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mistermyster
34 abonnés
1 166 critiques
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3,5
Publiée le 27 janvier 2023
Tout le charme insolent de ces années là, où le "méchant" n'est pas forcément puni par la loi, il s'en moque, et où la belle est des plus vénal, puisque toujours marié à un vieux monsieur riche, toujours par intérêt. Les deux peuvent s'acoquiner car ils ne sont jamais bien différent. Ici, on assiste au premier Arsène Lupin, gentleman cambrioleur, charmant et ne manquant pas d'humour. Film assez court pour être distrayant.
Sorti en 1932, Jewel robbery de William Dieterle est le type même du film qui n’aurait pas pu sortir après l’application du Code Hays. En effet, il raconte la romance entre un voleur et une de ses victimes ! La morale n’est donc pas au centre du long métrage comme le montre le ton qui est adopté vis-à-vis des drogues (l’expression "les cigarettes qui font rire" trouve tout son sens). Le tout est visuellement très classique et possède un aspect assez désuet mais garde malgré tout un certain charme. Au final, Jewel robbery est une comédie policière assez sympathique dont l’aspect divertissant peut lui permettre d’être apprécié en dehors des cercles cinéphiles.
Réalisé en 1931 par William Dieterle, Jewel robbery est une comédie légère et enlevée annonciatrice, dans une certaine mesure, des screwball comedies dont l’industrie hollywoodienne se fera une spécialité. Ce parallèle est cependant réducteur car Dieterle procède ici à un traitement cinématographique singulier d’un vol de bijoux. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
Le côté théâtral s'efface rapidement tant la prestation de la très belle Kay Francis nous coupe le souffle. Ce film de 1932 aurait été impossible à tourner deux ans plus tard avec l'instauration du code Hays. Imaginez un peu, une femme vénale ne restant avec son mari qu'en raison des bijoux qui lui offre, mais collectionnant les amants… spoiler: Et la voilà qu'elle a un coup de foudre pour un gentleman cambrioleur qu'elle rejoindra à la fin du film dans sa retraire niçoise en prétextant à son mari une grande fatigue. Tout cela est délicieusement immoral et absolument charmant. Il est beaucoup question de bijoux dans ce film… qui en est un !
S'il souffre un peu de sa dimension théâtrale, William Dieterle parvient à limiter cette impression et à nous offrir une comédie souvent drôle et impertinente, à l'image de dialogues régulièrement osés et piquants, faisant la part belle aux situations aussi réjouissantes qu'inattendues, portés par un scénario agréablement immoral et surtout le délicieux duo William Powell - Kay Francis, que l'on retrouvera la même année dans le magnifique « Voyage sans retour ». Plaisant.
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3,0
Publiée le 5 janvier 2014
il connait ceux qui ont des bijoux, c'est pour lui une obligation professionnelle! il place toujours une blonde à chaque coin de rue ainsi il n'a pas à se soucier de la police! C'est un hèros romantique pas un ennemi de la sociètè, de ceux qui prennent les gifles pour quelque chose d'intime! Lui, c'est William Powell en cambrioleur (et non voleur) raffinè et très obligeant; Elle, c'est Kay Francis en baronne romantique et rêveuse de l'aristocratie viennoise, dans une comèdie policière simpliste mais sympathique avec une indèniable bonne humeur gènèrale! Ne surtout pas s'en faire, le petit charme finira par agir entre les deux protagonistes principaux qui s'aiment et dont les projets d'amour à Nice se rèaliseront...du moins on l'espère! Par le rèalisateur de "Quassimodo" dans un film qui se hisse au rang des petites raretès de la Warner Bros des annèes 30...