Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
toton007
29 abonnés
122 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 8 février 2007
Sombre et monumental,voilà ce que j'ai retenu de ce polar virevoltant.En 1971,bien avant le somptueux "Exorciste",William Friedkin réalisait déjà une oeuvre indispensable au polar urbain. Devenu aujourd'hui un référence pour son originalité à montrer au téléspectateur une intrigue policière sous forme de documentaire:il suit le quotidien de deux policiers interprêtés avec le plus grand talent par Hackman et Scheider qui évoluent dans Brooklyn,en plein hiver.Les deux compères ont donc froid et ça se voit.Ce détail peut paraître idiot mais curieusement il renforce le sentiment de réalité et ce n'est pas le seul.Ajouter à cela une course-poursuite de génie entre une voiture et le métro aérien et on obtient un film inestimable.Attention cependant,là fin en déroutera plus d'un!
A ce jour le polar le plus brut de décoffrage qu'il m'est été donné de voir (l'aspect docu y est pour beaucoup...) . La caméra est très bien tenue par Mr.Friedkin (comme à son habitude dailleurs) , mention spéciale à Roy Scheider qui fait du bon boulot aux côtés de l'impeccable, le monstre sacré Gene Hackman . Bref un excellent film, devenu classique du genre, à voir d'urgence .
Ce nest pas un hasard si French Connection est cité si souvent dans les anthologies, cest un polar magistral. Cette efficacité redoutable, on la doit beaucoup à la réalisation monumentale de William Friedkin : quasi-documentaire, caméra à lépaule dans les décors naturels de Brooklyn, une mise en scène brut de chez brut qui renforce le côté rentre-dedans de lenquête et des personnages (excellents Gene Hackman et Roy Scheider). Une uvre passionnante et sombre à voir absolument.
Un policier violent et réaliste, on ne peut pas se détacher de l'écran tellement on est absorbé par cette atmosphére si malsaine. Et Gene Hackman est fabuleux. A voir absolument!!
L’air de rien, en plus d’être un film très nerveux et très tendu, je trouve que ce « French Connection » est un magnifique clin d’œil au polar à la française qui, il est vrai, dépotait quand même grave lors de la décennie précédente. Or, ce brassage de genre donne ici un film d’une tension et d’une noirceur qui n’a rencontré encore pour moi que peu d’équivalents dans le cinéma contemporain. Une des pièces maitresse du maitre Friedkin, à n’en pas douter…
Le meilleur de friedkin. French Connection est un classique du genre. Sombre,noir, intelligent et bien plus. Le traffic de drogue, la police, Hackman. Non conventionnel, ce film reste un modèle.
French Connection de William Friedkin est un des meilleurs polars que j'ai pu voir. Je l'avais vu quand j'avais dans les 10 ans en VHS et je viens de me le procurer en DVD... Ô combien ma surprise fut grande !!! A part une interpétation exceptionelle (Gene Hackman oscarisé, Roy Scheider nommé et Fernando Rey magistral), le film est ponctué de scènes d'action magistrales et inoubliables comme la fillature dans le métro qui se terminera par un coups de cannes inattendu et la poursuite en voitures où la liberté de tournage fut grande (Les accidents de Gene Hackman sont réels et jamais prévus). En outre, la mise en scène choc de Williamn Friedkin fait mouche à tous les coups et le scénario est prenant jusqu'à la dernière minute très dure du film... Cinq oscars ? C'est tout...
J' arrive un peu tard pour faire l' éloge de ce film vu que tout a été dit avec les critiques précedentes, mais voila un CHEF d OEUVRE de polar contemporain quasi documentaire magistralement interprété notament avec beaucoup d énergie et de hargne par Mr Gene "Popeye" Hackman. A posseder obligatoirement !!
Une vraie petite perle : gene hackman est magistral et cette enquête sur fond de traffic de stup est un modèle du genre avec des scènes de poursuites incroyables filmées avec une telle maitrise qu'on se croirait dans le coeur de l'action malgré l'ancieneté du film. La scène de fin est également très bonne et colle finalement parfaitement avec le personnage principal. A voir absolument !
French Connection est le premier film important de William Friedkin qui est alors âgé de 35 ans. En sinspirant de flics biens réels (qui sont les conseillers techniques, tout en ayant un petit rôle) le réalisateur montre pour la première fois à lécran un flic aussi violent et impitoyable que ceux quil combat, ce qui nest pas sans rappeler lévolution du western de la fin des années soixante. Hackman campe un héros aussi peu sympathique que ceux des westerns dAnthony Mann ou des dernier Sturges, tout en respectant encore le peu de déontologie qui lui reste (ce qui nest pas le cas du Wyatt Earp de Hour of the gun 1967). Sur le plan moral, il est également intéressant de comparer le film avec Dirty Harry, sortit la même année. La mise en image est particulièrement soignée et hyper réaliste, la ville de New York qui était en faillite à lépoque ressemblait effectivement à une gigantesque poubelle en ruine. Certaines scènes restent des références comme la filature dans le métro (inégalée à ce jour). La course de voiture, un des sommets du film, servira de référence dans les années qui suivront. Encore aujourdhui elle reste stupéfiante de réalisme (laccident au croisement de la 86e est un vrai accident, le conducteur venant de quitter son domicile à quelques blocs de là). Malheureusement les années qui suivirent inspirèrent essentiellement le côté spectaculaire de la mise en scène, jusquaux dérives actuelles dun certain cinéma (et pas quaméricain) dont le seul intérêt semble être de justifier le 5.1 ! French Connection est une référence, mais parfois pour des mauvaises raisons.
Moment-clé de l'évolution du polar, "French Connection" n'a pas pris une ride, tant la tension est palpable du début à la fin, et le réalisme cru s'apparente ici à une forme épure, évitant les effets de manche que le temps punit. Le cinéma américain était, à cette époque-là, en pleine évolution, bien décidé à devenir adulte en se débarassant des paillettes hollywoodiennes. Mais la réalité devait être trop dur, les attentes des spectateurs bien plus prosaiques, et finalement cet élan fut englouti par une grande vague d'infantilisme au tournant des années 80.