Avis : Bad Lieutenant - Page 9

La prestation d'Harvey Keitel est époustouflante. Malheureusement il n'y a que ça ! C'est lent, c'est tiré à la ligne à tel point qu'on se dit parfois : "bon, on a compris, on passe quand à la scène suivante ?".C'est peu captivant et encombré lourdement par ces histoires de matchs de base-balls nous passent au -dessus de la tête . Quant à la dernière partie, on tombe dans l'absurde. La longue scène avec les deux jeunes filles en voiture n'apporte sans doute pas grand chose à la narration, mais au delà de son côté évidemment sulfureux est un modèle de mise en scène et de direction d'acteur.

Une excellente performance d'Harvey Keitel totalement habité par ce rôle de flic drogué, pervers et accro au jeu.
Le scénario est absent (une enquête autour d'un viol d'une religieuse) mais on se laisse prendre par l'ambiance sombre et certaines scènes marquantes à défaut d’être choquantes. Le véritable suspens se joue plutôt autour des problèmes d'argent de Keitel qui dépendent des résultats des match de baseball.
Même s'il n'est pas aussi marquant qu'à l'époque de sa sortie, le film est à voir sans hésitation pour son acteur principal.

Pour commencer ma critique, je dirai que «Bad Lieutenant » n'est pas un film à placer entre toutes les mains : la plupart des scènes du film sont très souvent choquantes du fait que personnage du lieutenant est un homme dépravé, alcoolique, drogué et accro aux paris sportifs, mais qui cherche malgré tout la rédemption. Un thème qui peut donc en laisser de marbre, surtout si le film n'a pas un scénario suffisamment développé...ce qui est malheureusement le cas ici. En effet, durant les deux premiers tiers du film, le scénario est axé uniquement sur les pêchés du lieutenant sans réel lien entre eux. Heureusement, dès que le personnage principal cherche la rédemption en cherchant à venger le viol d'une none, le scénario s’épaissit et le film, à la morale assez peu explicite, prend tout son sens (en même temps que la vie du (anti)héro).
Le plus grand intérêt du film reste tout de même Harvey Keitel (dans son plus beau rôle) au dessus de tout, même de la réalisation, brillamment orchestrée par Ferrara : prises de drogues diverses durant des scènes muettes mais très significatives, viol d'une none comparé avec la crucifixion de Jésus...
Bref, comme l'a dit Scorsese, « bad lieutenant » est « un film exceptionnel, un film clé », qui confirme qu'Harvey Keitel est bien l'un des acteurs le plus doué de sa génération.

Un film qui se regarde uniquement pour la performance spéciale de Harvey Keitel, car côté scénario il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.

Enfin un film qui va au fond des choses!! Qui respire le réalisme et transpire un mal-être jamais égale au cinéma à mon gout. C'est assez effrayant de se demander pendant une heure et demi ce que l'on fait devant un film pareil pour finir par dire que c'est tout simplement un chef d'œuvre.

On retiendra surtout de Bad Lieutenant la prestation tout à fait impressionnante d'Harvey Keitel. Qui porte presque à lui tout seul la totalité du film. Constamment présent -ou presque-, il y interprète un flic qui entame une totale descente en enfer. Profitant de son statut pour outrepasser les lois, sans se soucier d'être mal vu. C'est un parieur, un drogué et un alcoolique, qui se fout littéralement en l'air. Une incarnation parfaite de la part de l'acteur, qui ne laisse pas indifférent. La réalisation tout en mouvement d'Abel Ferrara vient appuyée cette impression de mal-être qu'éprouve le personnage, dans une atmosphère fiévreuse et férocement sombre. Keitel paraît rongé, désabusé et totalement inconscient. On se demande ce qui le retient en vie. Camé jusqu'aux ongles, il va tout de même se résoudre à classer son enquête, ce qui va d'une certaine manière le confronter à sa propre conscience. La fin semble logique au vue de l'insouciance de ses actions et de l'autodestruction qu'il s'inflige.

Il était temps, enfin temps que j'écrive un petit quelque chose sur ce film.
Bad lieutenant est un film culte, remarquable, poignant et très très violent.
La descente aux enfers d'un flic pourri et drogué.

Harvey keitel joue très bien et est sublimé par le talent de Abel Ferrara qui nous prouve son extraordinaire talent pour le cadrage.
Sans oublier la fin totalement hallucinante mais qui devait arriver.
Un grand film dont on ne ressort pas indemne, bad lieutenant est en effet un film qui laisse une trace (de dégout ou de plein d'autres chose en fin de compte).

PS: la grande majorité du film tourne autour du base ball.

Abel Ferrara au summum de son Art dans ce film mené tambour battant par un Harvey Keitel exceptionnel qui s'investit de manière extraordinaire.
L'acteur nous livre ici l'une de ses prestations les plus engagée : son rôle de flic pourris jusqu'à la moelle et qui commence peu à peu à se repentir de ses pêchés est époustouflant.
Nous assistons en direct à sa lente descente aux enfers qui le conduira jusque dans ses derniers retranchements.
Les dialogues sont efficaces et dignes d'un Tarantino.
L'ambiance est prenante dès les premières secondes.
Bad Lieutenant est un film coup de poing qui restera gravé dans les mémoires comme l'un des polars les plus efficaces de sa génération.

Le personnage incarné par Harvey Keitel est mythique (défoncé, pourri et fou). Le rythme est lent certaines scènes sont étranges, un univers sombre et malsain décrit par Ferrara dans son style habituel. Pour moi il s'agit du meilleur film de ce cinéaste.

Après avoir vu ce film sur lequel j'avais entendu beaucoup de bien, je me suis retrouvé un peu entre deux chaises. Se que je veux dire par là c'est que d'un côté le film n'est pas mauvais, qu'il traîte des méfaits de la drogue, de la perversité, et de la dûreté de la vie dans tous ses états et d'un autre côté j'ai trouvé que le film était beaucoup trop choquants que ce soit dans les propos de chacun ou dans les faits et gestes. Interdit aux moins de 16 ans oui, mais parfois ça va trop loin, et je ne suis pas du genre à être choqué d'un rien. On a le droit au viol sauvage d'une femme d'Eglise, avec toute la scène, on a le droit à pas mal de vulgarité de la part des acteurs, à pas mal de sexe. Certes Harvey Keitel, sous sa virilité, joue vraiment pas mal, mais parfois on se demande comment a t'il peut jouer aussi dûr. Les autres acteurs ne sont pas mauvais du tout et la fin du film est très touchante et ne laisse pas indifférent. On triate tout au long du film, les traffics de drogue, les problêmes de famille et bien sûr de l'argent avec les dettes qui en suivent. Le titre du film est assez bien trouvé et représente parfaitement ce long métrage. On pourrait être indulgent vu l'année dont le film date mais franchement j'ai hésité à mettre trois étoiles. Les deux étoiles se rapprochent plus du 3 que du 1, donc maintenant ne vous faîtes pas une mauvaise opinion, voyez par vous même se que vous en pensez et faîtes le nous partager. En bref si vous voulez voir un film choc, celui-çi est fait pour vous et pour tous les autres amateurs du grand écran. En revanche si vous êtes une âme sensible, ce film est à déconseiller. Sur ce, bon film à tous !

Un vertige de l'extrême ! D'une rudesse et d'une brutalité exacerbante, ce fracas cinématographique ne laisse pas indifférent. Il est clair qu'il n'est pas au goût de tout le monde. Le chaos est façonné de telle sorte que cela en devient parfois insupportable. Un film ambigüe, sale et malsain mais essentiel pour la compréhension d'un monde sans aucune échappatoire apparente. Le pardon est le mot-clef de cette débauche infernale, qui donne à H. Keitel sa plus belle et plus complexe prestation. Dur dur ... mais excellent !

Ce film vaut surtout pour la prestation étonnante de Harvey Keitel, qui porte le film sur ses deux épaules, bien campé sur ses deux jambes. Il incarne un lieutenant aux antipodes de Columbo, plus un dirty Harry sur la pente descendante, complètement accro aux drogues dures, esclave de ses vices et des bas fonds, amoureux du pouvoir que lui donne son enseigne. Peut-être à la recherche de la rédemption ou du salut, on ne sait pas. Rôle risqué qui a du être refusé par beaucoup, soit par peur du ridicule (ne pas être à la hauteur), soit par calcul, (éviter l’échec artistique toujours possible avec ce genre de film). Ferrara filme le glauque et le « côté obscur » avec une assurance de cardinal, derrière une caméra tamisée par le manque de soleil, soleil remplacé par la réflexion du poste de télé  bloqué sur le match de base ball. Il est obsédé par les ruelles sombres, et les caves où on se fait un fix vite fait. Les constantes redondances à dominance christiques me sont passées par-dessus la tête, et le final même si il est assez surprenant. Ce final qui fera dire par certains que c’est un chef-d’œuvre absolu, et par d’autres que c’est un peu n’importe quoi. Il est clair que ce rapport un peu maladif qui va de la foi à la chair, et vice versa, ça fait prosélytisme religieux déguisé. Intéressant, mais pas indispensable, pas culte pour moi.

un film au multiple scènes choc qui traumatisent pas mal. Un film qui nous montre le mauvais côté de l'Amérique et de ses habitants New-Yorkais . Un film où Harvey Keitel (mention spécial, c'est rien de le dire! un jeu d'acteur magnifique, comme d'habitude!) excel de tous ces tripes, drogué, alcoolique, pervers, sale, pourrit, rien ne le sauvera. Ni les dettes de jeux d'argent, ni la vengeance d'une none sauvagement violé. Le réalisateur de "The king of New York" plombe dans l'obscurité de la grosse pomme, réaliste et rustiques COMME la fin. Choquant!! mais fascinant jusqu’où un homme est près à aller dans son désarrois? La réponse est ce film. Quatre films me vient à l'esprit: "A tombeau ouvert", "8mm", "Hardcore", et surtout "Taxi Driver" où des personnages normaux si on peut dire, un père, un flic, un chauffeur de taxi, un conducteur d'abulance vont jusqu'à aller dans les endroits les plus malsain qui soit pour trouver la vérité et la résoudre.

Je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai pas vraiment aimé ce film. Malgré quelques scènes légèrement dur moralement et la prestation d'Harvey Keitel ça ne suffit pas pour accroché car le scénario est vraiment trop plat. Et puis il est difficile d'éprouver de l'empathie pour ce flic.

Abel Ferrara nous plonge aux cotés d'Harvey Keitel dans sa longue et triste descente aux enfers. Ce dernier offre d'ailleurs une performance d'acteur sans précédent!
Ce film est tout aussi choquant et provoquant, qu'il est interessant.