Avis sur Le Délinquant involontaire

Qui est tu et que veux tu devenir ? un bonhomme fait sa petite vie, rend service aux gens, attachant et manquant pas de volonté. Il traîne parfois avec un petit groupe de petite frappe, des amis pas très bon pour son bien. Un policier tient à le prendre en main afin qu'il ai un avenir plus honorable. La dernière partie est un peu le Police academy de Jerry Lewis.

Sauver un voyou de la rue et le faire devenir un policier respectable, honnête et plein de bonne volontè! Telle est la mission de Darren McGavin qui souhaite refaire ce qu'on a fait pour lui quand il ètait jeune et au fond du trou! Mais quand le voyou en question est un « dèlinquant involontaire » qui ètait juste en train de vider les ordures, il faut s'attendre à quelques surprises [...] "The Delicate Delinquent" (1957) est un classique de Jerry Lewis, mais sans Dean Martin qui a refusè de tourner le film pour ne pas à devoir porter l'uniforme! Un exemple typique de ce que la dèlinquance juvènile (sur le mode comique) pouvait produire dans les fifties! Certes ce n'est pas sa meilleure comèdie mais quand Jerry est victime de dèmonstration de judo, comme c'est le cas dans la scène la plus drôle du film, le public finit par souffrir pour lui! A noter le rôle non crèditè de la plantureuse Alaina Capri, l'une des nombreuses muses de Russ Meyer...

Un film bourré d'humour, de finesse et de bon sens. On passe un très bon moment en compagnie de Jerry Lewis qui joue une fois de plus un personnage naïf et un poil simplet. L'histoire est plaisante et n'a pas manqué de me faire écho. Un jeune "délinquant" que l'on aide à se reprendre en main et à réaliser ses rêves. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'idée de transmission de Mike à Sydney, puis de voir en scène finale Sydney en faire de même avec d'autres. L'accomplissement de tout travailleurs sociaux. Je suis décidément fan des films de Jerry Lewis au fur et à mesure que je les visionne, celui-ci ne dérogera pas à la règle et je ne peux que fortement vous le conseiller.

Nous avions eu Jerry Lewis vendeur dans un grand magasin et héritant de tous les boulots ingrats. Nous avions eu Jerry Lewis homme à tout faire dans un foyer à gonzesses. Nous avions eu Jerry Lewis infirmier dans un hôpital de cinglés. Cette fois ci, nous avons Jerry Lewis passant les examens de l’académie de police. Je dois le dire en toute franchise: ça me fait quand même suer de mettre la note minimale à ce film, car j’ai une certaine affection pour mister Jerry. Je trouve que ce bonhomme transpire la sympathie et a une bonne tête. Mais sur ce coup là, il n’y a rien eu à faire. Ce « Délinquant involontaire » m’a terriblement ennuyé. Parmi tous les films avec Lewis que j’ai pu voir jusqu’à présent (minimum 10, je ne tiens pas de comptes précis), celui-ci est, à mon goût, incontestablement le plus mauvais. La recette employée est la même qu’à chaque fois, mais là, ça ne passe pas du tout. C’est très long, très lourd et jamais drôle… C’est un échec complet…

Un scénario plutôt naïf et un humour presque affecté, surtout de la part Jerry Lewis qui en fait trop comme à son habitude, malgré le bon jeu des autres acteurs, on sent parfois des lenteurs dans des scènes inutiles.