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    Network, main basse sur la télévision
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    Alexandre L.
    Alexandre L.

    15 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2013
    Un film édifiant sur la force de la télévision et sa transformation en une machine à divertir déshumanisée, au service d’intérêt spéciaux et prête à tout pour conquérir des parts d'audience. Si l'image et la mise en scène ont beaucoup vieilli le message n'a pas pris une ride... "I'm as mad as hell and I'm not going to take this anymore !"
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2009
    Une plongée terrifiante dans les coulisses de la télévision américaine, le film a beau daté de 1977, il n’a pas pris une ride, bien au contraire, avec l’avènement de la télé réalité, on peu même y voir une œuvre prophétique. Le monde de la TV y est représenté comme inféodé aux indices d’écoute et aux recettes publicitaires, faisant la part belle à la démagogie et au sensationnalisme au dépend de toute morale et de toute éthique, gommant même la part d’humanité des protagonistes. Seul bouée de sauvetage dans cet océan d’immondice, le personnage de William Holden, incarnant une Amérique humaine et juste mais hélas hors jeux. Le personnage de Faye Dunaway est à rapprocher de celui de Eva Mendes dans « live ! ». Un film essentiel pour comprendre la télévision et la société contemporaine.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2011
    Pas mal du tout ce film de Sidney Lumet. Un présentateur de télévision pète un câble en direct. Le public, séduit par cet illumine qui semble dire tout haut ce que chacun pense tout bas, devient accroc, ce qui pousse la direction de la chaine a faire de ce journaliste une star. C'est une satire au vitriol sur le système médiatique moderne et ses dérives. William Holden et Faye Dunaway sont très convaincants. Le pouvoir corrupteur de l'argent, le mirage de la célébrité, l'abrutissement de la télévision, et finalement la médiocrité et la vénalité des gens en général sont au cœur de ce film-pamphlet. L'humour ne tempère que partiellement le message très sombre distille par cette œuvre : la scène ou la militante du Parti communiste et le chef spirituel d'une secte crypto-millénariste s'écharpent est hilarante. Cote mise en scène, le film a évidemment vieilli, mais la qualité et le talent de Lumet font que "Network" reste un film incontournable.
    oranous
    oranous

    131 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2008
    Voilà un film, qui dénonce de manière active la télévision, et ses programmes pourris cherchant a abrutir la masse sous prétexte de vouloir la divertir. Une critique donc de la télévision, des têtes pensantes incarnées par la production, mais aussi les têtes soumises et heureuses dépeintes a travers le peuple. Ce qui compte le plus dans la vie et au monde, c’est l’audience. Il faut faire la meilleure audience, et pour atteindre cela tous les moyens sont bons, pourquoi ne pas annoncer un suicide en direct ?!
    Ce qui fait l’essence même que ce film n’ai pas vieilli, c’est que malgré ses, presque, 32 ans, le film est toujours d’actualité. Une idée qui d’ailleurs a été reprise l’année dernière avec «Live!» de Bill Guttentag avec Eva Mendes.
    Un thème qui m’a toujours passionné.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2012
    Ce sommet de l’art de la contestation artistique est sans conteste la plus belle dénonciation de la télévision. Celle-ci est présentée comme une incessante recherche lucrative d'audience pour laquelle les producteurs du petit écran nous soumettent quotidiennement en nous gavant de programmes dont le but avoué est de nous abrutir afin de nous empêcher de réfléchir sur notre situation de dépendance. Sidney Lumet va encore plus loin que dans « Un après-midi de chien » où les médias étaient déjà présentés comme une source de détournement de la réalité, puisqu’il plonge cette fois au sein même des coulisses de la programmation de la chaine CBS où des opportunistes sans scrupules utilisent la contre-culture et le scandale comme de banales marchandises sources de rentabilité. Les personnages sont effrayants de véracité (leurs interprètes obtiendront en tout Trois oscars) et les dialogues atteignent un niveau de subversion hallucinante (le scénariste aussi a eu droit à son oscar).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juillet 2014
    Ce film est un chef d'oeuvre. Si vous êtes un peu curieux au sujet des phénomènes de société, de la mondialisation, de la dérugulaltion des marchés financiers, de la corporatocracie et de écarts de richesse chaque année plus grands (67 personnes détiennent autant que la moitié de la population mondiale la plus pauvre.. recherchez les articles du Monde) ce film est littéralement prophétique.
    Il faut absolument le voir en anglais.
    La scène "I want you to get mad" restera à jamais comme l'une des plus belles tirades de l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 février 2016
    Network peut se vanter d'avoir d'excellents acteurs, en premier lieu Faye Dunaway (Peter Finch est très bon, mais de là à lui décerner l'oscar du meilleur acteur alors qu'il y a Stallone pour Rocky et De Niro pour Taxi Driver en face... Je suis pas sûr quoi), une bonne réalisation, et surtout un scénario très dense avec un propos riche.... Et c'est aussi son problème : le scénario tente de développer trop de personnages à mon goût, on s'y perd et on ne s'attache pas forcément à ceux-ci, ce qui fait que par moments j'étais moins intéressé par l'histoire.
    Ça reste un bon film, mais je m'attendais à mieux.
    Backpacker
    Backpacker

    53 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Rarement un réalisateur aura décortiqué et désacralisé la télévision avec une telle vigueur et un cynisme aussi exacerbé. Sydney Lumet tire à boulets rouges sur le monde du petit écran en dénonçant les dérives qui lui sont inhérentes mais bien plus encore. Parmi les personnages à l'égo le plus surdimensionné, on appréciera un présentateur prêchant devant des millions de téléspectateurs puisqu'il se prend pour un dieu et une responsable de chaîne (Faye Dunaway excelle dans un de ses plus grands rôles) manipulatrice et sans scrupules vouant un culte immodéré à sa carrière et à l'audimat. Hormis, à ma connaissance, la scène finale, tout ce que dénonçait Lumet en 1976 s'est produit et sans que cela ne choque plus personne désormais! Même cette chaîne privée étasunienne qui soutient bec et ongle des émissions éthiquement condamnables pour autant qu'elles réalisent de bonnes audiences mais les supprime sans préavis lorsque le public les délaisse. Tiens, tiens, ça me rappelle la politique de la première chaîne privée française avec, dans les années 90, les programmes de reality show bien trash ou d'une certaine animatrice jeunesse, critiquée avec véhémence par quantité de parents et forcée de partir précipitamment à la retraite... Dialogues enlevés et subtils. Passionnant et visionnaire!
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    42 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2009
    Le film devrait être distribué à grande échelle. Obligatoire à l'école. Diffusé au moins une fois par an sur chaque chaîne et à heure de grande audience ! Le film n'est pas très bon mais rien que pour la performance de Peter Finch et le DISCOURT du métrage, il FAUT le voir !
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2012
    Un film passant le monde de la télévision au vitriol. Dés la première scène, le ton est donné. Dans un bar, Howard Beale, présentateur du journal télévisé viré pour cause de baisse d'audiences, annonce à son ami et collègue Max Schumacher qu'il va se suicider en direct. Ce à quoi l'autre répond qu'il ferait péter l'audimat, et que l'on pourrait en tirer un concept d'émission : « le suicide de la semaine ». Même si les personnages sont visiblement alcoolisés, il est clair qu'ils ne plaisantent qu'à moitié. C'est alors que commence une plongée dans l'univers de la télévision, ou une bande de requins sans scrupules sont prêts à tout pour obtenir de bonnes audiences. Et le personnage qui en est le plus représentatif est celui de la directrice des programmes Diana Christensen, interprétée par la formidable Faye Dunaway. Sans vie privée, sans sentiments, littéralement obsédée par son travail (elle en parle même en plein acte sexuel), elle ne peut même pas prétendre vivre dans la réalité, ayant grandie en regardant la télévision et ne pouvant concevoir sa vie comme autre chose qu'un scénario digne d'une fiction télé. Ne refusant aucune faute de goût et plongeant tête baissée dans un voyeurisme malsain, elle inventera l'émission « L'Heure de Mao Tsé-Tung » ou l'on diffuse de vraies images terroristes ensuite adaptées en fiction. Finançant un groupe extrémiste pour obtenir ses images, la recherche du sensationnel prévaut sur les idées politiques que peuvent véhiculer se genre d'images. De même, Diana et les dirigeants de la chaîne n'auront aucun scrupules à utiliser Howard Beale (brillant Peter Finch) comme un pantin jusqu'à le mener à la folie. Alors qu'il faisait ses adieux aux téléspectateurs, partant dans une diatribe fustigeant le mensonge dans toutes ses formes, l'audimat fit un bon spectaculaire et Howard, revenu en odeur de sainteté auprès de la direction, sera dès lors suivit comme une sorte de prophète par le public. Son journal TV n'aura dès lors plus rien à voir avec de l'information, devenant un véritable show médiatique avec oracles et diseuses de bonnes aventures en vedettes. Mais tout à une fin car le public finira évidemment par se lasser d'Howard et de ses idées noires qu'il prêche à tout bout de champ. spoiler: La fin, terrible, verra Howard tué en direct (sur ordre de la direction), la caméra faisant un gros plan sur son cadavre avec en voix-off « C'était l'histoire d'Howard Beale, le 1er homme tué parce que son audimat était médiocre ».
    Glaçant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mars 2011
    Toujours aussi indispensable, "Network" n'a pas pris une ride. Plus que jamais, La TV continue de vendre du "temps disponible de cerveau" et la domination des multinationales sur la politique et l'économie continue de remettre en question la notion même de démocratie. A la vigueur du propos, Lumet ajoute le portrait d'un individu moderne perdant peu à peu son identité. Pour tous les personnages du film, la frontière du moi se brouille : le modèle d'un individu économique formaté par et pour la média-société a définitivement pris le dessus. Le jeu de dupe ne profite a personne mais qui peut y résister ? Le constat est terrible, mais Lumet ne joue jamais le donneur de leçon et fait de cette entreprise de démolition une satire bouffonne et revigorante.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2012
    Sidney Lumet s'attaque ici au monde de la télévision (après la justice, l'armée, ...). Regard très acide et intelligent, des dialogues souvent hallucinants. Un casting impressionnant, un film sans pitié mais tellement juste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 avril 2008
    Prodigieux !!! Ce film n’a pas pris une ride, la société qu’il dépeint n’est pas très différente de celle que nous connaissons avec la soumission des médias à la logique de la rentabilité au détriment de la qualité, mais aussi au public qui loin d’être docile exige de la merde. L’abrutissement des spectateurs devant la médiocrité des programmes est ici galvanisé par une double révolution, d’une part le concept d’une série basé sur des vidéos tournés par un groupe terroriste en action, carrément commandités par la chaîne pour satisfaire l’appétit pour le sensationnel et le fait divers morbide des spectateurs, et d’autre part un journal télévisé détourné de sa mission d’information pour mettre un scène les élucubrations d’un prophète à moitié cinglé, qui tout en dénonçant le système, finit par oublier que son émission y participe en vendant à ses spectateurs la « cosmologie corporatiste » d’un dirigeant mégalomane. On est d’abord sceptique sur l’embryon l’histoire d’amour et qui vient se greffer là-dessus avant de comprendre qu’il s’agit d’une sorte de personnification de la télévision, un feuilleton prévisible sans âme. Le film est servi par des acteurs brillants, et des répliques qui tapent dans le mille à chaque fois jusqu’au final effrayant où toutes les intrigues se rejoignent dans une attaque en règle d’un système perverti.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 février 2011
    Sydney Lumet nous avait déjà montrer son génie dans : "Douze hommes en colère" et "Un après-midi de chien" et à travers "Network" on remarque qu'il continue d'oeuvrer la justice des hommes en mettant autant à l’honneur des bandits débutants, des policiers intègres, des psychiatres enquêteurs etc... Cette oeuvre est une très bonne critique plutôt cynique de la société sur le pouvoir et le monde de la télévision. sur le commerce qu'elle génère, où tout doit se réduire à des chiffres, à des taux d'audience, au détriment de l'humain. Les acteurs sont excellents. Mention spéciale à Faye Dunaway dont le personnage interprété est fascinant.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2008
    Comme disait ce journaliste-chroniqueur du début du siècle, s’il ne faut « accepter que les louanges » dans la vie en général si l’on veut accepter toute grâce; on se retrouve toujours dans les ( bons ) classiques, et il est certain que la teneur très actuel de l’histoire de ce pauvre animateur télé jonglant avec ces médias autour capables de faire & défaire la vie de tant de gens à leur gré et à l’insu de tous n’a pas pris une ride .
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