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    La Toile d'araignée
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    18 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2023
    Durant les années 1970, Paul Newman est au sommet de son art même s’il rencontre à la même période des problèmes personnels liés à l’addiction de son fils Scott qui mourra d’une surdose d’héroïne en 1978 (en guise de catharsis, Newman réalisera “L’affrontement” en 1984 qui traitera de manière à peine voilée de sa relation compliquée avec son fils défunt). Sa dose de confiance est donc à son zénith, venant juste de triompher dans deux blockbusters “L’Arnaque” de George Roy Hill en 1973, suivi de “La Tour Infernale” de John Guillermin en 1974.
    Mais surtout depuis “Luke la main froide” de Stuart Rosenberg en 1967, Paul Newman semble enfin libéré de son apprentissage à l’Actors Studio qui assez souvent depuis ses débuts surchargeait son jeu. On va pouvoir le constater avec cette deuxième enquête de Lew Harper commanditée par les deux producteurs David Foster et Lawrence Turman qui viennent d’acquérir les droits de “Noyade en eau douce”, deuxième roman de Ross MacDonald issu de la série Lew Archer et paru en 1950. Il faut rappeler qu’en 1966, sous la direction de Jack Smight dans “Harper, Paul Newman avait déjà endossé le rôle pour l’adaptation du premier roman de MacDonald et pour l’occasion demandé le changement du nom du détective qui passa de Archer à Harper.
    Initialement le film était prévu avec Robert Mulligan à la réalisation et Walter Hill au scénario sans d’ailleurs que le nom de Paul Newman apparaisse de manière automatique pour tenir une deuxième fois le rôle du détective. Le scénario de Hill un peu trop musclé au goût des deux producteurs qui craignaient de froisser les fans de la série très populaire entraîna son départ et à sa suite celui de Mulligan. Paul Newman s’impose alors très vite qui sous l’égide de First Artists (société fondée en 1969 avec Steve MacQueen, Barbara Streisand, Dustin Hoffman et Sidney Poitier) veut produire le film et faire appel à Stuart Rosenberg pour la réalisation qui dans une mauvais passe a sollicité Newman au nom de leur amitié et des trois films déjà tournés ensemble. L’acteur en territoire connu demande à son épouse Joanne Woodward de l’accompagner au casting. C’est d’ailleurs sur l’idée de celle-ci que l’action est déplacée de Los Angeles à la Nouvelle-Orléans.
    L’intrigue est parfaitement fidèle au genre qui voit Harper œuvrer alternativement dans le milieu de l’ex-bourgeoisie esclavagiste décadente, celui des magnats du pétrole représenté par le toujours parfaitement visqueux Murray Hamilton, celui des maîtres chanteurs et celui inévitable d’une police corrompue au sein de laquelle un Richard Jaeckel vénéneux et brutal à souhait et un Anthony Franciosa au jeu trouble sont tout-à-fait efficaces. Mélanie Griffith la fille de Tippi Hedren est quant à elle l’adolescente débordée par ses sens qui cherche à faire dévier Harper de sa route. L’ensemble qui peut paraître de prime abord un peu embrouillé s’avère finalement parfaitement cohérent réservant quelques scènes surprenantes, drolatiques ou très impressionnantes comme celle dans un réservoir d’eau.
    On passe donc un très bon moment avec un Paul Newman tout à fait en phase avec le rôle et qui quelque soit son âge porte toujours aussi magnifiquement le costume et les lunettes de soleil. La photographie du chef opérateur Gordon Willis surnommé “Le Prince des ténèbres” pour son choix des couleurs sombres finit de donner un parfum capiteux à ce film trop sous-estimé
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 085 abonnés 4 213 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2024
    La Toile d’araignée est un film noir dans une ambiance Nouvelle-Orléans qui m’a moyennement convaincu. Il y a de bon point, comme le personnage de Paul Newman, plutôt sympathique pour son côté volontiers flegmatique, ses bonnes répliques, et en même temps sa capacité à se mettre un peu plus en action que la moyenne des privés ricains ! Maintenant, le personnage à un côté assez caricatural, et je ne sais pas si la froideur de Paul Newman était la plus indiqué pour le personnage (dans le rôle d’un privé assez similaire, Jack Nicholson et son jeu plus truculent apportait plus de peps). A ses côtés de bons interprètes campent des personnages assez classiques du genre (la riche famille, le milliardaire véreux, le ripoux…). La bonne surprise vient quand même de l’ambiguité du personnage de Mélanie Griffith.
    Le scénario est assez lent, et se déploie assez mollement et parfois avec des ficelles trop présentes dans les films noirs. Alambiqué, je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire qui pour moi ne prend une dimension franchement intéressante que dans son dernier tiers, moment où l’action gagne en intensité (notamment à l’occasion de la grande scène du métrage) et où le final nous apporte une conclusion plus originale que le reste du scénario. Je dois avouer que le dernier tiers m’a permis de monter jusqu’à la moyenne, car auparavant c’est quand même pas mal ennuyeux, déjà vu et sans grande surprise.
    Visuellement, je regrette que le film en reste au strict minimum. Hormis la scène clé du film, assez spectaculaire et marquante, le film manque singulièrement de moments marquants. L’ambiance Louisiane est là, mais la photographie est très quelconque et la mise en scène peine à créer du dynamisme ou à offrir des angles de vues suffisamment originaux pour faire oublier le côté planplan du déroulé de l’histoire. La séquence dans le marécage par exemple est assez symptomatique de ce côté paresseux de la mise en scène. Walter Hill était pressenti un temps à la réalisation, je pense qu’il aurait su transformer ce film en quelque chose de beaucoup plus nerveux visuellement. A noter aussi la faiblesse de la partition musicale.
    Pour ma part, j’ai regardé La Toile d’araignée d’un œil distrait. Il n’est pas raté, car à peu près à tous les niveaux, il est convenable, mais il est sans doute trop long, trop artificiellement tortueux, le rythme est finalement aussi terne que cette séquence d’ouverture, amusante 30 secondes mais qui s’étire sur au moins 5 longues minutes et finit par peser. Pour moi elle résume assez bien le métrage. En coupant 20 mn, avec une réalisation beaucoup plus nerveuse, un acteur plus truculent que Paul Newman en terme d’interprétation, plus de violence et un érotisme mieux assumé (on sent une étrange mainmise puritaine sur le film) ça aurait sûrement été un excellent divertissement. 2.5
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2011
    On retrouve Harper alias Paul Newman presque dix ans après ces premières aventures, qui cette fois mène son enquête à la Nouvelle-Orlèans et en Louisiane, le pays des Cajuns, dans "La toile d'araignèe" de Stuart Rosenberg! Comme dans le film de Jack Smight, Harper èvolue dans un monde complètement pourri par l'argent (ici, celui des compagnies pètrolières), où il faut jouer du poing pour rester en vie et faire preuve de beaucoup d'humour pour rester honnête, chose que Newman sait faire sans trop se forcer! Une bonne suite avec au moins un morceau de bravoure qui se dèroule dans une salle d'hydrothèrapie et cette espèce de dècontraction chez Newman qui rend cette "Toile d'araignèe" très agrèable à regarder...
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2018
    Paul Newman incarne un détective privé californien roublard et insolent, qui se rend en Louisiane pour aider une connaissance à se dépêtrer d'une affaire de chantage. Affaire qui va évidemment prendre des proportions énormes. Sur le papier, on est ici dans la tradition du film noir, avec pas mal de déjà-vus et de rebondissements en tout genres. Néanmoins, l'intrigue comporte quelques longueurs ou personnages pas assez exploités, ce qui est un peu dommage. Mais la mise en scène solide donne le change, permettant de passer un agréable moment. Sans compter la classe de Paul Newman.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2016
    Paul Newman et son épouse Joanne Woodward dans un polar vraiment cool et délicieusement cynique. Newman fait son Bogart avec talent dans ce film qui rappelle vaguement Le grand sommeil, avec une bombinette sexuelle nommée Melanie Griffith. L'intrigue importe peu, moins que le climat émollient de la Louisiane sous lequel s'épanouissent turpitudes et perversités en tous genres. Mais ça reste cool.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2010
    D'importants propriétaires se disputant des parcelles de terrain, la loi de l'argent et ses intrigues, des fêtes ultra de luxe et les gros coupés d'Hollywood à l'âge de platine, tout cela est présent dans le recit de The Drowning Pool, d'ailleurs classique parfait. On aime ou on aime pas.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2014
    Paul Newman est Lew Harper, un détective privé qui se rend en Louisiane pour enquêter sur une affaire de chantage dans laquelle une de ses anciennes conquêtes joue un rôle important. « La Toile d’Araignée » est, pour ma part, un titre ô combien sympathique pour un polar. Vous ne trouvez pas vous? Bon allez, sans déconner, si l’on devait résumer ce film de Stuart Rosenberg, on pourrait tout simplement dire ceci: Paul Newman seul contre tous. En effet, l’ami Paul se retrouve embarqué dans une histoire piégeuse dans laquelle il est évidemment question de pognon. Et il ne peut compter que sur lui-même. Le problème c’est que cette affaire éclabousse pas mal de monde, et que l’effet domino ne tarde pas à se faire sentir. Adaptée d’un roman, cette « Toile d’Araignée », pendant la première heure, s’apparente beaucoup plus à un téléfilm qu’à un film. C’est surtout la musique qui donne cette impression, pour le coup assez désagréable. Puis d’un seul coup, la situation se décante et l’on s’intéresse un peu plus à l’histoire qui nous est proposée. Paul Newman, porte le film sur ses épaules du début à la fin et son attitude borderline n’est pas pour nous déplaire.
    Henrico
    Henrico

    134 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2020
    Le roman sur lequel était basé ce polar avait, à la base de nombreuses qualités. Entre autre un séduisant ancrage dans les particularités sociales, linguistiques, et culturelles de la Nouvelle Orléans. Stuart Rosenberg, ruine un peu tout cela avec de vagues références Néo-Orléanaises, une mise en scène qui manque de rythme. Si Joanne Woodward, est égale à elle-même en panache, son Paul Newman de mari, surjoue, gâchant ici, par un excès de mimiques sophistiquées sensées mettre en évidence l’aspect branchouille du privé californien, Harper. Le pire de tout reste encore la traduction française du titre. Passer de The Drowning Pool, à La Toile d’Araignée, relève d’une noyade sémantique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 septembre 2008
    Newman fait le métier, le reste est du tout-venant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2022
    Beaucoup de bonnes critiques qui apprécient davantage l'acteur que le film. Moi je n'aime ni l'un ni l'autre. J'ai l'impression de voir un film noir avec H. Bogart version colorisée......
    Le style est plutôt pataud et l'intrigue nébuleuse.
    Pas vraiment fan....
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    Les producteurs ont bien fait de titrer le film "The Drowning Pool" car il n'y a guère que le climax auquel il fait référence à retenir de cette suite trop austère et décousue de "Harper".
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 février 2024
    Film de détective mi-humoristique mi-grotesque (la scène du sanatorium) où les méchants sont ridicules et où le seul intérêt est de montrer le charme de Newman sur la gent féminine. On est loin de Marlowe, de Chandler et de Bogart.
    Adrien B.
    Adrien B.

    17 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2018
    Paul Newman est de retour dans son meilleur rôle presque 10 ans après detective privé

    Si le rythme reste un peu trop lent dans l ensemble, le charisme et l humour de Lew Harper séduit toujours autant
    tietie007
    tietie007

    35 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un bon polar, avec un Newmann bien inspiré qui se heurte au mutisme des gens du sud. En prime, la jeune Mélanie Griffith,aguicheuse à souhait, qui essaye de vampiriser le beau Paul ... Des Polars comme on en fait plus !
    Spider cineman
    Spider cineman

    112 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2021
    On passe un bon moment avec ce polar, dans lequel nous retrouvons un Paul Newman en privé. Il joue du Paul Newman ... ce qui n est pas désagréable. La mise en scène est solide, ce qui permet de passer un bon moment. C est assez classique et il y a quelques longueurs mais ça passe ...
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