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AMCHI
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3,5
Publiée le 29 novembre 2020
Soleil rouge peu paraître bancal au premier abord or en le revoyant j'ai pris davantage de plaisir à le regarder que lors de ma première vision. Terence Young, vétéran de la réalisation à qui l'on doit plusieurs James Bond se retrouve au commande de cette coproduction européenne avec un casting composé des plus grands vedettes de l'époque, du charisme à profusion provenant de l'incarnation du mâle Alpha hyper viril que fut Charles Bronson, de la star française Alain Delon (d'ailleurs très à l'aise dans la peau du méchant de service), et de la star internationale japonaise Toshiro Mifune sans oublier la présence féminine représentée par Ursula Andress (qui pour rappel jouée dans le tout premier 007, tourné par Young) ou encore celle de la française Capucine. On pourrait craindre un produit trop commercial et sans véritable saveur mais ce western se suit avec plaisir, bien sur grâce en grande partie à son casting mais aussi une histoire sympa et de bonnes scènes d'action comme le final qui est pas mal du tout. Un pur produit des années 70, pas du grand cinéma mais une série B sympathique et divertissante.
Ce western est, avec le Dernier Train de Gun Hill, le premier que j'ai vu. Disons que j'avais vu la dernière partie du film (les héros sauvent la fille, découvrent la planque du méchant et le combat final contre les Indiens) étant enfant. Et j'ai mis longtemps à retrouver ce film jusqu'à le revoir à l'âge de 16 ans. Alain Delon interprète le méchant de façon magnifique (méchant élégant mais froid, et sans pitié), tandis que Charles Bronson, habituellement cantonné à des rôles très sérieux, s'essaie à l'humour et l'exubérance en bandit loquace et facétieux. La plus grande particularité du film est d'avoir fait un duo bien formé avec l'un des Sept mercenaires et l'un des Sept samourais (film qui a d'ailleurs inspiré le précédent). Le célèbre cinéaste John Huston a déclaré qu'il s'agissait là d'un des meilleurs westerns qu'il ai vu. S'il est vrai que en dépit de toutes ses qualités, Soleil Rouge n'est en aucun cas un chef-d'oeuvre, c'est en revanche un western qui se laisse voir avec plaisir et nostalgie et qui offre un très bon divertissement.
Bon film de Terence Young avec une confrontation complice et un tantinet humoristique entre Bronson et Toshiro Mifune. Alain Delon n'apparaît que très peu dans les westerns et encore moins dans un rôle de méchant qui lui va comme un gant. Voilà un film emballant avec un côté exotique amenant sa touche d'originalité. L'humour cynique est constant dans les rapports entre Bronson et Toshiro Mifune. Un bon divertissement en somme, sans toutefois le génie du grand western.
Le face à face façon frères ennemis entre Link et Gotch est solide et cohérent, la belle Christina offre le petite pointe d'érotisme suranné qui ne manque ni de sel ni de fantaisie, et Kuroda reste un samouraï qui est plein de ressource. Quatre personnages certe sans doute un peu trop stéréotypés mais qui fonctionnent à merveille ensemble avec un scénario assez judicieux pour qu'aucun ne vampirise l'autre, au contraire, la symbiose entre eux est la grande réussite du film. Les uns et les autres se répondent comme du papier à musique, via des dialogues qui font mouches sans chercher le bon mot pour autant, via l'action qui oscille constamment entre une violence bien présente et sans pitié et des séquences plus humoristiques. La fin est enfin la dernière bonne surprise, avec un grain de sable bien vu, et un dernier duel superbement mené et original où la mort peut survenir de partout à la fois. Ce film est aussi fun que jouissif, avec des scènes drôles ou tragiques, de l'émotion tout en évitant l'écueil du happy end facile. Un superbe moment pour un film trop sous-estimé. A voir et à revoir. Site : Selenie.fr
Un western simple et assez efficace dans l'ensemble avec de bonne scènes d'action et surtout un excellent casting , malheureusement le scénario ne casse pas trois pattes a un canard et il y a par moment un réel manque de dynamisme , le scénario est vraiment très pauvre est n'est soutenu uniquement grâce au duo improbable entre un Samouraï et un truand le tout dans l'ouest sauvage a la recherche d'un sabre volé .
Dans l'ensemble ça n'a pas vieillit (1971) , il y a de très beaux paysages comme souvent dans les westerns et une bande son correct , on retrouve pas mal de répliques sympa et une touche d'humour . Mais au final ce western n'est sauvé que par son casting , Alain Delon , Charles Bronson , Ursula Andress , Toshirô Mifune et son idée original d'implanter un samouraï dans l'ouest sauvage avec comme compagnon un truand , sans ça le film aurait probablement plongé bien bas .
Un western original mais des plus violents et dont on devine assez facilement la conclusion. Tous les acteurs sont excellents et semblent beaucoup s'amuser.
Un western qui n'est pas mauvais, avec un bon casting...Peut être un peu vieux ou un peu prévisible peut être. Pour moi c'est surtout Delon qui me gêne, je n'aime pas du tout son jeu d'acteur...
Même s'il n'est pas considéré comme un western spaghetti, «Soleil Rouge» en présente pourtant tous les critères: les paysages arides, les personnages teigneux aux visages patibulaires et une violence très présente et très réaliste. Ici, Charles Bronson et Alain Delon sont face à face et leur personnages sont très différents: celui de Delon est un homme qui n'a aucune confiance, toujours très coquet, tiré à quatre épingles et surtout il n'hésite pas à dégainer son revolver. Celui de Bronson est plus posé, plus négligent sur sa tenue vestimentaire, en témoignent ses blousons aux manches élimées, mais lui aussi est un redoutable tireur. Et entre eux vont s'imiscer un Japonais chargé d'accomplir une mission cruciale et Ursula Andress qui va servir d'otage. Porté par un solide quatuor d'acteurs, «Soleil Rouge» est un film annonçant la vague des Western crépusculaires propre aux années 70 et cette aventure signée Terence Young est âpre et violente.
Quand j'ai su que ce western se composait d'un casting comme Alain Delon, Bronson, le géant Toshiro Mifune puis pour le féminin Ursula Andress, alors je devais le voir. L'ayant vu et revu il n'y à rien à faire, c'est un ratage. Très peu de choses à sauver tellement il persiste un vide de quoi se faire harakiri bien comme il faut. Et la fadeur des scènes extérieures vient d'Espagne, bonjour la tristesse, c'est que caillou, vous retrouverez absolument pas le charme général que vous percevez dans les bon western qu'il se doit. Quand à la musique de Maurice Jarre, bien trop discrète.
Un western qui malgré son originalité dans le scénario et surtout dans son casting ne parvient jamais à décoller et souffre de bien trop de longueurs et surtout est bien trop prévisible
Surtout connu pour avoir été le premier réalisateur de la saga James Bond,Terence Young a aussi tenté en 1971 l'expérience du western atypique."Soleil Rouge" réunit un casting hétéroclite,qu'il aurait été difficile d'imaginer.Charles Bronson en cow-boy hâbleur et plus apte à dégaîner ses colts qu'à la réflexion.Toshiro Mifune,l'acteur fétiche de Kurosawa,en samouraï à la droite impressionnante,déstabilisé dans le désert.Alain Delon,dans un double contre-pied:nouveau genre et personnage de raclure avide et méprisable.Enfin,pour la touche féminine,Ursula Andress,James Bond Girl inaugurale,peu intéressante ici,si ce n'est pour augementer les enjeux d'une vengeance tout ce qu'il y a de plus classique.Un western,qui se veut picaresque dans un premier temps,avec l'opposition mécanique de l'américain et du japonais,forcés de cohabiter,et dans un second temps plus traditionnel avec fusillades,et duel final.L'intérêt s'évapore lorsqu'on s'aperçoit le manque de surprises d'un produit formaté pour réunir des stars et surfant sur la vague d'un genre toujours populaire à l'époque.Inutile.
Western ne trouvant jamais son rythme, le spectateur s'ennuie ferme à sa vision. Une scène de combat dans les hautes herbes vient sauver sur la fin le film du naufrage.