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    Soy Cuba
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    48 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2021
    Film construit à la manière d'un documentaire mais film de fiction réaliste sur le contexte de la révolution Cubaine. Ayant vécu une bonne décennie dans ce pays, je connaissais ce film de réputation. J'ai d'ailleurs parfaitement reconnu le cadre et les lieux de tournage. Les scènes dans les champs de cannes à sucre ( au début du film) sont parfaitement identifiables. La montagne qu'on aperçoit en arrière plan est la fameuse " bella durmiente" ( la belle endormie) et toutes ces scènes ont été tournées à proximité ou dans le parc Alexandre Humboldt. Je viens de le voir en salle dans une version remasterisee et je dois dire que c'est à mes yeux une petite déception, mais déception quand même. La réalisation est de tout premier ordre, mais le fond reste tout de même du niveau de l'image d'Épinal. La première demi heure manque cruellement de rythme ( celle où l'on voit Jean Bouise, doublé en anglais). Le reste est beaucoup plus enlevé. En conclusion, on a affaire ici à une leçon de cinéma, mais certainement pas à une leçon d'histoire élaborée. Il vaut mieux être prévenu.
    Niko0982
    Niko0982

    63 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    Super.
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2015
    Le début est assez éloquent, après avoir contemplé Cuba vu du ciel ainsi que ses belles côtes au bord de la mer, on découvre Cuba sous l'emprise du régime de Batista, un Cuba gangrené par l'argent des américains capables de tout acheter, même les humains.

    La première partie met très bien en valeur cet aspect-là, Kalatozov, marchant sur les pas d'Eisenstein, nous immerge au cœur d'un bar où le jazz est chaud et torride pendant que des riches yankees payent pour s'amuser avec des prostitués. Tout est déjà dans cette première partie, la virtuosité de Kalatozov derrière la caméra l'ambiance oppressante ou encore les propos visant à montrer la lente déchéance du Cuba de Batista, rendant salutaire la prise du pouvoir de Castro. Dans l'ensemble les quatre parties sont des claques, chacune nous montrant un des aspects de ce Cuba pré-Révolution, que ce soit dans le monde agricole, dans celui étudiant ou chez les rebelles.

    La première claque est d'abord esthétique où Kalatozov déborde d'idées ingénieuses et nous offre une symphonie visuelle éblouissante. Sa caméra virevolte avec grâce et poésie tandis qu'il retranscrit à merveille l'atmosphère oppressante, le vent de liberté et le ras-le-bol du peuple cubain. Ces plans-séquences sont parfois exceptionnels, à l'image de ceux qu'il compose caméra à l'épaule et sa virtuosité (à laquelle on peut ajouter son jeu d'ombres et de lumières ou ses cadrages permettant de nous offrir des images marquantes) n'est jamais trop lourde, bien au contraire, elle est éblouissante et sert au mieux son atmosphère et permet de mieux nous immerger au cœur des bas-fonds de Cuba, bien aidé par une très belle photographie.

    S'il retranscrit si bien cette atmosphère, c'est aussi car il met bien en valeur ses propos. Comme beaucoup d’œuvres d'Eisenstein, Soy Cuba dépasse le simple cadre du film de propagande et, à travers ces quatre histoires, dresse un triste bilan de la politique de Batista. Kalatozov ne se contente pas de faire un portrait glorieux de Castro, bien au contraire même, il en fait un émouvant témoignage d'une époque où les gens de pouvoirs, donc qui ont l'argent (ce qui va ensemble dans cette société, comme maintenant), et ce qu'il soit cubain ou américain de passage, profitaient du désespoir du peuple. Il s'en prend surtout à la politique capitaliste américaine où les plus démunis sont de suite condamnés, et, peu à peu, il met la révolution en marche où, en s'attardant sur quelques destins individuels, il donne aussi une dimension tragique et bouleversante à son récit.

    À travers quatre portraits dans la société cubaine de Batista aux heures où la révolution est de plus en plus proche, Kalatozov retranscrit toute l'émotion, la pertinence et les réflexions de son récit, et ce, avec une virtuosité technique éblouissante et servant avant tout l'immersion au cœur de ce peuple ainsi que l'atmosphère oppressante et bouleversante.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    42 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2014
    "Ce film redonne foi au cinéma" c'est Scorsese qui le dit, ça ajouté au fait que ce soit Kalatozov à la baguette (Quand passent les cygognes), il ne m'en a pas fallu davantage pour me jeter sur Soy Cuba comme un mort de faim. Le film débute magnifiquement avec un plan séquence sur une pirogue naviguant dans la misère cubaine. Accompagné d'une voix off féminine poétique au possible nous faisant comprendre que l'on assistera à une expérience visuelle/sensorielle comme rarement atteint. J'hésite encore à lui mettre 5 étoiles, Kalatozov une nouvelle fois encore mieux ici, joue avec sa caméra, joue avec le spectateur pour son plus grand plaisir. On a 2 plans séquences consécutifs dès le début, ce qui nous donnes un premier quart d'heure assez unique, agréablement contemplatif du moins. Vous rajouter le plan séquence de la révolution à vue d'oiseau mais aussi la scène dans le bar où la femme cubaine danse en se faisant balancer d'hommes en hommes, magistral réalisé. Emotion, décor, mise en scène, réalisation, visage, humanisme, utilisation du N/B (jeux d'ombres), tout y est pour faire jouir le cinéphile quelque soit ses goûts. Peu de réalisateur ont aussi bien maitrisé le noir et blanc et les plans séquences aussi bien que Kalatozov (Antonioni, Welles ou Murnau peut être). Ces films se ressentent beaucoup plus qu'ils ne se vivent, de vrais expériences. Il est regrettable que Kalatozov n'est pas était plus prolifique que ça ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 août 2010
    Bien plus qu'un chef-d'oeuvre, c'est un véritable diamant cinématographique aux majestueux plans-séquences qui génèrent des sentiments très forts sur le spectateur... D'une virtuosité éblouissante, Soy Cuba vous transporte dans un trip dont on on ne voudrait plus en sortir tellement le film vous attrape plan par plan, scène après scène sans jamais vous lâcher... C'est très intense, c'est magique, c'est déchirant... Ce film fascine tant par son résultat visuel et émotionnel que par sa fabrication cinématographique... Un film dont on en ressort différent, avec l'impression d'avoir déniché un véritable trésor... Regardez-le, vous ne l'oublierez plus jamais. Soy Cuba, un puissant chef-d'oeuvre universel, intemporel et éternel...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2012
    Un chef-d'oeuvre dont on ne ressortira pas indemne, que ce soit la réalisation, les acteurs, les scénarios etc... Tout est Sublime. Un film de propagande à l'origine qui se révèle être un pur et simple chef-d'oeuvre à ranger parmi des Dolce Vita ou Païsa.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Soy Cuba est un film russo-cubain réalisé par Mikhaïl Kalatozov (Palme d’or en 1958 pour Quand passent les cigognes) qui fut tombé dans l’oubli à cause d’une très mauvaise réception en Russie, à Cuba et de censure en Amérique. 30 ans plus tard, en 1993, le film est redécouvert au festival de San Francisco puis, grâce à l’appui de Martin Scorsese et de Francis Ford Coppola, pourra s’offrir une distribution américaine.
    Le film de Kalatozov traite de la révolution cubaine, de Batista jusqu’à sa chute par Fidel Castro. Quatre portraits sont dressés, celui d’un Cuba occupé par une récente inégalité, celui d’un paysan exploitant de cannes à sucre, celui d’Enrique, un révolutionnaire s’opposant au régime de Batista et celui de Mario, qui vit pauvrement avec sa famille dans les montages. Ces quatre récits ont un double enjeux, prôner un idéal communiste et développer la trame de la révolution, en commençant par un mécontentement, par un ralliement puis par un passage à l’acte. « Soy Cuba », c’est par cette voix claire que commence chaque séquence, comme si l’île prenait pour cible, au hasard, quelque uns de ses habitants. Cette minorité censée représenter en fait l’ensemble des Cubains, les désignant comme des révolutionnaires anticapitalistes et patriotes.

    Soy Cuba pourrait alors effrayer par son côté propagandiste, il n’en est rien. Même si le fil conducteur, le récit, est basé sur la révolution des insurgés contre le système capitaliste de Batista et prône le communisme de Castro, la véritable réussite du film réside dans sa beauté visuelle, dans le lyrisme qui se dégage de Cuba et de ses résidents. Soy Cuba n’aurait pas été si poétique sans la collaboration de Sergueï Ouroussevski, fidèle chef opérateur de Kalatozov, qui dans un magnifique noir et blanc réalise des prouesses techniques, que ce soit les longs plans séquences, les contre plongées appuyées ou les gros plans en courtes focales.

    La suite ici:
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    7 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    Si ce film est magnifique pour sa mise en scène, la profondeur du noir et blanc et l'intensité des scènes avec la caméra à l'épaule, le film est beaucoup trop long et ennuyeux dans les chapitres 1 et 2; les chapitres 3 et 4 sont beaucoup plus intéressants. Nous avons bien compris que l'affreux dictateur Battista, à la solde des vilains impérialistes américains et du roi dollar, était responsable du malheur du peuple cubain, résident du plus beau pays du monde, selon Christophe Colomb. Mais si la propagande en voix off dans la deuxième partie du film semble excusable, les mines réjouies et les sourires béats des "révolutionnaires", travaillant au service de la Révolution sont insupportables (comme dans les films de Eisenstein).
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    5 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2021
    OK il y a des plans séquences et une photographie remarquables, mais est-ce cela qui fait un bon film ??? A mon avis non. C'est l'éternelle débat entre technique/virtuosité et art. Pour moi, Soy Cuba est un film techniquement très intéressant, à étudier par les apprentis réalisateurs, les techniciens du cinéma, les cinéphiles mais ce n'est pas un bon film. Trop de longueurs... et la caméra qui bouge en permanence associée au cadrage oblique systématique finissent par donner la nausée et par lasser. Il faut aussi conserver à l'esprit qu'il s'agit d'une oeuvre de propagande, dont le but premier est de promouvoir une idéologie, et là il perd beaucoup de son glamour.
    paysagiste
    paysagiste

    4 abonnés 267 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2013
    Ne connaissant pas trop l'histoire de Cuba, je suis parti un peu à l'aventure en regardant ce film. Ce dernier nous fait découvrir l'île a partir de plusieurs histoire. Le réalisateur nous fait découvrir une facette de Cuba mais aurait peut-etre dû nous faire voir aussi certains bons côtés.
    Laurentp36
    Laurentp36

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2022
    Je crois que j'ai rarement vu un film aussi bien Filmé que celui-ci ... Putain de sa race comment c'est bien filmé ! Magnifique dynamique et plans rapprochés ... Un maître incontesté
    Julien F.
    Julien F.

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2022
    Ce film est une merveille cinématographique.... La façon de filmer, les techniques de caméras sont à elles seules un chef d'œuvre. Si on y ajoute le contexte politique de l'époque, et la réalité du peuple cubain, c'est à la fois un chef d'œuvre du cinéma et un documentaire exceptionnel et unique.
    joevebulle
    joevebulle

    2 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Difficile de juger un tel film. Tout d'abord, il date de 1964. Il a été réalisé dans des conditions particulières (celles de l'arrivée de Fidel Castro au pouvoir) et réalisé par un soviétique dans un contexte de guerre froide. Alors peut être, le film est un peu propagande mais pas tant que ça, alors certes le jeu des acteurs a un peu vieilli, mais c'est très bien fait, très bien filmé. Il ne faut pas oublier que si la prohibition n'était plus, Cuba était resté le lupanar (au sens large) américain.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    un film grandiose !!! les images sont superbes, le rythme tellement particulier... du grand Art. Le fond est la réalité : la vie sous la dictature de Batista qui servait les intérêts américains et l'émergence des castristes. Ce film a aussi une histoire particulière car, réalisé en 1964, il n'est sort que récemment (savec l'aide de Scorsese et Coppola)au grand public, censure oblige...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Soy Cuba est bien l'un des plus grands films de l'Histoire du cinéma, du moins formellement. Son idéologie omniprésente et à l'intensité progressive (la défense de la révolution castriste) peut paraître quelque peu risible dans sa naïveté, mais donne une certaine fraîcheur à ce film à la technique et à la mise en scène sidérantes de modernité et de liberté : le film se construit sur de nombreux plans-séquences inouïs d'audace (la caméra volant au dessus des rues), d'insolence (la caméra plongeant dans la piscine) et de beauté (la première séquence de chant). Ce poème à l'imagination débordante, à la fertilité créative réjouissante et à la naïvité touchante constitue bien un film majeur, un chef-d'oeuvre absolu, dont la vision redonne à coup sûr foi dans le cinéma (dixit scorsese) et dont la providentielle sortie en salles lui rendra, espérons-le, la place qui est la sienne.
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