman filme un cerveau qui réagit aux émotions d’une voix.
    Surprenant et majestueux stylistiquement.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 730 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2018
    Écrit par Bergman en 66, un film qui aborde la schizophrénie et explore l’âme humaine, avec une mise en scène qui privilégie les gros plans et entretient la confusion d’identité de deux femmes. Ancêtre de Mullohand drive, un film assez fou, dommage que la fin soit très confuse, certainement voulue par le réal.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Quel foisonnement! Bergman interroge les failles et les obscurités de l'inconscient et de la réalité à travers un récit où fantasme, rêve et folie se côtoient de façon indécidable. Une œuvre maîtrisée de bout en bout.
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 644 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2015
    "Persona" est une oeuvre difficile d'accès qu'il faut analyser et décortiquer pour comprendre la pensée et la direction de son auteur. Et même comme cela, de nombreuses subtilités nous échappent. On pourrait presque dire que "Persona" est du Lynch avant l'heure. Outre cette intrigue alambiquée, les non-dits, les différentes interprétations possibles, on retrouve certains thèmes chers au cinéaste suédois comme la mort et la souffrance de la vie. Ce n'est pas gaie et le film ne dégage d'ailleurs aucune joie de vivre, bien au contraire. L'ambiance se fait vite étouffante et tendue et plonge le spectateur dans un mal-être et un état d'esprit sombre. Se conjugue à tout cela une mise en scène exceptionnelle d'Ingmar Bergman, donnant son ampleur au long métrage. Du grand art !!!!
    Shawn777
    Shawn777

    456 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2021
    Je précise tout de suite que je ne suis pas là pour analyser ce film, réalisé par Ingmar Bergman et sorti en 1966, tout simplement car cela a déjà été fait et je n'ai pas la prétention d'apporter une quelconque analyse scientifique, ou alors, ce serait de la branlette intellectuelle. Du réalisateur, j'ai déjà vu "Cris et chuchotements" (que j'avais d'ailleurs beaucoup aimé, bien plus que celui-ci), je sentais donc le trip intello et contemplatif venir, avec une certaine appréhension (on a toujours peur de passer pour un débile devant ce genre de film si on ne rentre pas dans le délire). Le film a en effet tout du film d'auteur cliché : c'est en noir et blanc, c'est lent, c'est contemplatif et il y a une femme qui regarde la pluie en fumant. Et je dois reconnaitre que je ne suis pas vraiment parvenu à complètement rentrer dans le film, dans cette histoire s'apparentant à une séance de psychanalyse vue de l'extérieur. Au début, je n'ai pas tellement compris où le film voulait en venir ou même aller, on suit ces deux femmes dont l'une ne parle pas et l'autre parle trop, c'est certes poétique mais ça va cinq minutes, surtout que je suis quelqu'un de très cartésien qui aime avoir rapidement des réponses. C'est donc en vitesse que je file lire des analyses (très branlettes intellectuelles avec de longues pages qui ne racontent, au final, pas grand-chose et qui ne cessent de vanter le génie du réalisateur) et c'est là que je tombe sur cette théorie de Jung sur laquelle le film s’appuierait. Je ne vais pas l'expliquer ici, vous trouverez des critiques qui en parlent en détail, mais en gros, on serait grosso-modo dans un délire schizophrénique, ce qui est plutôt intéressant ! Cela permet, dans un premier temps d'éclairer un peu l'intrigue et puis ça la rend aussi plus pertinente (on sort un peu du mélodrame classique quoi). Mais seulement, le problème, c'est que, si on ne connait pas cette théorie, on se tire un peu une balle dans le pied car le tout devient beaucoup moins accessible et plus flou. Mais bon, même en ayant cette théorie en tête, je ne peux pas dire que j'ai complètement adhéré au film non plus, c'est certes intéressant mais je ne vais pas vous cacher que je me suis un peu ennuyé sur la fin, trouvant tout ça, au bout d'un moment, plutôt longuet. Je reconnais cependant que le film n'a effectivement pas prit une ride, il reste par ailleurs toujours aujourd'hui une claque esthétique ; les plans, les ombres, les cadrages, tout est très travaillé ! Concernant les acteurs, nous retiendrons principalement Liv Ullmann et Bibi Andersson qui jouent très bien. "Persona" est donc un film qui ne reste effectivement pas mal dans l'ensemble mais, en revanche, je ne partage pas l'avis de la majorité le considérant comme un chef-d’œuvre du septième art.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    117 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mars 2013
    Jamais je ne comprendrai l'engouement suscité par le travail (jamais je ne parlerai d'oeuvre) de Ingmar Bergman.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 511 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    En 1h20, Bergman s'attache à explorer toutes les possibilités offertes par le jeu de miroirs qu'il instaure entre ses deux personnages féminins dans un film qui appelle de nombreuses interprétations psychanalytiques. La thématique du double, et de la dualité, est aussi l'occasion pour Bergman de signer l'un de ses films les plus inventifs formellement : on pense ainsi autant aux bricolages surréalistes de Bunuel qu'aux expérimentateurs français et italiens du début des années 60. Troublant et fascinant.
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