Un très bon film de guerre avec d'excellents acteurs, qui maintient l'attention jusqu'à la fin mais avec des scènes de fusillades un peu longues et aussi beaucoup de violence.
Un classique qui n'a pas pris une ride et qui mérite largement ses galons de chef d'œuvre. Long ? Oui, pourtant il n'y a pas grand chose à enlever. Et on y trouve une pléiade de stars, ce qui ne gâche rien. Magnifique.
A la fois une satire drôle et poignante de l'esprit militaire (esprit de corps de survivants ?), de la morale de la rédemption, et un très bon film d'action. Les films de guerre qui ne versent pas dans la propagande héroïque sont vraiment les seuls regardables. C'est le cas ici, avec aussi une brochette de comédiens formidables.
Casting d'anthologie pour ce film archi connu, pouvant se voir tel un film d'aventure. Un grand moment permettant de retrouver le regretté kojak dans l'une de ses performances les plus marquantes au cinéma.
Ca c'est du cinéma! Un casting incroyable de véritables "gueules" de cinéma qui ne se contentent pas de jouer les rambo. On est captivé du début à la fin par ces personnages hauts en charisme. Un grand film de guerre!
Il y a beaucoup à savoir de ce film, qu'il est notamment un formidable exemple de contre-pensée Hollywoodienne, qu'il a aussi inspiré un grand nombre de ses successeurs, et surtout qu'Ernest Borgnine était déjà vieux en 1967...
Pris comme un simple divertissement, ce film remplit bien son rôle : de l’action, des héros, des rebondissement et plein d’acteurs célèbres. On passe un bon moment, on en prend plein la vue et on repart heureux. On peut se contenter de ça, mais on peut le voir d‘une autre manière. Un film de guerre est il anodin ? Moi je pense que non. Parfois les films de guerre font aussi de la propagande : du style « l’Armée a besoin de toi : engage toi ». C’est aussi bon pour le moral des populations ; on rappelle aux gens qu’il y a des mecs, des vrais qui sont près à se sacrifier pour nous protéger. C’est rassurant quelque part. Cela flatte la virilité masculine aussi. Mais au fait que font les femmes pendant que le héros se fait zigouiller à la guerre? La question mérite d’être posée. Il y a autre chose qui me dérange aussi : c’est que les héros sont un peu particuliers : ce sont des prisonniers avec de lourdes peines de prison, certains sont des condamnés à mort. L’Armée veut se débarrasser d’eux en les envoyant au casse pipe. Pour moi ce n’est pas une chose à faire. Un individu quel qu’il soit n’est pas un morceau de viande. Cette idée de rédemption, de rachat des crimes dans la mort ne me plait pas du tout. C’est trop facile et complètement morbide. Un crime ne peut pas se « racheter », une fois qu’il est commis, le criminel ne peut que réparer sa faute, être puni ou pardonné par les victimes. La solution militaire pour le criminel est donc pour moi une impasse complète. Un film qui me laisse un goût amer.
Un classique de film de guerre.Comment réinserrer et transformer des condamnés en soldats.Les scénes d'action sont un peu mollassonnes,il n'ya quasiment que quelques ''salopards'' vraiment ésquissés(les stars comme Savalas,Bronson)Ce film est plaisant sans valoir Le jour le plus longs et Quand les aigles attaquent.
Très bon divertissement qui sait être à la fois drôle et captivant, servie par la mise en scène efficace de Robert Aldrich. On peut regretter cependant une deuxième partie moins complète que la première et des personnages trop peu développés.
Un chef d'oeuvre du film de guerre signé Robert Aldrich dont je ne me lasse jamais de revoir avec du plaisir !! Durant la seconde guerre mondiale en 1944 en Angleterre, l'armée Américaine décide de donner une seconde chance a des condamnées à mort ou des prisonniers à longues durées à une mission sous l'ordre d'un commandant de formation et de combat ou ils peuvent risquer leurs vies mais contre une réduction de leurs peines. "Les douze salopards" aux douze personnalités différentes difficiles a cerner mais s'entraineront pour ètre préparer à l'heure fatidique. On s'attache aux personnages trés différents pendant leur entrainement qui ne sont pas vraiment mauvais avec quelques moments de rigolades. La deuxième partie passe au suspense qui nous tient en halène mais trés bien synchronisé par la mission et la mise en scène de Robert Aldrich. Il y a beaucoup de comédiens célèbres aujourd'hui quand on les voit mais à l'époque, la plupart avaient des roles secondaires dans le cinéma Américain, je ne vais pas les citer tous de peur d'en oublier mais ils sont tous excellents. Je conseille ce bijou du genre à tous ceux qui ne l'ont pas vus.
Les films de guerre plus sérieux ne commencent qu'à partir des années 60, où le contexte de l'époque se prête à une re-modification de la vision de l'armée américaine. Dans le film d'Aldrich, les héros ne sont plus de braves et beaux jeunes soldats mais des criminels à la gueule patibulaire, turbulents et qui ne respectent pas la rigueur de l'armée. Les Allemands ne sont pas vraiment les adversaires ici, mais bien les généraux méfiants au changement et fermés à un minimum de tolérance. Le thème est bien présent dans le film, mais ce dernier se voit être déséquilibré par un montage maladroit, une mise en scène assez conventionnelle de la part du réalisateur, une direction artistique correcte mais sans être impressionnante, un épilogue bâclé et pas de profondeur totale chez tous les douze des salopards ( d'ailleurs la mort de l'un d'eux est seulement mentionnée, ce qui la rend tout simplement insignifiante et ratée ), excepté un générique de début original. Ce n'est qu'une base pour de nombreux films qui suivront, comme la Horde Sauvage ( les génériques de fin se ressemblent ) et les Basterds de Tarantino.
Considéré comme un réalisateur que rien n’a jamais effrayé, le regretté Robert Aldrich (39 ans de carrière et pas moins d’une soixantaine de films à son actif) a très souvent surfé en terrain dégagé avant de s’attaquer à des projets sensibles particulièrement évocateurs. Nombre sont les classiques qui pullulent dans sa filmographie, parmi lesquels le très audacieux « The Dirty Dozen », en français « Les Douze salopards ». Parfois assez cru mais peu « réaliste », ce film de guerre en ébranla plus d’un lors de sa sortie en 1967 si bien qu’il continue encore aujourd’hui à susciter l’engouement et garde une place dans le cœur des cinéphiles d’antan, mais aussi d’aujourd’hui. Le pitch, soigné, met en action des acteurs au charisme dingue (Lee Marvin, Ernest Borgnine, Charles Bronson, pour ne citer qu’eux) et tend à confronter une triste réalité au dépassement de soi quand une mission d’ordre publique est mise à l’ordre du jour (avec, à la clef, de nombreux enjeux). S’il ne parvient pas à provoquer le véritable essouffle escompté, « Les Douze salopards » reste un incontournable à découvrir et apprécier à sa juste valeur.