Avis : Rain Man - Page 6

Ce film est une petite pépite, émouvante , sincère et touchante et en même temps drôle par moment sans tomber dans la moquerie de l'handicap !! La prestation de Dustin Hoffman est exceptionnel, parfait et bouleversant à chaque apparition !! Son duo avec Tom Cruise, excellent également , est géniale !! 2h de film qui passe super bien, sans temps , avec des séquences touchante notamment la scène où le titre prend tout son sens !!

Malgré des prestations irréprochables et la volonté de faire comprendre la réalité du syndrome du savant, la mise en scène se révèle vite lassante puisque centrée sur le comportement de Raymond et non sur sa compréhension ou sur sa relation avec son frère, rendant toute émotion absente, hormis l'irritation. Bien que certaines scènes fonctionnent ou du moins divertissent, l'abondance de bons sentiments nuit. Un documentaire aurait pu être plus efficace!

"Rain Man" a été l'un des grands films de l'année 1988 et bénéficie encore d'une aura particulière aujourd'hui. A croire que la présence de Tom Cruise et Dustin Hoffman justifie à elle seule la note de l'oeuvre. Comme si des grands noms faisaient automatiquement un grand film. Film rentable avant tout. Certes, il y a de bons moments, une bonne réalisation (malgré des longueurs), quelques beaux paysages et c'est le tout premier film à oser traiter de l'autisme. Mais il est rempli de clichés. La comédie dramatique conventionnelle par excellence. Rien que le personnage de Cruise est imbuvable. L'autre souci, c'est que ces 2 grands acteurs surjouent presque constamment pour palier le manque de créativité scénaristique de ce road movie. Le final vite torché est un exemple frappant. On sent que tout a été misé sur les oscars. Notons aussi que la B.O a mal vieilli. De là à dire que "Rain Man" est un mauvais film serait aussi injuste. Outre les qualités citées plus haut, l'évolution de la relation entre Charlie et Raymond est véritablement le point fort du film. En conclusion, "Rain Man" laisse un goût d'inachevé. Autant de qualités que de défauts.

Je suis très partagé. Une prestation de Destin Hoffman exceptionnelle mais beaucoup de longueur.

L'oscar pour Dustin Hoffman est mérité, il n'y a pas à chipoter. Le personnage de Tom Cruise a quelques côté agaçant, du fait de son caractère égocentrique, mais il s'améliore. Un duo attachant, un road trip très sympathique avec un passage à Vegas. Des tics nerveux et des "Oh oh !" de Rain Man qui donnent toujours le sourire. Grande réussite, on ne s'ennuie pas !

Rain Man nous offre un tandem fort, puissant, beau et reconfortant entre ces deux personnages joués par ces deux acteurs brillants. Le road movie nous offre de beaux moments intimes et riche en émotions.

"Mais qui est en première base ?". Cette réplique extraite d’un film d’Abbott et Costello (duo peu connu dans l’Hexagone) a été remise au goût du jour dans les années 80 avec le succès de Rain man. Récompensé par 4 Oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario original et meilleur acteur pour Dustin Hoffman), le film de Barry Levinson a marqué son époque en traitant d’un sujet méconnu : l’autisme. Le film en lui-même possède une forme très classique et est de très honnête facture sur tous les points (réalisation, jeu des acteurs, bande originale mélangeant les morceaux originaux de Hans Zimmer et les tubes de divers artistes…) mais ce qui a rendu le film réellement mémorable est l’incroyable performance d’acteurs de Dustin Hoffman qui vole totalement la vedette à un Tom Cruise pourtant parfait dans son rôle. En effet, Hoffman est tellement marquant dans son personnage que, toujours aujourd’hui, le grand public identifie automatiquement l’autisme à Raymond Babbitt alors que ce dernier ne représente qu’une certaine forme de cette maladie et que celle-ci en possède de multiples dont une grande partie n’empêche pas les individus atteints de communiquer normalement avec leur entourage. Dans les faits, le film est une belle histoire sur la découverte d’un frère différent qui amène le personnage incarné par Tom Cruise à dévoiler une humanité qu’il cachait auparavant. Un beau film qui, avec Good morning, Vietnam, tourné l’année précédente, marque le sommet de la carrière de Barry Levinson.

Après Good Morning Vietnam, Barry Levinson renoue avec le succès. Rain Man est un film indispensable qui a mis en lumière l'autisme au reste du monde, avec tendresse et splendeur grâce à un Dustin Hoffman habité. Son interprétation reste encore à ce jour digne et forte. Quand le cinéma fait bouger les lignes.

Vu 5 à 6 ans après sa sortie, un peu sous le charme des strass quand on est jeune, j’y avais déjà observé des limites qui 30 ans après apparaissent comme des carences incontournables.
Jérémy Chateaureynaud fait une belle synthèse sur ce film qui vieilli mal malgré ses récompenses à foison : « Barry Levinson avait connu un véritable succès populaire lors de la sortie de ce long-métrage, s'essayant alors à un format très populaire aux USA, le Road Trip traversant les états emblématiques du pays. Rain Man navigue perpétuellement entre deux eaux, représentatif du crépuscule des années 80 et de l'aube des années 90 et c'est maintenant avec quelques années de recul que le film commence à afficher ses tares. La réalisation se révèle être d'une platitude étonnante et une grande partie du film manque cruellement de rythme, hormis lors d'un retour à Las Vegas qui peine finalement à exposer ses enjeux scénaristiques. On nous propose donc un voyage fadasse qui traîne en longueur et ne sert finalement que de prétexte pour exposer les quelques frasques amusantes d'un autiste surdoué. Barry Levinson aligne les situations inoffensives, surteintées de pipi-caca, une des rares formes d'humour comprises par la plupart des yankees de l'époque. Quel est l'intérêt de la séquence du pet dans la cabine téléphonique ? Quid de la lourdeur pachydermique de la référence constante aux slips K-sport (c'est caca, rappelons-le) ? Le problème de l'autisme n'est finalement traité que très superficiellement et reste engoncé dans l'étau du politiquement correct, prônant une vision réductrice du sujet qui omet volontairement tous les faits « dérangeants » entraînés par les handicaps mentaux. Un autisme light à l'américaine, stérilisé UHT, ultra pasteurisé. Le film s'étant apposé en son temps comme porte-étendard d'un fléau alors méconnu, les malades se voient aujourd'hui accoler l'étiquette « Rain Man qui compte les cure-dents » dès que l'on parle de cette pathologie. On peine à comprendre objectivement ce qui a pu pousser l'ensemble de la profession cinématographique à faire pleuvoir sur Barry Levinson une averse de récompenses.
Heureusement, il reste des points positifs indéniables. Mise à part l'interprétation calamiteuse de Valeria Golino, au top de son endivité, les performances des acteurs principaux avaient tout pour rentrer dans la légende. Dustin Hoffman réalise l'exploit : arriver à jouer un autiste crédible, et Tom Cruise interprète ce qui restera comme un de ses meilleurs rôles des années 80, dans la peau d'un jeune requin prétentieux, au caractère exécrable de « fils unique » dépassé par ses ambitions. Lui aussi réalise un travail d'équilibriste périlleux, rendant son personnage plausible sans pour autant tomber dans le cabotinage... »
Reste une bande son et une musique original très sympas.
tout-un-cinema.blogspot.com

Film Classique, Rain man repose surtout sur le duo d’acteur formé par le jeu et prometteur Tom Cruise et un acteur très en forme qui est Dustin Hoffman.

Le road trip entre deux frères dont l’un autiste reste l’une des plus belles prestations de ses deux stars.
On sort grandi de cette aventure et de notre connaissance sur le monde de l’autisme.

super bon film a voir il est super vous ne serez pas déçu

Un voyage magnifique dans l'Amérique profonde dont des endroits, que j'ai vue de propre yeux comme Las Vegas qui transpire LA réalitéz, accompagné de deux beau acteur, Dustin Hoffman en autiste Oscarisé et Tom Cruise en beau gosse, homme d'affaire, ingrat qui se lient d'amitié en fraternité. De morceaux de bravoure et culte que seul Barry Levinson sait faire. Drôle et triste voir poignant. Une musique inoubliable. Ma meilleur comédie dramatique ! Un film merveilleux ! Des dixaines de vue et j'en pleure toujours !

Road-movie fraternel. Rain Man est un film qu’on oublie pas de si tôt après l’avoir vu. Et ce pour de multiples raisons. En premier lieu, Dustin Hoffman. Peut-être l’acteur le plus oublié de sa génération, il a pourtant marqué les mémoires à de multiples reprises. Sa prestation dans Rain Man est quant à elle saisissante. S’inspirant de sa propre expérience du temps où il travaillait dans une institution psychiatrique, l’acteur a su recomposer à la perfection la complexité autistique. Complétant ce duo pour le moins inattendu, Tom Cruise révèle quant à lui un potentiel dramatique jusque là insoupçonné. Idéal en jeune loup cupide et manipulateur, il compose un personnage presque aussi touchant que son vis à vis dans l’évolution qu’il lui fait subir à mesure qu’il découvre Raymond et se redécouvre lui-même parallèlement. La scène où il réalise qui est réellement Rain Man est à ce titre véritablement bouleversante de sincérité. Côté récit, Barry Levinson ménage soigneusement ses effets en jalonnant sa comédie d’éléments dramatiques (des crises d’anxiété de plus en plus fréquentes) qui nous rappellent régulièrement la condition de Raymond, qu’une personne peu familière avec l’autisme pourrait prendre pour un simple original. C’est aussi une des forces de ce récit, familiariser progressivement le spectateur avec cette affection pathologique pourtant très répandue. Un dernier mot concernant la musique du film, composée par Hans Zimmer, le grand oublié des Oscars pour Rain Man qui en récoltera quand même quatre (Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur pour Dustin Hoffman et meilleur scénario). Tantôt donnant le tempo de la comédie, tantôt sublimant l’atmosphère poético-dramatique du récit, elle participe grandement au succès du film. De loin le meilleur long métrage du très inégal Barry Levinson.

Un sujet extrêmement glissant devenu un film culte en raison d’une interprétation éblouissante et d’une mise en scène lumineuse refusant de sombrer dans le mélo tragique de bas étage. Car "Rain Man" ne traite pas de la souffrance d’un autiste mais plutôt de celle de son frère, jeune entrepreneur égoïste et arrogant qui va se réconcilier avec son passé et pouvoir enfin aller de l’avant. Le rôle de Raymond n’est donc pas une caricature d’handicapé asocial mais bien un portrait tout en subtilité d’un génie coincé dans son monde, qui va être l’élément perturbateur de la vie compliquée de son jeune frère. Cette relation permet ainsi d’alterner les scènes comiques (les phobies de Raymond dont Charlie se fout royalement mais qu’il est obligé de supporter, la scène du casino…) et les scènes plus émouvantes, voire bouleversantes (Charlie qui découvre l’identité du Rain Man, le bouleversant final et sa terrible décision…), le tout bercée par la BO du génial Hans Zimmer. Si la subtilité du scénario et l’énergie de la mise en scène sont pour beaucoup dans la réussite de "Rain Man", c’est bien évidemment le casting qui a retenu toutes les attentions avec un Tom Cruise, magnifique en branleur qui va s’attacher à ce nouveau frère, et Dustin Hoffman, phénoménal dans son numéro digne de l’actor’s studio et qui a largement mérité son Oscar. Le reste du casting souffre d’ailleurs de la surexposition du duo vedette (à peine retiendra-t-on la présence de la sublime Valeria Golino) mais leur numéro est d’une telle qualité qu’on ne peut rien reprocher au réalisateur Barry Levinson. Rain Man est donc une véritable petite merveille sous forme d’ode à la tolérance, qui a permis de faire évoluer les consciences sur le monde de l’autisme et s’est offert une place à part dans la culture populaire.

Un tres beau film porté par 2 excellent acteurs.La scene dans le bureau du psychologue est vraiment magnifique.A voir absolument.