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    Taking Off
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    3,8
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    40 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 247 abonnés 7 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2010
    En pleine période « sixties/seventies », Milos Forman (Amadeus - 1984) réalise une comédie sociétale intrigante et étonnamment surprenante. Les hippies, avec leurs drogues et leurs musiques bien à eux ont réussi à enrôler les jeunes bien pensants New Yorkais comme nous le prouve le réalisateur en s’intéressant à une adolescente de 15 ans qui fugue et s’installe avec son nouveau petit ami (et accessoirement hippie). Les parents, fous d’inquiétude, se mettent à sa recherche, ils vont alors découvrir un tout autre monde, où la drogue n’est finalement pas si nuisible que cela. Taking Off (1971) est avant tout un drame, avant de s’éterniser sous la forme d’une comédie déjantée où les adultes régressent et redécouvrent ce qu’est le mot « plaisir ». Une étonnante comédie qui n’a rien perdu au fil des ans.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 août 2010
    Un vrai bonheur que ce taking off qui n'a aucune pitiée pour ses personnages en nous les livrant bruts de décoffrage et sans jamais n'émettre aucun jugement.
    Des personnages auxquels on s'attache au fur et à mesure et une scène légendaire réunissant une bande de bourgeois de bonne facture autour de quelques joints.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2010
    Transfuge tout récent du bloc soviétique, Milos Forman trouve aux Etats-Unis une société en ébullition, où la jeunesse se targue de rompre avec les moeurs guindées et prétendument hypocrites de la génération précédente. Milos est bien élevé. Il ne va pas d’emblée tirer à boulets rouges (c’est le cas de le dire) sur le pays qui l’accueille - même si cette "contestation" des hippies doit un peu le faire marrer, lui qui a eu l’occasion de voir ce que c’est vraiment qu’un ordre oppressif. Il faudra attendre "Vol au dessus d’un nid de coucous" pour le voir sortir l’artillerie lourde. En attendant, avec "Taking off", il pose un regard lucide, tendre et gentiment ironique sur ce clash générationnel. Ca commence par une audition hilarante où une kyrielle d’ados boutonneuses massacrent avec une candeur désarmante d’épouvantables sous-chansons à la Joan Baez. Ca continue avec le parcours angoissé des parents d’une des participantes de l’audition, qui n’est pas rentrée chez elle le soir. Aurait-elle fugué avec tous ces drogués ? La chasse commence - et elle permet de découvrir que les parents ne rechignent pas à l’occasion à s’éclater, seuls ou avec leurs potes, de façon pas si coincée que ça. Tina Turner fait d’ailleurs une apparition inattendue à ce stade. Ca culmine avec l’inénarrable "leçon de joint" donnée par un "professeur" qui semble très expert du sujet à un parterre de bourgeois new-yorkais. Et ça se termine avec la rencontre entre les parents bourgeois et le copain baba-cool de leur fifille, qui montre qu’il y a encore pas mal de chemin à faire avant de parvenir à se comprendre. Rideau. Forman se contente de cet état des lieux. "Taking off" n’est donc pas un film de grande envergure. Mais quelle acuité du regard! Le réalisateur n’est dupe ni de la respectabilité de façade des parents, ni de la révolte de pacotille des jeunes - qui dans leur grande majorité rentreront vite dans le rang une fois leur crise faite. On rit beaucoup aussi, ce qui n’est jamais déplaisant. Pourquoi bouder son plaisir ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 août 2010
    Un très beau et tres drôle premier film américain de Milos Forman, qui reste très proche par le fond et la forme de se
    s prédécesseurs, les formidables Amours d'une blonde et Au feu les pompiers.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 août 2010
    Que dire quand on voit un tel film ? Un voyage dans un désastre familial qui devient peu à peu une farce aux allures peu recommandables ? L'histoire d'une passion qu'une jeune fille a pour la musique sans jamais pouvoir persévérer faute d'une naturelle timidité ? Au final, ce film raconte plusieurs histoires parallèles avec une tonalité sur un fond de musique. Un humour, certes très lourd, mais qui marche miraculeusement tant le travail sur les expressions et sur la gestuelle est réussi. Même si on peut se demander à bon droit où ce film veut nous amener, nous sommes envoûtés par cette trame facile à l'humour décalé et parfois, avouons le, désopilant. Etonnant, assez riche au niveau de sa mise en scène qui alterne les séquences de manière presque improvisée. L'ironie de l'histoire c'est qu'un tel film, que l'on pourrait croire uniquement bouffon au premier abord puisse nous plonger dans de telles questions. On se demande le pourquoi de chaque chose que l'on voit et quand on croit le trouver, voilà qu'une séquence va à l'encontre de la logique que l'on pensait avoir décelé dans ce film. Dérangeant, drôle mais vraiment pas intellectuel...
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Adultes et adolescents sont aussi étrangers les uns aux autres que des extraterrestres d'une autre planète, aussi le film frôle le fantastique et la science fiction : disparitions mystérieuses et inexplicables de jeunes filles et jeunes hommes. Les parents sont désemparés, complètement largués. Ils recherchent leurs adolescents à travers les rues, les commissariats, les bars sans rien comprendre. Jeannie disparait et réapparait de manière inexplicable, elle prononcera trois phrases de tout le film, estomaquée par la confusion parentale. De là, des situations d'une drôlerie impayable, cocasses, grotesques, d'une ironie irrésistible, jalonnées de scènes alcoolisées et de fumettes d'anthologie. Avec son montage aux airs désinvoltes, la mise en scène est hyper précise, le découpage très ingénieux. Un sens du détail remarquable
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    163 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2018
    Comédie rafraîchissante très réussie par un Milos Forman à ses débuts. Déjà beaucoup d'idées dans la mise en scène avec notamment une introduction extraordinaire dans une audition pour jeunes talents (avec une interprétation incroyable de la jeune Cathy Bates appelée Bobo Bates dans le générique de mémoire). Tout est bien écrit et les acteurs s'amusent avec une mention particulière au père de famille dont le potentiel comique est très bien exploité. Une comédie de mœurs qui mélange très bien la rencontre choc de nouvelles générations incarnées par les parents et leurs enfants fugueurs en pleine mode hippie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 juillet 2010
    Soyons honnéte le film à un peu vieillit
    Mais il s'agit d' une oeuvre charnière entre la période Tcheque de Forman qui pris fin avec "Les amours d'une blonde" et son enrolement par Hollwood peu de temps plus tard avec le fameux "Vol au dessus d'un nid e de coucou".
    La dernière occasion donc de voirr ce qu'était initialement l'esprit de l'auteur
    cinono1
    cinono1

    259 abonnés 1 990 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2010
    Quand la jeunesse s'émancipe, les parents trinquent. L'époque libertaire des sixties a aussi profité au parents soudain attachés à comprendre leurs progénitures quand jusque la, ils étaient enfoncés dans les conventions jusqu'au cou. Sur une intrigue mené à un rythme nonchalante, de très bon moments (le fumage collectif de joints, la course-poursuite dans les rues de New-York.. ) mais tout ca a quand même vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Pas évident d'aller voir un film inconnu de 1971, mais c'est du Milos Forman, réalisateur de Vol au-dessu d'un nid de coucous plusieurs excellents films devenus classiques ou non. C'est une comédie, et 40 ans plus tard c'est toujours drôle, sur le fossé des générations, entre des ados et leurs parents surtout dans les usa des 70's, entre des adultes qui refusent d'admettre qu'ils s'étouffent dans leur sérieux conventionnel et des jeunes qui peinent à rendre sérieux et professionnel, adulte, leur dynamitage naïf et sincère du conformisme ambiant, pour changer l'histoire du cours des choses. Forman saisit la vitalité d'une époque qui paraît aujourd'hui sous bien des aspects ridicule, mais il a fait du ridicule une arme comique, un sujet de maîtrise du film. Il faut dire qu'il débarquait de l'autre côté du rideau de fer de la guerre froide. Cette contestation d'antan révoltait l'establishment en place, c'est ce qui en fait la force. Aujourd'hui la révolution finit directement en marketing publicitaire , les colères juvéniles sont inefficaces, il suffit de les canaliser dans les médias, et tout simplement de ne pas en tenir compte, sans s'en offusquer, et l'affaire est dans le sac. Le recul ironique du film, sous-entend la mélancolie profonde du constat du personnage principale sur son environnement, une adolescente qui semble prédire comment tout cela sera des années plus tard récupéré par la société, ce qui est normal, il faut que les gens digèrent les mouvements culturels lorsqu'ils sont porteurs de vérité fortes, mais hélas en ayant pris soin de bloquer, pour l'avenir, tout autre grand bol d'air frais sur les idées. Aujourd'hui on mange bio pour éviter le cancer, à l'époque on se libérait des contraintes sexuelles pour le plaisir, et on manifestait contre la guerre du vietnam, aujourd'hui on essaye de démêler, sur quelques sites internets plus qu' à la télé, les guerres qu'on laisse pourrir comme en Afghanistan des guerres économiques qui dévastent les vies ordinaires, entre religieux de la finance qui construisent des châteaux de carte de produits non remboursables et assurés pour l'être sans pouvoir l'être, dont les fondations s'enfoncent dans l'exploitation des pays anciennement colonisés. Ca n'est pas dans le film, mais 40ans plus tard on vient de là, que ça plaise ou non, leurs naïvetés ont mal fini, on s'en serait douté, peut-être, à l'époque, mais pour les indifférences d'aujourd'hui prête à se réfugier derrière un démago politique ou l'autre, ça se devine aussi. Film nostalgique même quand on est né bien plus tard! Sacré Milos!
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