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    Ran
    Note moyenne
    4,0
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    116 critiques spectateurs

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    Dodeo
    Dodeo

    88 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2011
    J'ai trouvé ça très beau, Une vrai peinture en mouvement, un véritable art visuel dont le rythme ne fait que renforcer la puissance quasi mystique de l'oeuve. Les scènes sont très bien dialoguées et les prestations d'acteurs sont très bonne. Mis à part une ou deux scènes un peu longuettes j'ai vraiment beaucoup aimé.
    Kill-Django
    Kill-Django

    34 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    Je viens tout juste de le finir, et je vous le dit, RAN est un chef-d'oeuvre ! Malgré quelques longueurs et dialogues qui aurai pu être supprimé, la beautée des paysages, et des spoiler: ( trop peu malheureusement )
    combats sont magnifique. En regardant ce film on peut ce dire "mais pourquoi je l'ai acheté !", mas quand on voit certaines scènes, on comprend très bien pourquoi. RAN est culte, grandiose, démesuré même, et fait partis des films qu'il faut voir. Mais attention, on peut ne pas aimer ce film. Personnellement je suis presque totalement sous son charme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Hé bien il ne se passe pas grand-chose de palpitant. Le suspense ne prend pas, et surtout pas dans les batailles. Les trahisons se succèdent mais le drame se déroule sans rebondissements.
    Trois heures de belles images qui sont toujours les mêmes, c'est long.
    teofoot29
    teofoot29

    68 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2010
    Une tragédie épique mené par le maître incontesté du cinéma japonais, Kurosawa. Le résultat est sensationnel : des scènes de batailles époustouflantes, des images d'une symétrie incroyable, une performance d'acteur honorable, tout cela se joue sur fond de drame à la Shakespeare d'une intensité remarquable. Magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 mai 2012
    Akira Kurosawa nous montre ici, un de ses meilleurs films ainsi qu'un des meilleurs films japonais. Les costumes sont vraiment beau, très diversifiés. Les batailles épiques nous plongent dans l'incompréhension d'un père envers ses trois fils. N'étant pas trop fan de ce genre de film, faut dire que là j'ai bien aimé: mais il y a quand même une petite baisse de rythme vers le milieu vite rattrapée par divers écenements.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2010
    Kurosawa réussit un éblouissant coup de maître sur cet impressionnant film à gros budget, on en oublierait presque le livre "King Lear" l'ayant inspiré tant l'univers retranscris est impitoyable. Constitué d'inoubliables et de superbes prestations d'acteurs, notamment celle de Tatsuya Nakadai, effrayant et terriblement émouvant dans le rôle du roi Hidetora Ichimonji. La violence des spectaculaires batailles ponctuées par la terrifiante musique de Toru Takemitsu est ici montrée extrêmement crue et risque d'en choquer plus d'un. Bien heureusement, ce film n'est pas que batailles sanguinolentes mais aussi poésie et voyage onirique légèrement teinté d'humour faisant rire jaune. Kurosawa et son perfectionnisme nous ont offert un réel exploit cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mai 2013
    Ran est librement adapté d’une tragédie de William Shakespeare, Le Roi Lear écrit en 1606. L’oeuvre de Kurosawa, fresque semi-historique, relate la passation de royaume du daimyo Hidetora Ichimonji (Tatsuya Nakadai), équivalent du gouverneur, à ses trois fils Taro, Jiro et Saburo. Taro, l’aîné, et Jiro accepte sans discuter l’héritage et le partage de territoire tandis que Saburo dénonce le comportement inhumain de son père. Ce dernier prend la remarque comme une menace, déshérite Saburo et le chasse de ses terres. Une fois le pouvoir obtenu, Taro et Jiro vont trahir l’amour qu’ils avaient pour leur père qui décide de se réfugier chez Saburo, seul fils qui l’aimait pour ce qu’il était et non pour sa Ran est entré dans les classiques du film historique qui plus est du film de samouraï c’est tout d’abord parce qu’il est visuellement éblouissant. Chaque plan s’organise comme un tableau en mouvement, chaque séquence comme une pièce de théâtre. Et ce, à l’image du pré-générique où les personnages demeurent immobiles, calmes et silencieux.
    La suite ici
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Japon 16ème siècle, un seigneur vieillissant décide d’organiser sa succession. Il choisit parmi ses 3 fils celui qui prendra la suite. Mais les 3 fils vont se déchirer autour de cette décision.
    Considéré comme un chef d’œuvre du cinéma mondial et le grand film de Kurosawa, l’indifférence est le sentiment qui prime chez moi après plus de 2h30 longuette, parfois pesante… mais heureusement éclairées par des fulgurances esthétiques et scénaristiques. Kurosawa, très Shakespearien ici, adapte dans l’univers des samouraïs le fameux « Roi Lear ». Et il parvient très bien à traduire en tragédie sa fresque médiévale pour en faire un vrai opéra du chaos (« Ran » en japonais). Peut-être ai-je été totalement hermétique à tous les codes de l’opéra ? Longs dialogues lyriques épuisants, sur jeu des acteurs dont en tête le vieux Hidetora et la femme vampire Kaede, scénographie très composée voire ampoulée, ouverture et fermeture de portes comme un rideau symbolisant les actes d’une pièce,… Ensuite, le scénario avait pourtant tout pour être passionnant.
    Pour moi, ce film tient ses promesses uniquement pour son esthétisme : les batailles filmées comme des ballets très colorés et hyper chorégraphiés, photographie, décors (les châteaux incendiés ont été construits au pied du Mont Fuji pour l’occasion), les costumes (même si le costume immaculé du vieux Hidetora reste blanc comme neige malgré ses errances en pleine nature sauvage !!!).
    Un projet démesuré plus beau que bon.
    Top of the World
    Top of the World

    54 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2016
    "Ran" signifie "chaos" en japonais. De chaos, il en est évidemment question ici, tout comme de son corollaire, la désolation. Chaos et désolation de fin du monde (ou au moins d'un monde, à savoir le Japon féodal) où l'amour et la loyauté ne résistent pas à l'ambition, à la cruauté et à la haine, où l'hybris des hommes les mène à leur perte, sans que l'on puisse décider si leur mort est voulue des dieux ou si ces derniers la déplorent (voir la plainte finale de Kyoami et de Tango, celui-ci se faisant l'incarnation du coryphée). Le tour de force du film est néanmoins de faire sourdre de cet univers verrouillé un élan de lyrisme et de flottement au bord de l'abstraction quand Hidetora, proche de basculer dans la folie dans la seconde partie du film, erre dans une nature sauvage d'où la violence paraît tenue à l'écart. C'est évidemment un leurre, le personnage se remémorant les horreurs dont il fut lui-même coupable: personne ici ne peut faire le mal sans en payer les conséquences. Mis en scène avec la rigueur et l'assurance d'un vieux maître au sommet de son art, "Ran" est une splendeur esthétique traversée de fulgurances sidérantes (inoubliable gerbe de sang qui gicle pour signifier la mort de Kaede) doublée d'une vision au scalpel, dure mais sans complaisance, de la folie des hommes quand il est question de pouvoir : un chef-d'oeuvre impressionnant de sécheresse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Dans le Japon féodal, un seigneur âgé décide de partager le pouvoir entre ces trois fils. L'un deux essaie de le raisonner en lui expliquant qu'en prenant cette décision, les conflits naîtront mais Hidetora, le grand seigneur, le fait bannir à cause de con arrogance. Ils mourront à cause de luttes incessantes. Ran est un film de guerre époustouflant tant par la reconstitution parfaite des décors que par la splendeur de certains plans. Les trahisons qui, en l'occurence, viennent essentiellement d'une dame Kaede qui veut venger sa famille défunte sont brillantes et permettent des rebondissements inattendus. Il est impossible de ne pas entrer dans la poésie de ce film. Le patriarche qui avait confiance en ses enfants sera finalement humilié et terminera dans la plus sombre folie avant de mourir de chagrin en voyant le seul honnête de ces fils assassiner dans ses bras. Ran fait partie de ces films qui mélangent tous les genres de conflits humains possibles et imaginables. Ainsi, l'action est partagée entre le combat politique, éthique, guerrier, passionnel, familial et plus fondamentalement des rapports entre hommes devant des enjeux qui les dépassent. Il ne fait aucun doute que ce film est l'aboutissement de son oeuvre car il ne reviendra plus sur ces films semi-historique qui ont fait sa renommée et ont prouvé son incroyable talent aux yeux u monde entier. Jamais Kurosawa n'avait autant opposé la contemplation de la nature à la folie destructrice de l'homme. Le propos du cinéaste, en parallèle avec son talent de metteur en scène, atteint son apogée dans la vision finale de l'homme aveugle et perdu que les dieux ont abandonné et que rien de matériel ne peut sauver. Un pessimisme allié à un sens de la dramaturgie exemplaire.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2007
    On m'a dit: "vas le voir, c'est génial. C'est un vrai film d'auteur, blabla". Bon, je me suis donc laissée convaincre. Aïe, 2h40 de perdu. Si encore, le film avait eu 1h10 en moins... Mais là je n'accroche vraiment pas. Mais pas du tout. J'aurais mis 1 étoile pour les magnifiques paysages mais au vu des critiques, non, non et encore non. Quand je pense que l'on a qualifié Lucas de copieur pour son épisode IV, là comme par hasard, personne ne trouve rien à redire que Kurosawa ait pompé sur le Roi Lear du célèbre écrivain élisabéthain en modifiant le sexe des 3 enfants, car bien entendu les femmes n'ont pas leur place dans la société japoniaise, ni d'ailleurs dans celle de ce soi-disant réalisateur "génial". En plus de s'endormir tant le film est long, ennuyeux, re-long, vraiment soporifique, la mise en scène n'a rien d'extraordinaire. Les acteurs surjouent pour bien montrer au spectateur imbécile que je suis quels sentiments traversent leur personnages, etc...
    Alors, après avoir quand même donné sa chance 3 fois, vu 3 films nullissismes du même auteur, je suis définitivement fâchée avec ce genre de fresque, paraît-il "chef d'oeuvre", qui n'ont de bien que le nom du réalisateur car monument du cinéma japonais, donc intouchable et incriticable.
    A éviter à tout prix, allez voir plutôt Tout-en-toc, pardon Titanic, au moins, là vous savez à quoi vous attendre dans le genre de navet.
    joevebulle
    joevebulle

    2 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2013
    Adaptation japonaise du roi Lear de Shakespeare. Une grande et belle fresque avec des compositions d'images magnifiques et des personnages haut en couleur. Malheureusement quelques défauts de rythme et quelques longueurs rendent le film un peu lourd. A ne pas rater si possible.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 octobre 2022
    En 1985, Akira Kurosawa transpose l’intrigue de la pièce de théâtre « Le Roi Lear » de William Shakespeare dans un Japon du XVIème siècle. Le scénario est finalement simple avec trois fils qui s’entredéchirent pour la succession de la dynastie des Ichimonji, le tout sur fond de rancœur et de vengeance. Alors quoi en penser ? Il faut déjà rappeler que disposant d’un budget de 12 millions de dollars (soit le plus élevé du cinéma nippon jusqu’alors), les scènes de batailles qui rassemblent de nombreux figurants avec une reconstitution des costumes d’époque remarquable, demeurent tout de même bien fades. Par ailleurs, l’emploi excessif de plans larges avec une grande profondeur de champ finit par éloigner le spectateur comme si le réalisateur recherchait uniquement la mise en scène théâtrale de son œuvre. Bref, il est difficile d’être transporté par ce film.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 382 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2021
    Ran est une relecture de second ordre de l'histoire de Lear de Shakespeare de sorte que les défauts de l'intrigue sont plus faciles à expliquer en se référant au Roi Lear. Voici quelques-unes des différences importantes. L'intrigue secondaire est abandonnée Goneril et Régane sont transformées en hommes efféminés, une belle-fille blessée et vengeresse est introduite le personnage de Lear est un chef de guerre plutôt qu'un roi et la scène de la folie de Lear est réduite à l'insignifiance. Les fils tentent de tuer le vieil Hidetora en faisant tirer sur lui par quelques milliers d'hommes alors qu'il est assis dans un château et le personnage supplémentaire de Tsurumaru un garçon qui a été rendu aveugle par Hidetora à un moment donné de sa carrière meurtrière est introduit. Contrairement à Lear Ran ne nous donne pas le sentiment de l'insignifiance de l'homme dans la nature. Les plans de paysages ne nous donnent pas l'impression que l'homme en général est impuissant car il ne s'agit pas de géants que la nature pourrait écraser mais seulement d'un meurtrier d'une femme blessée et de plusieurs mauviettes. Alors que reste-t-il de Lear seulement ceci les gens dans le monde sont mauvais. Si tu leur fais du mal ils te feront du mal dès qu'ils le pourront. Tu dois être bon même si tu souffres comme le garçon aveugle parce que la bonté et la souffrance sont le seul moyen d'éviter les querelles familiales et de rendre le monde meilleur. Tout cela est très édifiant mais aussi très banal...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2007
    Gigantesque fresque qui démontre encore le sens de l'histoire de Kurosawa. Il montre encore une fois que ce sont les Hommes qui décident de leur histoire et que chacunes de leurs décisions a une répercussion sur leur avenir. L'écroulement de la maison des Ichimonji démontre aussi que dans une société féodale ultra-hiérarchisée comme celle du Japon du XV ème siècle montre que seule la présence d'un chef tenant ses terres avec une main de ferre permet d'assurer la cohésion du groupe. En choisissant de séparer ses terres entre ses fils le maître choisit il fractionne le pouvoir qui a toujours vocation à se regrouper et déclenche une véritable guerre familiale. Il tombe peu à peu dans la folie en perdant son humanité et donc sa raison. Les plans de Kurosawa sont superbes, le vieux maître majestueu au début se tranformant rapidement en fantôme est interprété de façon magistrale par Nakadai, plusieurs scènes d'anthologies notamment celle du siège du château du vieux maître. La présence de l'aveugle au bord de la falaise à la fin de l'oeuvre est la métaphore de l'Homme par rapport à son histoire. Kurosawa montre ainsi que le pouvoir est une caractéristique proprement humaine puisque sa quête régule son histoire même s'il doit faire abnegation de ses liens familiaux. Il montre que l'histoire n'est pas le lieu de la réalisation de la morale au plan individuel car elle nous offre un spectacle tragique. Alors elle serait une opposition entre la finalité d'un but rationnel et sa réalisation. Kurosawa montre que l'Homme agit aussi par passion ce qui empêche empiriquement l'Histoire de conduire les Hommes à la moralité et à l'ordre de façon organisée et rationnelle. Il y aurait alors une inéquation entre le but rationnel de l'Homme et sa réalisation historique qui conduirait à considérer l'histoire comme absurde et non naturelle.
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