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    French Connection
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    239 critiques spectateurs

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    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    13 abonnés 567 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2020
    Cela fait longtemps que je voulais voir ce film culte de William Friedkin. Comme d'autres, je dois dire que je suis un peu déçu. C'est vrai que l'intrigue est relativement simple et tourne pas mal en rond. On sent également que le film a été bricolé à pas mal d'égards. Mais reste une atmosphère incroyable du New York du début des années 1970, très loin des clichés touristiques, on n'a clairement pas envie d'y venir en vacances, surtout avec cette saison glaciale. Excellente ambiance de polar donc et une drôle de connexion (c'est le cas de le dire) avec la France et Marseille. Enfin, un très grand Gene Hackman, même si on a quand même beaucoup de mal à apprécier son personnage de flic brutal et raciste (mais on est heureux d'apprendre qu'il ne lui plaisait pas non plus !). En tout cas, après avoir vu le 2 dans la foulée, ce premier opus est nettement meilleur.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    109 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2020
    « Deux flics des stups, Buddy Russo et Jimmy Doyle, dit Popeye, se retrouvent sur la piste d’une grosse livraison d’héroïne en provenance de Marseille. De planques en filatures, d’arrestations en courses-poursuites dans les rues de New York, Popeye et Russo vont démanteler ce que les archives du crime appellent désormais... la French Connection.
    Pour son réalisateur William Friedkin, le cinquième film sera celui de la consécration. La pluie de récompenses ramassée par French Connection est révélatrice : cinq Oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleur scénario adapté et enfin meilleur montage), trois Golden Globes et deux BAFTA. Voilà une carte de visite fournie qui force le respect. Et pourtant, tout était loin d’être gagné d’avance.
    À l’époque, quand Friedkin recrute Gene Hackman et Roy Scheider, les deux hommes sont encore loin d’être des superstars à Hollywood. La performance qu’ils livreront en se glissant dans la peau du duo de flics zélés composé de Jimmy « Popeye » Doyle et Buddy Russo (inspirés des inspecteurs Eddie Egan et Sonny Grosso ayant réellement enquêté sur les réseaux de l’organisation criminelle française) ne passera pas inaperçue (51M$ de recette aux Etats-Unis pour un budget estimé à 1,5M$) et, de ce fait, leur fournira un inestimable tremplin pour la suite de leurs carrières respectives.
    Le film sera tourné entre New-York et Marseille, parfois dans des conditions météorologiques difficiles, durant l’hiver de 1971, particulièrement rigoureux. La grisaille et le froid glacial imprègnent les séquences new-yorkaise de ce polar urbain sombre et amer, plus proche du documentaire que de la fiction. Ce souci de réalisme, Friedkin l’avoue influencé par le film franco-algérien Z signé Costa-Gavras en 1969. Le futur réalisateur de L’Exorciste ne s’embarrasse pas d’artifices et livre un regard très brut qui n’a de cesse de renforcer l’impact des évènements. C’est sans faillir et immergé jusqu’au cou que l’on suit les filatures de nos deux stups opiniâtres collant aux basques de leurs suspects comme la peste.
    On s’aperçoit que le personnage incarné par Gene Hackman, au jeu percutant, contraste largement avec l’image du bon flic intègre qui suit à la lettre son manuel du police. Ses méthodes sont brutales et dignes d’une tête brûlée dans sa croisade contre le crime (on apprend d’ailleurs en cours de métrage que ses excès ont déjà coûté la vie d’un ancien collègue). Il se profile comme l’antithèse du chef des trafiquants de drogue, calme et élégant, qu’il file, le personnage d’Alain Charnier interprété par Fernando Rey. À l’aube des 70’s, Hollywood amorce donc son dynamitage des codes du genre. La sortie de L’inspecteur Harry de Don Siegel deux mois plus tard ne fera qu’enfoncer le clou.
    Quand on parle de French Connection, la scène la plus célèbre qui revient aux lèvres est sans conteste l’impressionnante course-poursuite entre le bolide conduit par « Popeye » Doyle et une rame du métro aérien new-yorkais. Elle avait été mise sur pied pour concurrencer celle anthologique de Bullit (1968) avec Steve McQueen, alors référence de l’époque. Attention ça secoue ! La réalisation et le montage millimétré de cette séquence à l’efficacité sans faille procurent encore aujourd’hui une belle montée d’adrénaline.
    Quatre ans plus tard, une suite par John Frankenheimer (avec toujours Gene Hackman en tête d’affiche et la présence de Fernando Rey), tenta d’approfondir le démantèlement, du côté de Marseille cette fois, mais l’impact ne fût pas le même. Le bouleversement a bel et bien eu lieu en 1971. French Connection fait partie de cette short list de films qui ont laissé une empreinte indélébile et déterminante sur le genre policier. L’ombre de l’œuvre puissante de William Friedkin plane encore aujourd’hui sur pléthore de polars contemporains. C’est dire son influence. »
    tout-un-cinema.blogspot.com
    JCADAM
    JCADAM

    3 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2020
    Je trouve ce polar un peu surcôté, alors oui il y a des belles scènes, par exemple (la course poursuite avec le métro), mais dans l'ensemble il y a trop de personnages qu'on voit très peu, et on se demande qui fait quoi ?. De plus la filature et longue, ennuyeuse et pas très crédible, "Popeye" attends devant la vitrine du restaurant, on ne pouvait pas faire plus voyant pour se faire remarquer, je n'ai pas été embarqué dans l'histoire. Par contre le film a des qualités techniques indéniables pour l'époque, et le final plein d'adrénaline rattrape le tout.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    468 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2020
    French Connection établit une règle qui est déjà fortement sous-tendue avec The People vs Paul Crump et Les Garçons de la bande. Non, William Friedkin n'est pas là pour plaisanter.
    Fouiller les rues pour y révéler la pourriture suintant dans tous les recoins, c'est une profession de foi chez le cinéaste. Ne croyez pas que son univers se complait dans un cynisme en constante auto-alimentation, loin de là. Ses personnages sont désespérément humains, donc identifiables (la plupart basés sur des personnes bien réelles). C'est juste qu'ils présentent la particularité d'évoluer au cœur des ténèbres. Dans French Connection, elles posent domicile à New York.
    Au premier abord, la grosse pomme n'a jamais été moins cinégénique. Froides et poisseuses, les entrailles de la ville donnent l'impression d'avoir été javellisées alors qu'elles n'avaient probablement jamais été capté avec autant d'acuité. Le génie de William Friedkin tient à ça, le refus d'un idéal mensonger. En refusant de perpétuer l'image d'un New York fantasmé, il imprime un style brut, directement issu de son expérience dans le documentaire. Les caméras à l'épaule sont fréquentes, le montage sec et le storytelling jouit d'un sens de la concision remarquable.
    Il n'y a pas de place pour la sensiblerie dans la vie de Doyle (Gene Hackman, magique) et Russo (Roy Scheider, tranchant). Leur travail de flic en filature, ils le vivent 24h/24. Et nous les suivons sur le terrain. Jamais ailleurs. Cet art du dépouillement et de la tension garantit à French Connection une place au panthéon des œuvres incontournables. Un demi-siècle après, la traque enfiévrée de gros fournisseurs de drogues fait encore la nique à la plupart de ses héritiers. Cela tient à ce réalisme cru, cette vérité nue qu'on perçoit, qu'on ressent au détour d'une rue, d'un geste ou d'un comportement. On est pas obligé d'aimer nos antihéros de policiers (le film se gardera bien de les juger) pour être avec eux pendant les 100 minutes à suivre. On les suivra parce qu'on y croira, tout simplement. Alors certes, on peut tout à fait être désarçonné au début, le film nous balançant au beau milieu de l'enquête sans sommation. Difficile par contre de ne pas se laisser emporter par la fougue de la mise en scène, French Connection contient l'une des plus belles poursuites automobiles de l'Histoire du Cinéma.
    Un classique, incontestablement. À mes yeux, le seul à avoir pu s'approprier le genre et à pousser les curseurs encore plus loin sera...Police Fédérale Los Angeles(1985) du même William Friedkin, à peine plus aimable mais encore plus impressionnant.
    liamsi
    liamsi

    11 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2020
    Difficile de se faire un avis objectif sur ce film qu'il aurait fallu voir à son année de sortie, car malheureusement il a très mal vieilli que ce soit visuellement, au niveau de son rythme, ou même le jeu d'acteurs qui semble dépassé de nos jours, pour l'histoire je conseille fortement de voir "La French" de Cédric Jimenez et Jean Dujardin bien plus profond et efficace.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 juillet 2019
    Le film na rien a voir avec la France. Tout le film se passe aux etats Unis et ya aucun français. Je m'attendais à des gangsters français
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2019
    La vielle école du cinéma américain réalisé par un pro, avec ce grand acteur Gene Hackman dans les années 70 disco-fun, le profil du rôle recherché. Un policier des stups nerveux dit Popeye et qui possède de la tonalité mise en avant, le confrère de Clint Eastwwod l'inspecteur Harry, un fonceur qui n'a pas sa langue dans sa poche pour traquer ces gangta. Des potes indics bar deale cocktail de poudre, sera cette ligne jaune frontière entre la déontologie et le code du déshonneur. Le jeu mumuse dangereux des représentants aux « pleins pouvoirs » d’autorité avec la truanderie, de Marseille la connexion française piège à malfrat local jusqu’à New-York. La dope arrivera à bon port, une course-poursuite contre la montre extraordinaire et la rame de métro n'hésitera pas à vider ses passagers en état d'alerte face aux bandits, un chef-d’œuvre de la fiction policière outre-atlantique qui finira par muter ses agents ripoux transformés en riche actualité.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    879 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Inspiré par l'histoire vraie de deux flics des narcotiques luttant contre les réseaux de drogue importée depuis le Sud de la France qui déferlait dans les rues américaines, French Connection est l'un des premiers polars à adopter un style nouvellement réaliste, collant au plus près des personnages et par conséquent de l'action. Un style déjà aperçu dans Bullitt ou encore Le Cercle Rouge mais ici transcendé par un William Friedkin inspiré qui nous plonge dans une enquête haletante au beau milieu du New-York du début des années 70. Porté par Gene Hackman et Roy Scheider, le long-métrage s'avère immédiatement entraînant, le metteur en scène parvenant dès la première course-poursuite à nous immerger dans une ville sale, abondante et pleine de recoins douteux, avec ses voyous insolents et ses flics aux méthodes brutales. Ce réalisme accordé aux personnages, profondément humains et fragiles, sied donc au long-métrage, intensément prenant grâce à une mise en scène à la limite du documentaire (caméra embarquée à l'appui), quasiment sans musique et à la photographie crasseuse. Ne lésinant donc pas sur les moments forts (comprenant notamment une filature dans la ville, interminable mais terre à terre, ainsi qu'une course-poursuite sanglante du plus bel effet), Friedkin touche dans le mille et propose un film allant au plus près des flics de l'époque, alcooliques, violents et désordonnés mais obstinés à faire respecter la loi comme jamais. Une image de héros malmenée donc à travers un long-métrage étonnant et efficace qui vieillit comme du bon vin. Indispensable.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    648 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Film fondé sur des faits réels qui sont survenus en 1962, "French Connection" se trouve être un film policier intéressant à suivre grâce à la présence d'une intense mise en scène de William Friedkin qui propose quelques moments marquant dont cette passionnante course-poursuite dans le métro. A noter aussi les excellentes prestations de Gene Hackman et Roy Scheider qui campent avec talent les policiers Jimmy "Popeye" Doyle et Buddy Russo.
    Jrk N
    Jrk N

    32 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2018
    Comme il s'agissait de l'introduction à Hollywood des plan coupés sec, des dialogues minimalistes en argot, de la lumière naturelle, de la quasi improvisation permanente sans multiplication des prises, bref de la technique légère Nouvelle Vague et de la technique documentaire, le film a été largement surestimé à l'époque. Il n'en reste pas moins que, autour de l'extraordinaire Gene Hackman (presque aussi bon que dans la conversation secrète), le groupe Roy Scheider, Tony Lo BIanco, Marcel Bozzufi fait merveille. Frederique de Pasquale est ridicule, mais c'est voulu. En revanche Fernando Rey est totalement déplace: c'est au sens propre un erreur de casting, mais comme c'est un immense acteur, il s'en sort plus ou moins (ici mais pas dans la réplique). N'exagérons tout de même pas, malgré la brillant poursuite qui vaut celle de Bullit ce n'est pas le chef d'oeuvre que fut un an après Le Parrain, mais c'est le très bon film qui a ouvert la voie à Coppola avant que "le nouvel Hollywood" sombre à son tour (surtout avec Scorsese d'ailleurs) dans l'académisme le plus catastrophique, tout comme la nouvelle vague d'ailleurs. En attendant à revoir dans la version restaurée en s'abstenant absolument de la suite qui n'a de "French Connection" que le nom.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2017
    Rares sont les films qui apportent un changement radical dans la réalisation d'un style : le polar. William Friedkin en filmant comme un reportage certaines séquences du film nous plonge dans la réalité des flics de New York. Le charisme des acteurs y est pour beaucoup. L'ambiance un peu froide du film et le final très sombre presque fantastique en font un film unique. Vous rajoutez les scènes cultes : p spoiler: oursuite du métro aérien, désossage de la voiture, etc
    une musique magnifique : un chef d'oeuvre
    Cronenberg
    Cronenberg

    205 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2018
    William Friedkin, LE réalisateur qui met en scène de manière systématique la traque, ne change pas ses habitudes avec French connection, un film culte. Des images assez anciennes mais tolérables à notre époque. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    154 abonnés 2 401 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2017
    French Connection est un film policier pas mal.
    L'histoire, inspiré de faits réels, est très intéressantes, avec de bons rebondissements. On ne s'ennuie pas trop.
    Les acteurs sont bons. Gene Hackman est très bon dans le rôle principal. Il est bien épaulé par de bons Roy Scheider et Fernando Rey.
    Le personnage de Popeye, incarné par Hackman, est très intéressant.
    Les scènes de fusillades sont assez intenses. Elles ont certes un peu vieilli mais demeurent très divertissantes. La scène du tramway est mémorable.
    Bref, c'est un film policier pas mal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 février 2017
    La course poursuite est une merveille pour l'époque et fait toujours frissonner à l'heure actuelle, les personnages, les figurants et les décors sont si réels que l'on oublie très vite que l'on regarde un film. Une oeuvre authentique qui continue de fasciner.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Jamais vu Gene Hackman courir comme ça, c'était du temps où il avait encore (presque) tous ses cheveux et il se démène le bougre dans son rôle de flic enragé qui ne lâche pas l'affaire quoi qu'il advienne ! Surnommé "Popeye", il ne dort jamais et reste sur la brèche 24/7 pour coincer les trafiquants de chnouf. Son collègue incarné par l'incontournable "Chef Brody" Roy Scheider, ce serait plutôt un Hush Puppies beaucoup plus serein qui suit le Rottweiler comme son ombre.

    La mise en scène de William Friedkin fait preuve d'un beau dynamisme pour l'époque tout en respectant un académisme certain des plans qui confère toujours à l'action une remarquable lisibilité. L'ambiance est délibérément réaliste et légèrement glauque, on regrette du coup les quelques raccourcis dans la trame du scénario qui mettent un peu à mal sa crédibilité.

    Dans ce jeu du chat et de la souris qui fait la part belle (un peu trop peut-être ?) aux filatures, le film de Friedkin nous offre néanmoins un magnifique dessert bien avant la conclusion : cette poursuite entre le métro aérien et la bagnole de Monsieur superflic vaut son pesant d'or. Un film étonnant malgré son âge.
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