En plus d'avoir un titre honteusement mensonger (où sont-elles ces putains de sirènes? Ah ouais c'est une sorte de métaphore... Cool), le film de John Duigan est surtout d'un ennui terrifiant. Passe encore que l'on ne voit pas ce que l'on s'attend à voir (au contraire!), mais le faire sur un rythme végétatif comme j'en ai personnellement rarement vu, là ce n'est juste pas possible. Heureusement toutefois que la dernière demie-heure vient un peu sauver le truc, l'oeuvre dégageant alors enfin un petit charme, exploitant de manière à peu près convaincante de très beaux décors naturels. Reste que même si les personnages ne sont pas antipathiques et évitent la caricature, « Sirènes » n'en est pas moins un film qui n'a pas grand chose à faire partager et encore moins à raconter, et c'est d'autant plus dommage que le point de départ (un prêtre anglican plutôt libéral dans l'Australie des années 30 a pour mission de convaincre un artiste de ne pas exposer ses dernières oeuvres un peu « olé olé ») avait de quoi nous séduire un minimum. Pas honteux donc, mais vraiment loupé.
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2,5
Publiée le 18 juin 2009
Quitte à dèshabiller des femmes à l'ècran, autant qu'elles soient jolies! Dans cette ode au plaisir et à la joie de vivre, le rèalisateur australien John Duigan oppose avec humour et sensibilitè la pudeur d'un couple britannique à la sensualitè du peintre Norman Lindsay, cèlèbre pour ses nus fèminins! Au milieu des paysages bucoliques peuplès de muses qui s'èbattent dans le plus simple appareil, Hugh Grant tente de garder son flegme tandis que sa charmante èpouse se laisse progressivement sèduire! Loin de se contenter de dèvoiler ses charmes, la cèlèbre mannequin Elle MacPherson s'est conduit en vèritable actrice, acceptant de prendre dix kilos et de s'exprimer avec l'accent du bush australien! Une charmante comèdie dramatique...
Sirènes, 1995, de John Duigan, avec Hugh Grant, Tara Fitzgerald, Sam Neill, Elle MacPherson. Film charmant et rafraîchissant, plus par la grâce des images, des plans très picturaux et la qualité des comédiens que par le scénario, assez prévisible. Vers la fin du XIXè siècle, en Australie, un pasteur et sa jeune épouse, débarquent dans un lieu idyllique, chez un artiste peintre qui vit dans une atmosphère hédoniste avec sa femme, leurs deux petites filles, trois ravissants modèles et un homme à tout faire aveugle, qui compense l’absence de vue par un sens tactile aiguisé... L’objectif de l’homme d’église est de convaincre l’artiste de retirer d’une exposition un tableau jugé blasphématoire, dans une société très rigide et coincée. L’ambiance gentiment érotique qui règne chez ces hippies d’avant l’ère « peace and love », va faire chavirer l’épouse du pasteur, et finira par convaincre tout en douceur ce dernier que les voies de l’amour charnel sont…plus pénétrables que les voies du Seigneur.
Franchement, encore un film qui a pour seul but de déshabiller des actrices. L'acteur Hugh Grant joue un rôle qui lui va à merveille : celui d'un prêtre anglican plus ouvert que la moyenne qui observe les uns et les autres toujours dans le détachement. Tous les autres rôles ne sont que secondaire vu leur peu de consistance. Le thème global du film est le combat de la morale contre les attraits du corps (bien sûr nu) de l'autre et l'appel à d'une certaines lascivité... C'est un film qui est lent, probablement car de toute façon il y aurait peu eu à dire de plus, laissant une impression de vide et de temps perdu. On apprend rien, certes, les corps sont beaux, et il y en a à peu près pour tout les goûts (de la plantureuse à la fille plus filiforme), donc les scénaristes ont ratissé large, alors que les VRAIS goûts de 'époque poussaient plus les hommes vers les femmes "bien portantes"... Ce film facile n'est fait que flatter notre instinct de voyeur n'a pas beaucoup d'autre intérêt..
Pour moi à catégoriser pas dans les drames mais dans le registre des érotiques soft...
Très moyen. Le seul intérêt est de nous montrer quelques naïades en petite tenue, en particulier Elle MacPherson qui faisait ici ses débuts (ratés) au cinéma.
Encore un film plaisant matraqué par la critique. Plaisant, oui car il a laudace de ne pas se prendre au sérieux. La confrontation entre un pasteur et de sa femme coincée avec un peintre affublé dune femme et de trois (très jolis) modèles délurées est amusante. La mise en scène et la photo sont très soignées et les situations ne tombent pas dans le grotesque. Délicatement érotique cette fraîche comédie nous fait passer un bon moment et elle nous montre, gentiment, ce que peut être la découverte des plaisirs de la chair. Les acteurs sont tous très bon et Elle Macpherson est charmante.