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    Les Liaisons dangereuses
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    Claricewins
    Claricewins

    54 abonnés 1 053 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2010
    Ce film est une merveille, une très belle adaptation du roman que j'avais adoré. J'aurais bien vu quelqu'un d'autre pour jouer Valmont, mais John Malkovich fait correctement son travail, il a une belle énergie et réussit même à dégager un certain sex-appeal (ce qui n'était pas gagné à mon avis). Glenn Close est l'atout fort de ce film, la manipulation semble être une seconde peau pour elle, elle était née pour ce rôle. Stephen Frears nous expose les jeux, les manipulations et les coups bas avec brio, le récit est bien constitué et bien rythmé, et la fin est délicieuse.
    Grégouch M
    Grégouch M

    50 abonnés 827 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2010
    Un film sulfureux, romantique et érotique, des acteurs au top de leur perversité et surtout de leur talent

    Je pensais que des gens en perruque ne fesant que parler de cela sans rien montrer cela m'ennuierai, et bien les paroles sont parfois plus envoutantes que les gestes.
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2009
    Même s'il y a eu de nombreuses versions différentes au cinéma de ce classique de la littérature qu'est "les liaisons dangereuses", roman épistolaire et sensualiste de Cholderos de Laclos, il n'était pas facile de transformer en images toutes les belles lettres du livre original. Stephen Frears a relevé le défi et selon moi s'en est sorti avec tous les honneurs ! En restant, dans l'ensemble, fidèle au roman qu'il adapte, il laisse beaucoup de liberté pour une mise en scène techniquement irréprochable, et les plans marquants ne manquent pas. Bien au-delà de la simple reconstitution historique, avec costumes, perruques, châteaux,... c'est par les cadrages que le film prend son envol. Il y a comme une subtilité dans sa façon de filmer, avec de nombreux petits éléments que certains ne remarqueront sans doute pas d'emblée, mais qui pourtant sont plus que savoureux. Surtout, Frears se montre excellent directeur d'acter, et prend un grand plaisir à aller chercher l'émotion de ses personnages en filmant ses acteurs avec talent. John Malkovitch interprète un Valmont terrifiant et attachant, Glenn Close entre dans le cercle fermé des personnages détestables du cinéma, tant on aimerait frapper cette Merteuil ! Michelle Pfeiffer est superbe en femme fatale, et Uma Thurman joue parfaitement la jeune demoiselle naïve éduquée au couvent et ne connaissant rien de l'amour ! Stephen Frears parvient à scruter l'émotion sur leurs visages tout en montrant comment ils les cachent. La musique est remarquable, et, encore plus remarquable dans une adaptation, de nombreux grands moments sont filmés dans un silence total, pour oublier les mots et laisser parler la grandeur des images. Alors je me tais et je vous conseille de laisser le film vous envahir de sa beauté
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 février 2013
    Quand on connait quelque peu le roman, sa densité, sa force d’évocation, son insolence majestueuse, son ambiguïté, son caractère situé, mais pourtant indémodable, la richesse de la plume de Laclos et l’ambiance qui y règne, on ne peut qu’être admiratif du travail d’orfèvrerie – théâtrale – de Stephen Fears. Passer du format épistolaire au récit filmique était déjà une étape en soi. Mais, ce n’était rien comparé au travail de sélection déterminant le rythme de la narration, l’impulsion qui donne au film sa dynamique, son « ici et maintenant ». Une fois ces directions artistiques entreprises, il fallait encore trouver les comédiens capables de donner vie à ces monstres sacrés de la littérature. J’ai beau prôner depuis des années qu’avec un bon directeur d’acteurs, les comédiens les plus moyens (je n’ai pas dit mauvais, vous remarquerez !) peuvent atteindre un niveau épatant (on se rappellera alors pourquoi j’aime tant Woody Allen !), toujours est-il que dans le cas du roman de Laclos, il fallait une sacrée clique d’épaules bien taillées pour supporter la densité du jeu (sans tomber dans le surjeu ultra théâtralisé poisseux), le sulfureux toujours classe, l’auguste profusion des mots et du phrasé qui participent de l’exaltation des dialogues.
    Choisir des comédiens capables de cet exercice n’aurait toujours pas été suffisant. Il leur fallait encore convaincre dans le registre de la séduction, une séduction libertine, manipulatrice et impératrice. Et à ce jeu-là, qui peut arguer de détrôner John Malkovich et Glenn Close ? Ne cherchez pas, c’était une question rhétorique, la réponse se trouve dans la question, en filigrane : personne, pardi ! Fort heureusement, à leurs côtés, Michelle Pfeiffer est une Présidente de Tourvel exceptionnelle (mais Michelle est toujours exceptionnelle donc ce que je dis ne sert à rien, j’en conviens !), Uma Thurman en Cécile de Volanges se laisse dévorer avec beaucoup de naturel et, quant à Keanu Reeves, il prête honnêtement ses traits de jeune dandy niais au chevalier Danceny. Casting 5 étoiles donc. Il fallait bien ça pour donner vie à ce roman de l’abstraction. La mise en scène de Frears cultive des procédés qui font écho avec le contenu thématique de l’œuvre : les corps et leurs mouvements promeuvent la dynamique, la caméra se faufile par delà les portes, œil espiègle, le réalisateur s’introduit dans les lieux d’entre-deux comme les escaliers, les couloirs, les trous de serrure, le champ laisse une grande place aux miroirs, rappel de la vacance des apparences, et la nuit, terrain de chasse libertin par excellence, est largement appréhendée. La lettre, cœur structurant du roman, n’est pas reniée par la transposition en images. En effet, elle reste l’objet de destruction des anciens amants, Valmont et Merteuil. S’ils manient les mots avec aisance, c’est bel et bien la fixation, cette forme singulière d ‘engagement, qui causera leur perte. On ne peut pas parler des "Liaisons dangereuses" (tant du roman que du film, d’ailleurs) sans s’attarder plus avant sur le duo/ duel : Valmont/ Merteuil. Si la Marquise de Merteuil est présentée comme une libertine, sans foi ni loi, qui dissimule ses « affaires » sous un joli masque de vertu, elle semble porter un autre masque bien plus pesant : celui de sa condition de femme. En refusant de devenir le simple « reflet » d’un homme, d’un mari, elle est devenue une « guerrière » inflexible afin d’exister par soi-même et pour soi-même. Femme dotée d’une intelligence rare, elle se met, toutefois, en danger par le biais de sa relation avec Valmont. Si chacun prétend n’être qu’un défi pour l’autre, on sent un lien sincère se créer entre eux au fil de l’intrigue, par delà les jeux de domination/ soumission. En refusant d’être son trophée, elle courra à leur anéantissement. spoiler: Si la fin du livre se perdait dans une sanction physique de Merteuil (elle disparaissait, atteinte de la petite vérole), le film se clôture sur une scène bien plus forte, symboliquement chargée, où Merteuil se démaquille devant le miroir, se délégant ainsi de son apparat et de ses masques. Reste la femme nue.
    Et une certaine subtilité dans l'approche de Frears.

    Glenn Close et John Malkovich offrent une grande leçon de cinéma, touchant du bout des doigts l’apogée de leur art. On reconnait les Grands quand on les voit, et ceux-là sont carrément immenses et prodigieux et on ne s’y méprend pas.

    Un classique parmi les Classiques, "Les liaisons dangereuses" de Stephen Frears restituent une ambiance, une époque, une perversion, une énergie et une dynamique à un des plus grands romans de tous les temps. Il a fait de Glenn Close et de John Malkovich les interprètes mythiques de deux mythes de la littérature française, ni plus ni moins, témoignant ainsi de l’imminente modernité du roman de Laclos.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    Le point positif du film est ses acteurs! Merteuil et Valmont sont incarnés à la perfection. Ils sont les maîtres du jeu et cela se voit bien. L'histoire est conforme au roman épistolaire la grande différence étant que la duchesse et le vicomte se voit plus souvent que dans le roman. Mais sinon, il est conforme et traduit bien la pensée des personnages. Frears a compris le roman et ce qu'il voulait montrer: un couple libertin dont la règle du jeu est de ne pas tomber amoureux. L'affaire s'annonce plutôt compliquée. Les personnages sont vicieux, narcissiques, hautains et ce sont ces caractères qui rendent le film aussi jouissif. J'ai eu un coup de coeur pour le dernier quart d'heure qui est vraiment réussi. Mais bien sûr le film aurait pu être encore plus complet, mais la caméra traduit en direct la façon de penser des personnages. Magique et franchement c'est vraiment bien fait.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2016
    J'ai pas été pris... Je connaissais l'histoire et je pensais que j'allais être plus marqué...
    Mais ça reste un bon film.
    Le film n'est pas long, il repose beaucoup sur les dialogues et sur les 4 acteurs principaux : Glenn Close, John Malkovitch, Michelle Pfeiffer et Uma Thurman qui jouent extrêmement bien !
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2009
    A la différence de Vadim, Stephen Frears place son œuvre à l’époque où le livre de Chaderlos de Laclos a été écrit : la fin dix-huitième siècle. Film en costume donc, et qui se veut fidèle aux épisodes de l’intrigue. Et Frears réussit pleinement à transposer le livre, tant dans ses péripéties que par son climat, à savoir celui un rien décadent de la fin de la royauté, période où les nobles cherchent avant tout à tromper l’ennui (cf. également le film « ridicule » de Patrick Leconte). Il parvient même à rendre la fin de l’œuvre plus dense, voire plus crédible. Transposition parfaite donc.
    Le second atout du film est son classicisme : unité d’action et de temps, découpage logique des scènes, progression de l’intrigue et de la tension dramatique, utilisation mesurée de musiques d’époque. La troisième qualité en est la beauté : beauté des décors soulignée par d’élégantes prises de vues, beauté des costumes, des dialogues aussi. Enfin Frears évite l’écueil du verbiage, ce qui n’est pas aisé s’agissant d’une adaptation littéraire. Une distribution adéquate et d’excellents acteurs complètent le panorama. Deux heures de magie dans un monde révolu que l’auteur nous rend perméable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 décembre 2010
    Très bon film sur le libertinage. Prenant. Plus d'infos sur : http://kilitchikou.blogs.allocine.fr/
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    96 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2020
    Un film assez apprécié démonstration des relations humaines tordues d'un classique de littérature. Oui c'est du cinéma assez pointu mais il n'en ressort rien de trop bons dans ces prestations de comédiens qui au final sont sans doute aussi alambiqués et peu bienveillants que leurs personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 avril 2007
    Une pléade de grands comédiens en grande forme, une musique envoutante, un réalisteur qui maitrise son sujet mais un ensemble plus ou moins vide. Glenn Close et Uma Thurman jouent trés bien mais s'il faut retenir une leçon de cinéma ce ne serait que par le jeu de Michelle Pfeiffer et de John Malkovich, ils détiennent tout deux une présence à l'écran qui en devient trés vite infaillisable, une interprétation rare! Une photographie à laquelle on ne peut faire aucun reproche démontrant une fois de plus la trés bonne réalisation de Stephen Frears. "Les liaisons dangereuses" reste cependant un chef d'oeuvre appréciable mais qui aurait mérité plus de saveur, mit à part cela c'est un sans faute.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2009
    Presqu'à la hauteur du livre, auquel j'aurais mis 6/5.
    Les acteurs sont parfaits dans leurs rôles respectifs: Glenn Close, John Malkovitch, Michelle Pfieffer, Uma Thurman,... Un brochette impressionnante et qui tient ses promesses.
    Quel bonheur de s'engouffrer dans les manigances des deux libertins les plus vicieux du XVIIIe siècle...
    Selon moi, c'est un chef d'oeuvre...
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2010
    Sans aucun doute le chef d'oeuvre de Stephen Frears. Les Liaisons dangereuses est une oeuvre comme on voit rarement, aussi brillante dans sa mise en scène que remarquable dans ses dialogues et son scénario. C'est totalement fasciné que l'on suit pendant 1h55 les destins de ses personnages aussi émouvants pour certains que détestables et cruels pour les autres. Le travail sur les décors et les costumes est lui aussi somptueux, avec une harmonie des couleurs assez bien rendues, magnifiés par une photo particulièrement brillante. Et que dire de l'interprétation, les acteurs étant tous plus magistraux les uns que les autres (éblouissant John Malkovitch, bouleversante Michelle Pfeiffer.) Bref, une oeuvre superbe que je ne saurais vous décrire plus longtemps, et que vous devez découvrir absolument si ce n'est pas encore le cas. Du très grand art.
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2009
    Une excellente adaptation du roman de Laclos. La mise en scène correspond parfaitement à l'atmosphère du film. John Malkovich fait un excellent Valmont et Glenn Close a trouvé un rôle à sa mesure en la personne de Merteuil. L'histoire du livre est bien respectée, reste que parfois les dialogues font parfois très pompeux alors que dans le livre, ils sont bien intégrés.
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 984 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    . Un terrible jeux de massacre (et de dupes)sous la caméra de Stephen Frears, sous ses airs narquois pour décrire l'aristocratie se cache un tendre moraliste. c'est d'ailleurs un des défaut du film, le virage vers l'émotion est trop abprut, mécanique. Malgré tout on est frappé par la composition vénéneuse de John Malkovich, filmé en courte focale. Les troubles des personnages auraient gagné aussi à etre plus sensualisés mais cela reste un film fort aux dialogues excellents, utilisés ici tels des armes.
    Arkhos
    Arkhos

    35 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film qu'il ne faut pas manquer pour son histoire (c'est vrai qu'on peut la lire aussi) et pour son interprétation ou Glenn Close est tout simplement divine.
    Une adaptation fantastique à conserver précieusement chez soi.
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