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    Man to Man
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Man to Man" et de son tournage !

    Clive Owen pressenti

    Régis Wargnier révèle que : "Pour le rôle de Jamie, j'avais rencontré Clive Owen qui voulait absolument le faire mais qui n'a plus été libre aux bonnes dates. Puis j'ai rencontré Joseph Fiennes, et j'ai été aussitôt séduit par son regard, sa sensibilité (...)"

    Un réalisateur exigeant

    Contrairement à Woody Allen, qui délivre, avec la rigueur d'un métronome, un film tous les ans, Régis Wargnier prend son temps. Il nous révèle pourquoi il se fait si rare au cinéma : " J'ai de plus en plus de mal à trouver des histoires qui me mobilisent. C'est pourquoi le temps entre mes films est de plus en plus long, même si je n'ai pas arrêté de travailler. Trois ans, puis quatre, et cette fois, cinq années d'écart avec mon film précédent. Là j'ai été emporté, sans doute parce qu'une partie de moi, de ce que j'ai vécu, m'a poussé vers cette histoire. [...] Mais je ne voulais pas faire un film à thèse. Dans Man to man , il y a une dramaturgie, des personnages, et si à travers eux, par le biais de cette histoire, le coeur des spectateurs est touché par les pygmées, on aura gagné."

    Un tournage épique et international

    Régis Wargnier raconte : "J'avais une équipe formidable. Il a fallu que je m'impose à eux. D'abord c'était la première fois que ces techniciens anglais voyaient un metteur en scène ne pas rester assis derrière son combo. Je ne veux pas d'un combo sur le plateau, avec toute l'équipe qui glousse derrière. De même que je ne vois pas les rushes. Cela remonte à Indochine. [...]Ensuite les techniciens ont vu que j'étais toujours sous la caméra, au plus près des acteurs. [...] Je ne serais pas parti sur un film aussi chargé de défis sinon de problèmes techniques sans avoir à mes côtés des gens en qui j'avais une totale confiance, et avec lesquels j'avais déjà travaillé (...) : Laurent Dailland, directeur de la photo, Pierre-Yves Gayraud aux costumes, et Guillaume Sciama au son. La première semaine de tournage nous a rapidement soudés, anglais et français. On tournait dans le décor de la cascade. On avait prévu de n'y tourner que le début, mais une fois sur palce on a décidé d'y faire aussi la fin. Du coup, comme on était à deux heures de piste de la ville, on a tous campé sur place. Cent vingt petites tentes, avec douches en commun, et un grand barnum pour les repas, ça rapproche vite une équipe.

    Un thème toujours d'actualité

    Dans Man to man, les britanniques colonialistes dans leur majorité voient les pygmées comme des animaux, des êtres inférieurs. Selon Régis Wargnier, sa volonté de traiter ce sujet maintenant vient d'un constat : "Nous sommes hélas encore dans une époque de racisme, d'incompréhension, de lutte". Il précise aussi : "mon attirance plus profonde pour ce sujet vient aussi de mon passé. Je suis né après la deuxième guerre mondiale, dans une Europe encore très pleine de relents racistes, même après la découverte des camps nazis. J'habitais l'Est de la France, une région encore nourrie de racisme et d'antisémitisme. Mon père était militaire, attaché aux valeurs, à l'esprit des guerres coloniales. L'expansion des empires coloniaux était justifiée par le fait qu'on ramenait dans les métropoles des indigènes vivant dans nos colonies, on montrait à quel point ils étaients sous développés, de notre point de vue, et ainsi on confortait notre mission civilisatrice, on justifiait l'expansion et la guerre.".

    A la recherche des pygmées pour le film...

    Régis Wargnier nous raconte cette longue quête : "A chaque film que j'ai réalisé, j'ai eu un défi de casting à relever (...). Le défi des pygmées de ce film était évidemment le plus difficile. Il fallait les avoir trouvés en Novembre, pour un tournage démarrant en février. Nicolas Ronchi, qui s'est occupé de ce casting, était sur place à Abidjan (...), il a parcouru plusieurs pays : Côte d'Ivoire, Gabon, Cameroun, il est allé au Congo Brazzaville, et aussi au Congo Kinshasa, l'ex-Zaïre. On a cherché partout où il y a des pygmées, sauf en Centre Afrique, car là bas, c'était vraiment trop dangereux. [...] Nicolas a rapporté de son périple énormément de cassettes. Je les ai visionnées, j'ai fait des choix. Je l'ai rejoint à Brazzaville , là il m'a montré de nouvelles cassettes et j'ai vu un visage qui m'a accroché. C'était Lomama."

    Un auteur très impliqué

    William Boyd et Régis Wargnier étaient amis depuis longtemps quand le second a proposé au premier de collaborer à l'adaptation de son roman. Selon le réalisateur : "C'est très simple, il a apporté l'Angleterre, et plus précisément, la société britannique victorienne, avec ses moeurs, ses comportements, son système de classe, et cette émotion toujours contenue. Il a apporté beaucoup de nuances. Il a véritablement remis le scénario dans une perspective victorienne, ce mot que j'ai entendu durant plus d'un an en préparant et en tournant le film. Il a aussi contrôlé le foisonnement de notre première version, il y a mis de l'ordre.

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