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    Ran
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    4,0
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    Votre avis sur Ran ?

    116 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 décembre 2011
    Immense fresque, Ran ne souffre finalement que d'un seul défaut, ses quelques longueurs. Autrement, les décors sont majestueux, le scénario épique et dramatique. Une véritable pièce de théâtre au cinéma, aux mêmes ressorts dramatiques, jouée comme telle par un excellent casting.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Une trés jolie fresque de Kurosawa.Et des références au Bouddhisme et au folklore local.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2008
    C'est l'adaptation japonaise du roi Lear de Shakespeare.Très belle photo, notamment la scène de bataille où les oriflammes claquent en plein vent,magnifique. Devoir choisir entre ses fils...les intrigues de palais, la vengeance, l'ambition. J'aime tellement Kurosawa que je recommande également Dersou Ouzala, kagemusha, Rêves,les 7 samouraïs, Barberousse et Rashômon. Tous excellents.
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2011
    Démarquage du Roi Lear de Shakespeare dans le Japon du XVIe siècle, Ran est une épopée énorme contant les malheurs et la déchéance jusqu’à l’anéantissement total d’une famille marquée par le sang et la mort… La scène inaugurale, dans la plus pure tradition du théâtre nô ouvre superbement le film par la confrontation du vieux roi Hidetora et de ses fils. Elle est suivie d’une scène de bataille terrible et d’autant plus oppressante qu’on n’en perçoit aucun bruit et qu’elle est seulement accompagnée d’un fond musical qui se révèle un tragique contrepoint. Des scènes de famille d’une force inouïe se succèdent où sont passés en revue tous les pires sentiments de l’humanité. Les portraits parallèles des deux brus du vieux roi sont d’une justesse psychologique saisissante, opposant Dame Kaede, sorte de Lady Macbeth implacable et cruelle dans son désir de vengeance, et Dame Sué, qui a trouvé sa voie dans le bouddhisme. Œuvre noire, œuvre de fin de carrière et de vie, Ran affiche un pessimisme foncier qui trouve son point culminant dans la diatribe finale du bouffon Kyoami à l’encontre des dieux… La réalisation est d’une virtuosité continuelle avec une recherche incessante sur chaque plan, chaque cadrage, les couleurs, les sons, les bruits… Jamais peut-être la guerre n’avait été filmée de cette façon réaliste et implacable, belle comme la mort (les armées d’arquebusiers qui déciment les troupes du seigneur arrogant et sûr de sa force). Le miracle est la façon dont Kurosawa rend compte de la grandeur shakespearienne et de son contenu tout en inscrivant ce film dans son discours personnel et même intime (voir notamment les dialogues entre le roi et son bouffon). La fin touche au sublime alors même que le dénouement de cette terrible histoire est suggéré et non montré, la représentation imaginaire atteignant des sommets bien plus élevés que celle de la réalité.
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Avec "Ran", Akira Kurosawa signe son œuvre la plus ambitieuse, fruit d'un travail de plusieurs années dans le seul et unique but de s'approcher de la perfection. Et d'ailleurs le film n'est jamais vraiment loin de la perfection. Adaptation libre du "Roi Lear" de Shakespeare, auteur largement apprécié par le cinéaste ("Le Château de l'araignée" est une adaptation de "Macbeth", "Les Salauds dorment en paix" une variation de "Hamlet"), "Ran" est une œuvre brute nous plongeant dans le chaos d'un Japon féodal dévoré par l'ambition, la conspiration et la violence. Il suffit qu'un seigneur décide de déléguer son pouvoir à un de ses fils pour que la guerre éclate, rappelant avec cynisme combien l'homme (et la femme d'ailleurs car elle a le rôle le plus fourbe) est toujours très doué pour rompre le fragile équilibre de la paix. Il y a donc beaucoup de fourberie dans "Ran" et surtout beaucoup de violence, très graphique. La scène de bataille centrale, avec ses cadavres entassés dans des postures crispées de douleurs, ses flèches qui fusent dans tous les sens et ses flammes dévorant le château, est la plus marquante, véritable déluge d'horreurs montrant la guerre dans sa plus grande atrocité. Visuellement, "Ran" est d'ailleurs l'un des plus beaux films de son réalisateur avec une utilisation de la couleur qui tient à la fois de l'astuce narrative (elle permet de savoir dans quel camp sont les soldats) que de la pure mise en scène. Que ce soit le blanc, le jaune, le rouge ou le bleu, chaque couleur est mise en valeur par une mise en scène toujours aussi magnifique, faites de longs plans soigneusement composés, donnant la part belle au jeu des acteurs. Tous sont d'ailleurs excellents, Tatsuya Nakadai dominant l'ensemble en seigneur sombrant dans la folie face à toute cette violence qu'il a engendré. Si l'on pourrait d'ailleurs reprocher quelque chose à "Ran", c'est ses longueurs quand il s'attarde sur le seigneur devenu fou dans sa deuxième partie. Bien que nécessaires, ces scènes viennent plomber un peu le rythme narratif du film mais lui apportent malgré tout une profondeur et une beauté qui ne seraient pas là sans elles. En soi, c'est donc une pure réussite, une grande fresque qui mérite amplement les années de travail que Kurosawa a passé dessus et qui rappelle combien le cinéaste jouait dans la cour des grands et combien aujourd'hui toute la puissance de sa mise en scène tend à devenir intemporelle.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2010
    Transposer la noirceur sans rémission de la tragédie shakespearienne dans l’horreur et l’absurdité des intrigues et guerres féodales était une idée qui fonctionne parfaitement. Le film passe sans encombre de la scène resserrée de la tragédie aux grands mouvements des batailles. Rien de plus cinégéniques que le cérémonial japonais et Kurosawa a un sens chorégraphique de la foule comparable à celle d’un Esenstein. « Ran » est splendide.
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2010
    Un film difficile d'accès pour le commun des mortels, Akira Kurosawa dresse le portrait d'une famille qui se déchire. Ran qui veut dire le chaos est une adaptation du "Roi Lear" de Shakespeare. Tout comme Shakespeare en littérature, Kurosawa est parfois pompeux et ennuyeux. On ne peut, par contre, dénier la beauté des images absolument magnifiques et colorées. J'ai eu du mal à rentrer dedans mais ce long métrage est tout de même une oeuvre d'art, un superbe panorama de la nature japonnaise. C'est à voir
    Peichan2
    Peichan2

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 février 2008
    Oula là quelle longueur 1h20 (x2 puisque 1h20 où j'ai dormi) Le film est long et nul. Pas d'effets spéciaux, des dialogues où ils parlent à 2 à l'heure, non franchement si vous aimez les films d'actions fuyez ce film !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 février 2013
    j'hésite entre celui là et les sept samourais du même réalisateur pour crier au chef d'oeuvre , le personnage du père est particulièrement marquant , à voir et à revoir
    Redzing
    Redzing

    918 abonnés 4 294 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2021
    "Ran" signifie en chaos en japonais... et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette intrigue de succession violente dans le Japon féodal, porte très bien son nom ! On s'intéresse ici à Hidetora, puissant seigneur qui se voit vieillir, et décide de confier son pouvoir à son fils aîné, et ses deux frères. Une manœuvre destinée à garantir la paix, mais qui mettra en réalité son domaine à feu et à sang... Akira Kurosawa se base sur William Shakespeare (en l'occurrence, "King Lear") pour étoffer son histoire. La force de ses deux compteurs est qu'ils sont parvenus chacun à nous livrer des récits universels et intemporels. Combinés, même à quelques siècle d'écarts, cela aboutit ici à une trame riche et puissante. "Ran" aborde ainsi les thèmes du pouvoir, de la famille, et de l'héritage patrimoniale... mais surtout de l'héritage de la haine. Vieil homme perdant de sa superbe, Hidetora affrontera les conséquences d'un passé très violent, ayant construit son royaume sur l'agressivité et la cruauté. Il est campé par un excellent Tatsuya Nakadai, hagard et au bord de la folie. Tandis que ses fils feront des choix souvent peu heureux, et que l'occasionnelle loyauté des personnages secondaires sera rarement récompensée. "Ran" est donc un film sombre et complexe sur ses thématiques. Mais Kurosawa n'est pas seulement scénariste, et nous rappelle sa grande maîtrise de la réalisation. On retrouve ses compositions symétriques, regorgeant de plans en apparence simples mais parfaitement découpés. De nombreuses scènes focalisées sur un groupe de personnages, avec un montage qui alterne entre plusieurs plans statiques, soigneusement choisis pour évoquer les oppositions de personnages. Le réalisateur s'amuse de plus avec les couleurs. Il fait contraster les plaines ou ruines grisâtres, et les étendues verdoyantes, avec des vêtements très vifs (rouge, bleu, jaune, blanc). Ceci, couplé à un nombre impressionnant de figurants, et des costumes magnifiques, fait ressortir les mouvements des armées... et les ambitions de leurs dirigeants. En résulte quelques scènes superbes, dont cette hallucinante séquence d'assaut au milieu du film. Elle parvient à évoquer à la fois la violence très graphique des combats grâce une imagerie cauchemardesque, et leur absurdité en rendant les belligérants presque abstrait, les réduisant à des figures. "Ran" prouve donc que même en fin de carrière Akira Kurosawa restait un grand !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    Guerres fratricides, guerres des clans, combats sans merci. Force incroyable des images et intensité de la musique qui remplace la dureté des combats.
    Kurosawa filme avec acuité la profondeur dans l’immobilité. Les sentiments qui se taisent tellement ils obstruent l’esprit.
    Des moments théâtraux également intenses au milieu des batailles d’une grande ampleur.
    Le « seigneur des anneaux » est aussi un descendant de ce film
    Superbe. Et d’un lyrisme splendide.
    darthbebel
    darthbebel

    22 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2012
    Certes de belles images, mais inutiles car beaucoup d'ennui...
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2016
    D'aucuns considère ce film comme le beau de tous les temps. C'est pas faux. D'autres ne voit en "Ran" qu'un film ennuyeux, avec des scènes de dialogues interminables. Ce n'est pas inexact non plus tant Kurosawa use et abuse de ce genre de scènes aux propos parfois redondants. Mais il ne faut pas s'arrêter à ça. "Ran" est, d'un point de vue pictural, un pur chef d'oeuvre. Le réalisateur n'utilise la lumière que depuis 15 ans (et 3 films seulement) et pourtant, il en offre la quintessence. Sa maîtrise visuelle est toujours aussi bluffante, avec des cadres et un découpage qui confine au génie. Plus accompli que jamais, plus sûr de son art, Kurosawa nous vrille littéralement la rétine ) plusieurs occasions et c'est vraiment une tuerie à ce point de vue. Ensuite, son scénario s'attache à décrire le mieux possible les mécanismes de la folie et du drame en cours. Il en résulte un film puissant, brassant de multiples thèmes et montrant avec une froideur clinique les tourments de l'âme humaine. L'héritage de ce seigneur, bâtit sur le sang et la cruauté, va s'effondrer sous ses yeux et il n'y pourra rien. Les scènes d'action sont rares mais c'est une des plus belles réussites du film avec des plans marquants et un travail sur le son et l'image proprement bluffant. Il faut aussi faire attention aux petits froissements d'étoffe de la terrible Kaede, qui annoncent à chaque fois une scène féroce. Les personnages sont bien campés, c'est parfois un peu too much dans l'évocation de la folie mais c'est un film beau, intéressant, subtil, dur à appréhender mais qui comme tout joyau, se mérite et se regarde avec déférence. Un film somme d'un auteur majeur. D'autres critiques sur
    Roub E.
    Roub E.

    729 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2021
    Du cinéma à très grand spectacle, un drame shakespearien version nipponne. Ran ou la fin d’une dynastie ou une succession se règle dans le sang et ou le patriarche voit s’écrouler dans la violence ce qu’il a bâtit par la violence. Le film alterne entre plans fixes pour les scènes de dialogues et de plus grand mouvements pour les scènes de batailles. Entre des couleurs grises pour illustrer la ruine d’une période qui se termine et forcément beaucoup de rouge sang pour les scènes de batailles. J’ai beaucoup aimé le rôle du bouffon curieusement le plus lucide sur ce qui se passe. Un film que je voulais découvrir depuis des années et qui ne m’a pas déçu.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2018
    Une oeuvre magnifique d'une maîtrise technique impressionnante, dans laquelle Kurosawa adapte librement le Roi Lear et organise le chaos (ran en japonais) au sein d’une famille seigneuriale dans le Japon féodal à travers un ballet violent et sanglant empreint d'une immense beauté.
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